[DÉPRIME] Comment j'ai détruit ma vie à cause de LAURIANNE
23 messages
Mise à jour: il y a 25 jours
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
Le début de la fin
Hélàs, elle m'a jamais vraiment vu autrement que comme… un pote. Et ça, c'est un truc qui, en fait, me déchire plus que tout. Un ami, voilà ce que j'étais pour elle. Un ami parmi tant d'autres. Mais, attention, pas juste un ami classique. Non, un ami qu'elle appelait quand elle avait un problème avec un autre gars, un ami à qui elle racontait ses histoires de cœur, sans jamais voir qu'il y avait quelqu'un, là, en face d'elle, qui rêvait d'autre chose. Qui l'avait toujours vue comme plus que ça.
Je me souviens de ce jour, au lycée, où on était assis tous les deux dans le parc de l'école, comme d'habitude. Elle me racontait ses histoires de mecs, comme d'habitude. Et moi, j'étais là, à l'écouter, à sourire bêtement, à hocher la tête, alors que dans ma tête, je me disais : "Peut-être qu'un jour, tu verras, Laurianne… Peut-être qu'un jour, tu verras que je pourrais être plus que ton pote." Mais à chaque mot qu'elle prononçait, je savais au fond de moi que c'était impossible. Elle ne me voyait que comme celui à qui elle pouvait tout confier, mais jamais comme celui à qui elle pourrait… ouvrir son cœur. Je me souviens que ce jour là, j'ai failli lui hurler ma frustration, j'étais à deux doigts... Mais j'ai été faible et je ne suis jamais revenu en arrière.
Ce jour là, c'est la première fois où j'ai pleuré à cause d'elle avant de retomber dans mes pensées débiles... Je m'imaginais, là, allongé sur mon lit, que Laurianne est dans une situation de perte totale. Genre… elle marche dans une ruelle sombre, ou elle est coincée dans un ascenseur en feu, ou elle est victime d'un accident de voiture... Et là, moi, dans mon vieux caleçon pas changé depuis deux semaines, avec mes cheveux en gras, je me transforme en super-héros. Parce que, dans ma tête, je suis le seul qui peut sauver Laurianne. C'est clair et net. Personne d'autre ne pourrait le faire, je suis son unique chance de survie. Je suis le mec parfait, celui qui se précipite, qui fonce dans la nuit pour la sauver du danger.
Je m'imagine en train de bondir dans l'action avec une rapidité d'éclair, alors qu'en réalité je suis là, allongé comme une merde, à me dire qu'aucun type dans un rayon de 10 km n'aurait l'air aussi absurde que moi dans ce moment-là.
J'ai donc passé des années à lui courir après, dans ma tête. Je continuais à m'imaginer des trucs, des scènes où on s'avouait nos sentiments cachés, où tout basculait, où elle me regardait, enfin, autrement. Mais non. Rien. La vérité, c'est que j'étais tellement dans la friendzone qu'il n'y avait plus de place pour quoi que ce soit d'autre. Elle m'a classé, rangé, trié dans "l'amitié", et c'était là, à vie.
Et le pire, c'est qu'elle a toujours été là pour moi, comme une vraie amie. Elle était gentille, elle me conseillait, et ça, c'était encore plus dur. Parce que je voyais tout ce qu'on aurait pu être, ce qu'on aurait pu vivre, mais j'étais en dehors, comme une ombre qui attend d'être enfin vue.
Je me rappelle aussi de la fois où j'ai tenté sur le ton de l'humour, de la fois où je lui ai dit, un peu maladroitement : "Tu sais, Laurianne, j'ai toujours eu un peu plus que de l'amitié pour toi." Elle m'a regardé, m'a pris par les épaules, et avec un sourire un peu triste, elle m'a répondu : "Célestin, je te vois vraiment comme un ami. C'est tout. Et ça, ça ne changera pas."
Ce moment-là, je crois que c'était la fin. Je me suis rendu compte qu'elle avait comprit que ce n'étais pas de l'humour et cela m'amène aussi à la conclusion qu'elle savait très bien que j'étais amoureux... Alors oui, c'était la fin. La fin de tout. Parce que j'ai compris, en un instant, qu'il n'y aurait jamais de place pour moi dans sa vie, autre que celui que j'étais. L'ami qui n'a rien plus.
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
La fin
Mais la vraie fin, elle est arrivée bien plus tard, quand j'ai commencé à remarquer que Laurianne se mettait progressivement à mettre de la distance après le lycée. Pas un gros truc, pas de scène tragique, ni de déchirure soudaine. Non, c'était presque imperceptible au début. Une absence dans les discussions, un silence dans ses messages, un petit manque d'intérêt dans ses réponses. C'était comme un fil qu'on tire tout doucement, sans qu'on s'en rende vraiment compte, et tout à coup, tout se défait, tout s'effondre. Il n'y a pas eu de rupture brutale, pas de drame… juste une lente érosion de ce qui nous liait.
