Bien que Marston ait décrit la nature féminine comme étant plus apte à la soumission émotionnelle, dans ses autres écrits et interviews, il a qualifié la soumission de pratique noble. Il n'a pas hésité à évoquer les implications sexuelles, en déclarant : « La soumission est une pratique noble :

« Le seul espoir de paix est d'apprendre aux gens qui sont pleins d'entrain et de force déliée à aimer être liés... Ce n'est que lorsque le contrôle de soi par les autres sera plus agréable que l'affirmation libre de soi dans les relations humaines que nous pourrons espérer une société humaine stable et pacifique... Se donner aux autres, être contrôlé par eux, se soumettre à d'autres personnes ne peut être agréable sans un fort élément érotique.

L'un des objectifs de ces représentations de la servitude était d'induire l'érotisme chez les lecteurs dans le cadre de ce qu'il appelait « l'entraînement au sexe et à l'amour ». À travers ses bandes dessinées Wonder Woman, il visait à conditionner les lecteurs pour qu'ils acceptent plus facilement de se soumettre avec amour à des autorités aimantes plutôt que de s'affirmer avec leur propre ego destructeur. À propos des lecteurs masculins, il écrira plus tard : « Donnez-leur une femme séduisante et plus forte qu'eux à laquelle se soumettre, et ils seront fiers de devenir ses esclaves volontaires !