Ca avait toujours plus d'intérêt pour la société la croyance arbitraire en un dieu, que les croyances nouvelles new age d'aujourd'hui. Malheureusement pour nous, nietzsche avait raison, dieu le père est mort, l'interdit de l'interdit et l'incapacité de l'homme à dépasser la morale arbitraire le pousse à la culpabilité et à établir des lois inutiles. Mai68 se révèle être un échec, interdire l'interdit ne fait que pousser l'homme vers l'immoralité ou la culpabilité du fait d'être incapable d'établir une morale émancipée de dieu, comme disait dostoievski, si dieu n'existe pas alors tout est permis, et c'est pas étonnant de voir des 68ard philosophes et écrivains avoir tant parlé durant cette période de manière "ironique" de liberté sexuelle des jeunes.

C'est une chose que de tuer symboliquement le père incarné dans un roi comme louis xvi détenteur du droit divin, c'en est une autre que d'assumer la responsabilité du manque de limite que cela causerait, ce que robespierre a remarqué, mais trop tard, en souhaitant limiter la casse par l'idée d'un culte de l'être suprême.

L'homme n'est pas logique, il est fait de passion déraisonnées comme le montrent nos tragédies grecques, il est aussi fait de symbolique et la bible, comme la mythologie grecque c'était cette part de symbolique qui n'expliquait en rien l'origine du monde, en dehors des créationnistes tout le monde sait que la génèse d'ailleurs s'articule non pas sur comment la terre a été faconnée, mais sur la séduction, l'idée du péché, et le rejet de ce péché vers l'un l'autre, le serpent pour la femme étant le coupable, la femme pour l'homme, mais chacun accedant à leur individualité comme le mythe d'aristophane après avoir reconnu l'autre comme distinct de lui. Adam étant au départ lui aussi à la fois mâle et femelle, évidemment que ce n'est pas logique, une femme sortant de la côte de l'homme, et ça n'a pas à l'être, de même que l'idée d'une tour de babel et d'une séparation des hommes en différents langages comme il est énoncé, mais cela permet de conceptualiser l'idée du désir basé sur le manque à être, l'homme et la femme ne font plus "'un", l'homme lui meme n'est plus unifié par le langage, il est séparé, et c'est ce manque qui le pousse à aimer et désirer.

L'homme cultivé peut potentiellement faire sans l'idée de dieu, mais la plupart d'entre nous ont malheureusement besoin de croire, une croyance au départ vers leurs parents pensant qu'ils détiennent une vérité supérieure, et si ce n'est pas l'idée d'un messi qui vient à attendre, ce sera celle d'un homme providentiel, d'un sauveur, d'un chef de guerre napoéléonien, stalinien, hitlérien, même s'il se révèle être tyran. L'homme reste au fond ce petit enfant pas bien différent en réalité des peuples primitifs dont les occidentaux se fichent éperdumment se pensant supérieur car ils ont cessé de croire en dieu. Ils tendent simplement les bras aux délires new age, ou à une logique du désespoir et de la détestation de soi, il n'y a plus de volonté d'élévation, l'homme se sait seul face à lui-même, sans dieu, et il ne sait pas faire avec, il chouine car mon dieu, européen qu'il est il vit dans une période qu'il n'a jamais connu aussi longtemps de paix, d'abondance de nourriture, mais il ne veut plus faire d'enfant car "gneugneu l'éco anxiété, c tro triste koi"