[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
PubliusOvidius
il y a 5 mois
Stop
PubliusOvidius
il y a 5 mois
Wililefrid
il y a 5 mois
PubliusOvidius
il y a 5 mois
_Arawn_
il y a 5 mois
Fiasco Turpinied je ne suis pas d'accord à voir ce que va donner cette filature + la vidéosurveillance d'ici lundi
Quand au choix actuel je ne vois pas comment l'un puisse être mauvais, je reste cependant convaincu que le deux était le plus intéressant de part la famille Samain et ses liens avec le milieu qui concerne notre enquête.
JumoMalaisFic
il y a 5 mois
Au top ! Même pas eu besoin de voter
J'ai rattrapé tous les chapitres mon cher Publius
Turpinier il a vraiment la tête de l'emploi. D'ailleurs les agents ont pas profité de l'interrogatoire pour voir si gaucher ou droitier ? Je pense qu'à un moment il faudra aussi creuser auprès des deux Samain.
Question horsujet je sais pas si tu y as déjà répondu: cette enquête est le fil principal de la fic, ou bien ça consistera en plusieurs épisodes de mini-enquêtes comme celle-là avec les mêmes protagonistes?
Wistiqwam
il y a 5 mois
Ma théorie sur Barrios c'est qu'elle est divorcée, avec une tragedie personnelle genre enfant mort ou bien famille proche. C'est ce qui fait que sa maison lui est insupportable à cause des souvenirs
Et je reste intimement convaincu que la présence de Celestin dans la brigade est due à un complice du meurtrier qui l'a mis là pour desorienter et faire perdre du temps aux policiers honnêtes.
Peut-être le légiste par exemple.
Dark-63
il y a 5 mois
360matt
il y a 5 mois
A condition que tu ne lâche pas la fic, contrairement aux autres auteurs dans ma bio,
Sinon, tu seras la prochaine Léa Vacquerie
IppoentReformed
il y a 5 mois
Sweet aujourd'hui?
skient38
il y a 5 mois
Sweet
IppoentReformed
il y a 5 mois
Sweet
bannilachance
il y a 5 mois
hop hop hop la sweet ou 2 sucres
Selucide
il y a 5 mois
hop hop hop la sweet ou 2 sucres
360matt
il y a 5 mois
Sweet or threat
KateLi
il y a 5 mois
sweetax
360matt
il y a 5 mois
Et on lève la paaaatte...
PubliusOvidius
il y a 5 mois
- Je suis en train de penser à un truc, Barrios...
- Quoi ?
- Tu fais quelque chose samedi en fin de journée ? On pourrait aller se prendre un verre avec Gréville.
- ... Oui, pourquoi pas ? C'est une bonne idée.
CHAPITRE 21 : IN VINO VERITAS
Arrivé le premier, vous prenez place à la banquette murale d'une table dans un angle du bar, près d'une grande baie vitrée. Les bruits et les odeurs du lieu vous ramènent à votre première soirée ici avec la brigade de Cortero. Un vieil homme est au juke-box qui fut le point d'orgue de votre soirée. Il y choisit une musique. C'est un doux jazz qui élance ses premières notes, accompagnant parfaitement l'ambiance de cette fin de journée. Vous regardiez par la fenêtre les gens passer, songeant à ce qu'ils doivent être et à ce qui les meut en cet instant, lorsque vous êtes arraché à vos pensées par une main sur votre épaule.
- Bonjour Célestin.
- Salut, Barrios. Tu as trouvé facilement ?
- Oui, ç'a été. Tu n'as pas trop attendu ?
- Non, je venais d'arriver.
Elle prend place à vos côtés sur la banquette, laissant face à vous les deux chaises vides. Vous voyez s'ouvrir à nouveau la porte du bar et un homme et une femme y entrer, heureux de s'abriter des morsures du vent hivernal. Ils semblent rapidement chercher quelqu'un parmi les clients. L'homme tourne enfin son visage dans votre direction et vous salue de la main en vous reconnaissant.
De derrière lui se détache une femme blonde aux cheveux mi-longs, plus petite que lui, qui tient ses mains sur son ventre. Elle est de ces figures dont la douceur de caractère a poli les traits.
- Lisa, je te présente le capitaine Alice Barrios et le major Célestin Chancla. Capitaine et major, je vous présente ma femme, Lisa.
Elle vous sourit et vous tend une main que vous lui serrez avec bonhomie.