Laurianne a toujours été… un rayon de soleil. Elle avait cette énergie qui pouvait illuminer une pièce. Ce sourire, ce rire contagieux, cette façon d'être partout à la fois, avec ses amis, avec sa vie qui semblait déborder de possibilités et de joie. Et moi, ben, moi je suis resté là. Tout seul, comme un poids mort dans le coin à me branler toute la journée dans ma chambre. Elle a juste… continué son chemin. Moi je l'ai vue, petit à petit, s'éloigner, s'épanouir ailleurs, dans une vie où je n'avais plus de place.
Elle a commencé à s'entourer de nouveaux amis. Des gens qui étaient plus intéressants que moi, des gens qui avaient des vies plus riches, plus excitantes, des gens qui savaient, eux, vivre. Et moi, j'étais là, dans mon coin, à rôder autour de son Facebook, comme un spectateur pathétique de la vie des autres. Parce que c'est tout ce que j'avais. Elle vivait, moi je n'étais rien (et ça n'a pas changé)... Je crois que c'est là que j'ai commencé à trainer sur ce forum, seul lieu où je trouve finalement des gens comme moi.
Je voyais ses photos. Ses photos de soirées, de voyages en Europe, de concerts, de barbecues avec ses amis, de nuitées improvisées dans des hôtels à l'autre bout du monde. Tout ça, c'était son monde. J'imagine qu'elle baisait à sa guise aussi, et cela me rendait encore plus malade. Moi, je regardais tout ça avec une tristesse infinie. J'étais comme un sauveur raté, un observateur dans une fiction dont le seul rôle était de regarder la prospérité de celle avec qui je partageais ma vie sans jamais y participer. Il m'arrivait même, pitoyable que j'étais, de fermer les yeux très fort pour me mettre en scène et m'imaginer avec elle dans ses soirées.
Elle a commencé à s'éclater. Elle vivait sa meilleure vie. De la musique, de l'alcool à gogo, des barres de rires, des moments partagés avec ceux qui comptaient, ceux qui étaient là, ceux qui pouvaient l'emmener dans des endroits que je ne connaîtrai jamais. Et moi, ben, moi j'étais là. Dans mon premier appartement pourri, devant mon écran, à la regarder vivre. Parce qu'au fond, c'est ça le problème. Je ne faisais pas partie de son monde. Et qu'au lieu de me bouger et l'oublier, je restais là, dans un petit coin d'Internet, à voir sa vie dérouler sans moi.
Elle n'avait même plus besoin de moi. Elle vivait sa vie d'étudiante, entourée de gens qui avaient des rêves à réaliser, des projets, des ambitions. Et moi, je me réveillais chaque jour dans le même coin. Toujours seul. Toujours dans mon métier sans avenir, toujours à ruminer mes échecs. Je n'avais même pas de projets, pas d'objectifs. Elle, elle avait tout, et moi, je n'avais que cette impression horrible de n'avoir rien construit, d'être vide.
C'était la déchirure. Chaque photo qu'elle postait, chaque sortie, chaque événement où elle était présente, c'était un coup de poignard. Parce que je savais que je n'avais rien d'autre que ces éclats de sa vie à regarder. Rien d'autre.
Mais je sais... J'ai cette certitude dans les tripes, que plus jamais elle ne reviendra vers moi et Laurianne, elle me dévore encore aujourd'hui. Mais finalement, c'est pas plus mal, parce que, franchement, si je faisais le bilan, qu'est-ce que j'ai à offrir ? Rien. J'ai fait une fac de lettre, j'ai perdu mon temps à écrire un livre dont personne ne veut. Je suis mauvais dans mon domaine, moche et pauvre.
Conclusion
Aujourd'hui, il m'arrive de revenir traîner sur ses réseaux sociaux, j'ai eu envie de lui écrire plusieurs fois pour cracher tout ce que j'avais à dire mais je n'ai jamais eu la force. J'ai l'impression de ne plus déprimer autant qu'avant (je suis sous traitement, forcément, ça aide)... Et j'ai peur de replonger plus bas encore que j'ai pu l'être en renouant avec elle... En tout cas, elle est célib de ce que je crois comprendre, elle était avec un mec mais toutes les photos où ils apparaissaient tous les deux ont été supprimées donc j'en déduis que...
C'est mesquin mais ça m'a soulagé un peu de voir que sa vie connaissait elle aussi quelques déboires, même si je devine son train de vie de yes-life au regard de ce que je vois dans son fil facebook, insta, etc...
Je me dis que si un jour, elle m'envoie un message... Je sauterais sur l'occasion pour lui dire que je n'arrive pas à l'oublier et que malgré elle, elle a détruit ma vie... Détruit tous mes espoirs d'être heureux un jour avec une femme car aucune d'elle ne m'apparaît aussi belle qu'elle...
