Plusieurs études et enquêtes statistiques se penchent sur les raisons pour lesquelles les femmes choisissent d'avorter. Ces données varient selon les pays, mais elles révèlent des tendances similaires en ce qui concerne les motivations les plus courantes. Voici un aperçu des principales raisons, basées sur des données recueillies dans divers pays (par exemple, aux États-Unis et en Europe) :

- Facteurs économiques : L'aspect financier est l'un des motifs les plus cités. Environ 40 % à 50 % des femmes ayant recours à l'IVG évoquent des raisons économiques, expliquant qu'elles n'ont pas les moyens de subvenir aux besoins d'un enfant, ou qu'elles ont déjà des responsabilités familiales qui rendent difficile l'accueil d'un autre enfant.

- Manque de préparation pour la parentalité : Dans certaines études, entre 30 % et 40 % des femmes rapportent qu'elles ne se sentent pas prêtes à assumer le rôle de parent, que ce soit pour des raisons émotionnelles, psychologiques, ou de maturité personnelle.

- Situation de relation instable : Les enquêtes montrent également que 20 % à 30 % des femmes indiquent des raisons liées à leur situation familiale ou relationnelle. L'absence de soutien du partenaire, des relations instables, ou des tensions dans le couple sont souvent citées comme motifs d'avortement.

- Besoin de poursuivre des objectifs personnels ou professionnels : Environ 20 % des femmes expliquent qu'elles souhaitent d'abord terminer leurs études, se concentrer sur leur carrière, ou atteindre certains objectifs personnels avant de devenir mères.

- Santé physique ou mentale de la femme : Environ 10 % à 12 % des cas d'IVG sont motivés par des problèmes de santé physique ou mentale chez la femme enceinte. Les grossesses qui pourraient aggraver l'état de santé de la femme ou poser des risques graves pour sa vie figurent dans cette catégorie.

- Problèmes de santé du fœtus : Les anomalies ou handicaps graves détectés chez le fœtus poussent également certaines femmes à interrompre leur grossesse, bien que cela représente un pourcentage plus faible, autour de 5 % à 10 % des cas selon les études.

- Grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste : Bien que statistiquement rares, ces situations représentent environ 1 % des avortements, mais elles touchent un aspect très sensible et souvent traumatisant pour les femmes concernées.

- Ces pourcentages sont des moyennes et varient selon les régions, les contextes légaux et culturels, et les politiques de santé publique. Ces chiffres soulignent surtout l'importance de l'aspect économique et relationnel dans la décision d'avorter, mais ils révèlent aussi une diversité de situations personnelles et de motivations.

On peut noté la hiérarchie des raisons...