Vous cherchez à comprendre ce qui égaye tant Barrios. En examinant la physionomie du couple, vous remarquez que ce que vous preniez pour un vêtement ample de Lisa était en réalité une grande écharpe qui abritait avec soin un troisième être. Bien dissimulé dans l'entrelacs de tissus et de motifs, il fallut qu'il dévoile de lui-même son visage poupon à vous pour que vous le remarquiez. Ses deux grands yeux ronds observaient Barrios avec fascination et sérieux. Elle semblait l'impressionner. Il tourna ensuite la tête vers vous et fit résonner le bref rire des bambins égayés.
- Je crois que tu lui plais.
- À qui Chancla ne plaît-il pas ?
- Nous nous sommes résignés à son pourvoir de séduction.
- N'abusez pas...
- Asseyez-vous, surtout qu'il doit commencer à faire son poids à cet âge.
Le couple vient prendre place sur les deux chaises laissées libres.
- Je suis désolé, je ne reste pas longtemps, mais je voulais rencontrer les collègues de Lucien.
Elle tourna ses yeux bleus vers vous.
- Je te remercie pour l'invitation d'ailleurs.
- C'était normal.
- Vous prenez quelque chose ?
- Un jus d'abricot pour moi, s'il te plaît.
Lucien s'empresse de se relever.
- Ne te dérange pas, Barrios, je vais y aller. Qu'est-ce que vous voulez ?
- Un demi pour moi.
- Un kir, s'il te plaît, et ... attrape.
Vous lancez votre portefeuille à Gréville qui se dirige ensuite vers le comptoir. Tandis que Barrios et vous échangiez des regards avec le bambin égayé de découvrir deux nouveaux visages, Lisa vous interpelle.
- Vous êtes une brigade assez jeune finalement. Quel âge as-tu Célestin ?
- 25 ans.
- Et toi... Alice, c'est ça ?
- Oui. J'ai 36 ans aujourd'hui.
- Oh, mais c'est ton anniversaire ?
L'incompréhension se fait sentir sur le visage du capitaine.
- ... J'avais cru que tu l'avais su et que c'était la raison de ton idée de nous inviter ici.
- Euh...
Lucien interrompt votre air ahuri en venant retrouver sa chaise. Il vous redonne votre portefeuille.
- Chéri, tu savais que c'était l'anniversaire de ta collègue ?
- Comment ça ?
- Mais... aucun de vous ne le savait ?
Gréville vous regarde et lit dans vos yeux votre muet désemparement.
- Non, pourquoi on le saurait ?
Lisa lui frappe l'épaule de la paume de la main.
- Mais vous n'êtes pas possible ! Vous passez vos semaines ensemble, parfois même des week-ends, et vous ne savez pas ça depuis le temps. Je la plains de vous avoir pour collègue. Bon anniversaire en tout cas, Alice.
- Ce n'est rien et merci. Moi-même, je ne trouve pas cela très important. Et puis, ils ont d'autres qualités.
- C'est peu de le dire.
Le barman se présente avec vos commandes sur un plateau. Une fois la distribution faite, Lisa prend son verre et le lève.
PubliusOvidius
il y a 5 mois
Le capitaine fait une moue gênée tandis que Gréville et vous suivez Lisa dans son initiative. Vous portez ensuite vos verres à vos lèvres et les reposez. Votre attention se perd sur le petit bras potelé qui tente d'attraper sans se faire remarquer les cheveux blonds de sa mère. Les doigts s'articulent en vain vers une mèche trop courte pour être atteinte. Vous souriez en le regardant faire sans suivre la discussion et perdez la notion du temps. C'est une question de Lisa qui vous extirpe de votre observation.
- Et toi Célestin, tu as quelqu'un en ce moment ?
- Alors euh... Ça fait un petit moment que...
- ...
- Ça viendra. C'est toujours lorsqu'on s'y attend le moins que ça arrive.
- Pourtant, ça fait un bout de temps que je n'attends plus grand-chose.
- Et toi, Alice ?
- Je... J'ai été avec quelqu'un pendant plusieurs années, mais je l'ai quitté.
- Ah... Je pense que je vais arrêter de faire ma curieuse, je mets tout le monde mal à l'aise.
Lisa regarde sa montre.
- Oh, c'est déjà cette heure-là ! Je dois déjà vous laisser, ma sœur va bientôt arriver chez nous.
Elle se lève de sa chaise avant de la glisser sous la table.
- C'était un plaisir de vous rencontrer. On se voit tout à l'heure, chérie.
Lisa baisse son regard sur l'enfant caché sur son ventre.
