Je ne soutiens absolument pas LR, d'ailleurs je ne vote pas.

Mon analyse est peut-être « radicale » philosophiquement mais j'ai passé l'âge des utopies, je sais très bien que ce n'est qu'une boussole et qu'il faut saluer tout ce qui s'approche de l'idéal, même si c'est bien peu. Mon affection pour Lisnard s'inscrit dans ce cadre là, mais il y a des gens que j'aurais largement préféré, s'ils étaient candidats. Pour moi les libéraux ne sont pas de droite.

La droite donne des subventions aux entreprises, la gauche en donne aux chômeurs, les deux sont des interventionnistes qui n'ont rien de libéral. Le libéral authentique est contre les subventions de toute nature.

Ensuite, comment ne pas tenir compte du PIB dans les analyses économique ? Note cependant que j'ai dit plus haut que la richesse réelle (certes difficile à mesurer) était beaucoup plus importante qu'un PIB (ou des patrimoines) mesuré avec une monnaie dont la valeur ou le pouvoir d'achat ne cesse de changer, ce qui est peu significatif. C'est la richesse réelle qui compte.

Mais un Etat qui s'approprie trop de PIB (60% à l'heure où j'écris ces lignes, ce qui est un record du monde), c'est un Etat qui réduit d'autant le potentiel d'investissement des entreprises. Et si les hauts fonctionnaires savaient faire des investissements intelligents à leur place, ça se saurait.

Pour le reste c'est hors de propos. Je ne vois pas le rapport avec l'immobilier. Mais si tu veux mon avis, j'ai toujours dit que le principal problème de l'immo en France c'est la surconcentration des emplois à Paris et 2-3 villes, ainsi que le refus de construire dans ces villes des immeubles plus hauts, pour des raisons « romantiques » ridicules.
L'immobilier c'est un problème de décentralisation économique inexistante et de PLU trop limitants.

On a un immense territoire, mais la plupart est complètement désert, c'est stupide.

Les Cannois, en tout cas, sont aujourd'hui à l'équilibre, et rien n'empêche le reste du pays d'en prendre le chemin si les gens comprenaient les mécanismes à l'oeuvre, notamment la corrélation entre dette et augmentation des prix. On ne peut pas vouloir de subventions pour pallier la hausse des prix alors que ce sont ces subventions financées par de la planche à billets qui sont responsables de cette hausse des prix.