Kuroro954
il y a 25 jours
RuskiaIrak
il y a 25 jours
Chaud le pavé.
+ Si tu laisses une meuf te détruire c'est que t'iras jamais nulle part dans la vie khey, faut passer au dessus de ça parce que ça va te bouffer et t'empêcher d'avoir une chance d'être heureux je sais de quoi je parle.
C'est arrivé une fois et ça arrivera de nouveau surement, même si t'es convaincu d'être tombé sur la bonne et que t'es convainc qu'elle t'aime, tout peut changer du jour au lendemain.
C'est la vie. Et si tu te laisse briser par ça ça te détruiras.
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
Chaud le pavé.+ Si tu laisses une meuf te détruire c'est que t'iras jamais nulle part dans la vie khey, faut passer au dessus de ça parce que ça va te bouffer et t'empêcher d'avoir une chance d'être heureux je sais de quoi je parle.
C'est arrivé une fois et ça arrivera de nouveau surement, même si t'es convaincu d'être tombé sur la bonne et que t'es convainc qu'elle t'aime, tout peut changer du jour au lendemain.
C'est la vie. Et si tu te laisse briser par ça ça te détruiras.
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PseudoJetabIe20
il y a 25 jours
BoutCaquet
il y a 25 jours
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
C'est une fic ou du vécu ?
Malheureusement vécu
Yoopee
il y a 25 jours
un truc un peu bête à dire mon cher clef à molette
si tu es autant attaché, essaie au moins d'utiliser ça pour essayer de te construire une vie enviable
imagine qu'avec un peu de chance, elle soit disponible et répondre à tes messages il faut que tu aies construit une vie qui vaille la peine qu'elle se dise qu'il y a peut-être quelque chose à construire avec toi ?
juste baver dessus ça t'apportera rien sauf une mesure d'éloignement et un diagnostic d'érotomane
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
Résumé : un puceau érotomane fait une fixette depuis la cinquième sur une fille juste parce qu'elle lui a parlé gentiment. Elle l'a bien sûr friendzoné depuis le premier jour et lui raconte ses histoires de fion avec ses Chads. Il se fait des scénars de zinzolax dans sa petite tête de pucelard dans lesquels il devient son sauveur et ils baisent ensemble. Un jour il lui avoue à demi-mots ses sentiments et elle lui affirme clairement qu'il est prisonnier de la friendzone à tout jamais. Après le lycée Laurianne devient yeslife et dégage le puceau qui fréquente alors ce forum et devient un khey puisqu'il a compris que cette meuf serait toujours mieux sans lui et qu'il devait donc abandonner ses fantasmes de "Célestin sauveur". Alors Célestin tenta d'accepter son sort comme il le pouvait, même si c'était pas tous les jours facile, surtout lors de ses longues branlettes dans le noir, le sol jonché de feuilles de sopalin. Alors maintenant que Laurianne est célibataire, il veut tenter sa chance et lui avouer à nouveau tout ce qu'il a au fond de son petit coeur de Céléstin, même s'il sait qu'il n'a aucune chance avec cette yeslife en tant que pucelard dépressif zéro tout.
Très bien résumé
JeanCalvitie12
il y a 25 jours
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
un truc un peu bête à dire mon cher clef à molettesi tu es autant attaché, essaie au moins d'utiliser ça pour essayer de te construire une vie enviable
imagine qu'avec un peu de chance, elle soit disponible et répondre à tes messages il faut que tu aies construit une vie qui vaille la peine qu'elle se dise qu'il y a peut-être quelque chose à construire avec toi ?
juste baver dessus ça t'apportera rien sauf une mesure d'éloignement et un diagnostic d'érotomane
J'aimerais beaucoup, mais c'est trop tard. J'ai fait un cursus de merde et j'ai aucun avenir dans mon domaine.... J'ai pensé à avoir une vie de yes-life pour publier plein de trucs sur mes réseaux mais le hic c'est que j'ai vraiment plus aucun ami (j'en ai jamais eu beaucoup de toute façon).
Pour moi c'était la solution ultime parce que quelque part c'est classe de dire que je suis un artiste sans pognon. Certaines filles aiment.
Newfag0jours
il y a 25 jours
Kevin2burnes
il y a 25 jours
Pas lu mais quelques rappel pratique pour toi :
Toutes
Juste ton tour
Bah sors
Valerie-Hayer
il y a 25 jours
Je lis j'espère juste que t'es pas un incel haineux si tu l'es pas courage mais je réécrirai un truc après là c'est juste pour upper ton topic (en espérant que tu sois pas incel )
Vraiment pas, j'ai aucune haine vis à vis des femmes. Je considère que je porte le poids de mon propre échec.
D'une part parce que je n'ai jamais réussi à la charmer... Et d'autre part parce que je n'ai jamais su l'oublier et tirer un trait sur elle. Sans parler de ma passivité pour parvenir à me reprendre en main.
Valerie-Hayer
il y a 25 jours