Comme s'il avait compris ce qu'on lui demandait, le fils de Lucien et Lisa tend sa paume dans votre direction et paraphe ce geste d'un gazouillis de joie. La jeune femme ajuste l'écharpe pour mieux protéger l'enfant du froid avant de sceller son départ par un baiser chaste sur les lèvres de son mari. Gréville, Barrios et vous la regardez quitter le bar puis commencer de remonter la rue.
- Elle a l'air très gentille.
- Et ton fils semble être un petit numéro. Comment s'appelle-t-il ?
- Valentin. C'est vrai que tout parait facile avec elle. J'avais plein d'appréhensions et de craintes comme c'était notre premier, mais elle les a dissipés dès que je l'ai vu le tenir dans ses bras. Elles ne sont jamais revenues depuis.
- Vous devez être des parents géniaux.
Après quelques courts échanges badins et une nouvelle tournée, l'inspiration vient à vous manquer à tous les trois pour alimenter la discussion. C'est finalement Gréville qui rompt l'accord tacite de ne pas parler de l'enquête.
- Pas de nouvelles du brigadier ?
- C'est encore un peu tôt. Laisse-lui une ou deux nuits blanches supplémentaires et son numéro s'affichera sur mon téléphone.
- Je l'espère, car l'enquête interne n'ira pas assez vite pour que nous ayons à temps les enregistrements. Dauroy nous demandera un coupable bien avant.
- Nous avons une limite pour l'attraper ?
- Le plus tôt est le mieux, et c'est la population qui nous le rappellera de plus en plus. Surtout s'il continue de tuer.
- Je sens bien la piste du père Turpinier de toute manière. Il était près de la scène de crime et nous a menti. C'est lui.
- Remontons jusqu'à ces caméras et nous en aurons le cœur net.
- ... Il y a un moyen de secours dans le cas où nous ne les obtenons pas.
- Ah oui ?
- Nous pourrions obtenir les données GPS de sa voiture.
- Il nous faut un mandat pour ça.
- Nous pouvons toujours les récupérer sans mandat et régulariser ça après grâce à ce que nous découvrirons.
- Non. Nous risquons seulement de rendre les données inutilisables contre lui. On remontera jusqu'aux caméras, c'est tout.
- Hum...
Gréville se renfrogne et termine son verre. Il sort de sa poche son téléphone que vous venez d'entendre vibrer et lit sa notification.
- Je suis désolé, je vais devoir vous laisser. Lisa a besoin de moi. Je vous recommande la même chose en partant.
- Tu ne devrais pas...
- Ça me fait plaisir. Passez une bonne fin de journée. On se voit lundi.
Barrios et vous saluez Gréville lorsqu'il quitte la bar après avoir réglé sa commande. Le barman se dirige vers vous avec deux verres pleins qu'il échange avec les trois verres vides de la précédente tournée. Vous buvez tous les deux en silence. Le soleil se fait rasant et inonde votre table de la lumière dorée du crépuscule. Barrios, le regard perdu dans les lumières du juke-box, repose son verre.
- Je sais qu'il y a une question que tu veux me poser.
- Non, pas du tout.
Vous la regardez, attendant qu'elle vous rende votre attention, ce qu'elle ne fait pas. C'est avec un visage impassible et toujours tourné vers la salle qu'elle reprend une gorgée dans l'attente de votre question. Vous finissez par vous résigner.
- ... Pourquoi tu travailles si tard ?
- Parce que nous avons beaucoup de travail.
- Tu sais que ce n'est pas ça que je te demande.
- ...
Elle repose son verre qu'elle a déjà quasiment terminé et fait un signe au barman.
PubliusOvidius
il y a 5 mois
Vous reportez vos yeux sur votre propre verre et le finissez d'un trait. Manou vous apporte deux nouveaux verres pleins. Barrios se saisit du sien et prend une nouvelle gorgée.
- C'est mon travail, c'est ma place.
- Oui, mais tu pourrais aussi rentrer chez toi un peu plus souvent, pour te reposer. Lucien m'a dit qu'il t'était arrivé de passer la nuit au bureau.
Sans que ses yeux aient quitté le juke-box, ses traits s'étaient alourdis, accablés par les pensées qui envahissaient son esprit. Elle prenait cette expression que vous lui aviez déjà vue lorsque seule elle se laissait aller à ses réflexions et idées intérieures. Il s'agissait de moments introspectifs que vous deviniez désagréables.
- L'appartement qu'ils m'ont donné, je ne l'aime pas.
- Tu peux peut-être en demander un autre.
- ...
- ... Tu ne m'as jamais dit d'où tu étais avant ta mutation ?
La réponse qui aurait dû aider votre question à empêcher le silence de s'imposer ne vint pas.
- Je vois que ça te dérange, changeons de sujet.
- J'étais dans le sud de la France. J'ai demandé à être mutée car il n'y avait plus rien pour moi là-bas. Je pensais me trouver un nouveau chez-moi en déménageant, mais... pourquoi il y aurait eu quelque chose de plus pour moi ici que là-bas ? Le vide n'est pas autour de nous, il est en nous.
- ...
Elle avait répondu cela avec une fermeté nonchalante, avec le ton déterminé du cynique, et conclu sa sentence en ôtant à son verre une nouvelle gorgée de bière.
- Quand je rentre dans mon appartement, je ne me sens pas chez moi. Là-bas, il n'y a rien, seulement le silence des murs et... Qu'est-ce que je hais ces murs.
- Tu viens d'arriver. Il te faut peut-être un temps pour t'adapter.
Ses yeux se déportent sur le soleil couchant qui baignait jusque-là de ses ultimes rayons son visage et fait désormais briller ses yeux. Elle avait à nouveau ce regard singulier que vous lui aviez trouvé le premier jour.
- C'est plus compliqué que ça. La vérité, c'est que j'ai demandé à être mutée pour fuir la vie que j'avais ratée. Maintenant, je fais ce qu'il me reste : mon boulot. Et je me dis que c'est finalement déjà pas mal.
La tournure de la discussion vous décontenance et vous cherchez les mots justes.
- ... Tu sais, j'ai pas mal de soirées libres aussi. Si tu veux parfois faire un truc pour te changer les idées...
Elle baisse ses yeux sur vous et corrige sa moue pensive pour un amabile sourire de reconnaissance.
- C'est gentil, Chancla, mais je n'ai pas besoin d'être aidé ou que l'on me fasse la charité. Je me construis un équilibre à partir de ce que j'ai en ma possession aujourd'hui. C'est ce que nous devons tous faire.
- ... Je comprends.
Une pensée vient étirer un peu plus son sourire.
- Et puis, t'entendre parler jeu-vidéo m'a un peu inquiétée sur ce que tu fais de ton temps libre.
- Ce n'est pas ce que tu crois.
- Je ne crois rien, je déduis, comme dirait quelqu'un que nous connaissons bien.
- C'est notre métier.
Elle pince ses lèvres d'amusement à votre réponse, puis laisse retomber ses yeux sur son verre presque vide.
- Je pense que nous devrions rentrer, ce serait mieux.
- Tu as raison.
Vous finissez vos verres et vous dirigez vers le comptoir pour que Barrios puisse régler vos dernières consommations. Ceci fait, vous franchissez la porte du bar et retrouvez le vent glacé qui vient aussitôt vous brûler les joues. Les éclairages de la ville finissaient de prendre le pas sur le jour mourant. Barrios enfouit le bas de son visage dans son écharpe de laine et son épais manteau.
- Bonne soirée, capitaine.
- Bonne soirée Célestin.
- Et bon anniversaire.
Vous ne pouvez voir de son visage occulté que ses yeux se plisser pour exprimer sa gratitude avant qu'elle ne vous tourne le dos pour prendre le chemin de son appartement. Vous la regardez s'éloigner dans la nuit s'avançant tandis que le vent vous porte l'écho de ses pas, jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin de la rue. À votre tour, vous prenez la direction de votre domicile.
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Le lundi matin, vous vous retrouvez tous dans le bureau de Barrios pour organiser la journée autour d'une assiette de cookies préparés par la femme de Lucien pour l'anniversaire du capitaine.
- Alors, comme je m'y attendais, notre agent de surveillance favori m'a appelé ce matin. Je vais donc aller écouter ce qu'il a à me dire.
- Et qu'a donné la filature de Turpinier ?
- Rien, il n'a pas bougé de chez lui. Le commissaire a parlé de la suspendre pour ne pas mobiliser en vain des hommes le jour de l'An. J'ai essayé de m'y opposer, mais je crois que c'est peine perdue. Vous avez quelque chose pour aujourd'hui de votre côté ?
- J'ai un voisin des Martin que je voudrais aller voir, Daniel Bodein, un photographe. Je voudrais essayer de reconstruire l'itinéraire d'Emilie avant son décès.
- D'accord, et toi Célestin ?
1) Vous demandez à accompagner Barrios.
2) Vous demandez à accompagner Gréville.
3) Vous resterez éplucher la liste des condamnés pour crime ou délit à caractère sexuel de la région pour chercher d'éventuelles similitudes avec votre affaire.
4) Vous irez voir le graphologue pour tenter de faire accélérer son analyse.
PubliusOvidius
il y a 5 mois