[Fic] Le jour où 95% de la population s’est évaporée
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Vous allez vers le garage et trouver la voiture à sa place. Votre téléphone n'a pas vibrer de la journée pour signaler un message de votre mère mais vous y jetez un œil quand même. Sans surprise, aucun message.
Vous l'appelez et, faute de réponse vous lui laissez un message.
Vous avez quand même faim ! Alors vous décidez de faire un peu à manger, éco+ et marque repère son vos mots d'ordre.
Une fois rassasier, vous retournez dans votre chambre et relancez directement votre jeu. Pas le temps d'attendre il faut que vous terminiez cette journée avec une certaine avance sur vos adversaires.
Vous savez que vous avez l'avantage, puisque ces derniers sont situés à l'autre bout du monde, merci la Fibre et les serveurs coréen aya
Bien entendu vous ne discutez avec personne puisque de toute façon aucun d'entre eux ne parle votre langue, mais il faut dire que pour un serveur aussi vide le nombre de message reste impressionnant.
Le soir arrive et vous décidez de prendre une pause bien méritée après avoir enfin construit votre base.
En descendant, vous vous rendez compte que quelque chose ne vas pas. Votre mère n'est toujours pas là, aucune réponse à votre message, rien. Vous décidez de la rappeler mais toujours aucune nouvelle.
Vous criez dans votre maison afin que votre mère vous entende mais aucun réponse. Pire, vous vous rendez compte d'une chose en faisant cela.
Vous n'aviez pas prêtez attention depuis ce matin mais il n'y a aucun bruit, ni dans la maison, ni dans la rue. Vous habitez pourtant en bordure de ville et dans un lotissement fort peuplé, alors pourquoi tout est si calme.
Vous vous dirigez vers votre télévision, votre cœur battant la chamade pour une raison que vous ignorez. Quelque chose ne va pas et vous le sentez.
Vous allumez la télévision et tombez sur une chaîne d'information.
Et vous entendez des mots qui resterons gravés dans votre mémoire à vie, ce moment, ce que vous voyez. Vous ne le savez pas encore, mais vôtre vie va basculer à ce moment précis. Une voix robotique annonce ces mots sur un fond bleu.
- Ceci n'est pas un exercice. Ceci n'est pas un exercice. Veuillez rester chez vous. Si des personnes autour de vous ont disparues, ne sortez pas les chercher. La loi martiale est appliquée dans tout le pays à partir de 19h ce soir. Des informations vous seront données d'ici peu. Ceci n'est pas un exercice. Cec-
Vous regardez votre télévision, le regard dans le flou essayant de comprendre le flux intense d'informations qui passe dans votre tête.
Que ce passe t-il ? Pourquoi maman n'est plus là ? Où sont les personnes disparues dont parles la voix à la télévision ?
Vous vous levez et regarder par la fenêtre, la ville à côté de chez vous n'émet pas la lumière habituelle dans le ciel. Il semble qu'elle soit plongée dans le noir.
Vous regardez votre montre, l'heure indiquée est 22 heures.
Vous voulez sortir dehors pour chercher votre mère, elle est peut être elle même aller prêté son aide à la recherche de personne disparue, gentille comme elle est.
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 1 : La recherche
Vous sortez de votre maison, de toute façon vous n'avez rien fait de mal et si vous croisez les forces de l'ordre vous pouvez toujours passé pour une personne au courant de rien.
Ainsi donc vous commencez à marcher dans votre rue et remarquez directement que toutes les voitures de vos voisins sont dans leur garage. Vous allez directement toquer chez eux, mais aucun ne répond.
Votre cœur s'accélère au fur et à mesure que votre recherche progresse.
Vous jetez sans cesse des regards vers votre téléphone dans l'espoir d'y voir un message ou un appel.
Oh et puis merde, vous commencez à trottiner dans votre rue jusqu'à la quitter. Votre regard se dirigeant vers la place centrale du lotissement. Vous vous mettez en plein milieu du rond-point. D'ici, vous pouvez voir les maisons du lotissement entier du fait de la surélévation dû à la butte sur laquelle vous êtes posté.
Lentement, mais sûrement, la nuit commence à tomber. Vous continuez vos recherches dans les différents quartiers de votre lotissement, mais rien n'y fait.
Vous ne croisez aucune âme qui vive.
Essoufflé, vous tombez à genoux sur le trottoir. Des larmes commencent à couler le long de vos joues.
Tout semble être comme dans un rêve, ou un cauchemar en l'occurrence…
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Vous vous relevez et commencez à rentrer chez vous. Avec un peu de chance votre mère est partie plus loin et rentrera aujourd'hui ou demain. Vous séchez vos larmes, vous gardez espoir.
La nuit est totalement tombée quand vous arrivez dans la rue de votre maison.
Soudain un bruit vous fais vous retournez, vous laissant tout juste le temps de voir une ombre disparaître derrière une voiture à l'arrêt.
Vous êtes si surpris et en même temps heureux de voir quelqu'un que vous aller directement vers la voiture.
Au fur et à mesure que vous vous approchez, vous entendez un petit gémissement suivi d'un frottement sur le sol qui indique que la personne fait le tour de la voiture du côté inverse de votre arrivée.
Vous froncez les yeux, pourquoi cette personne ce cache elle de moi ? Vous faites le tour plus rapidement que cette personne et malgré l'obscurité vous pouvez voir un visage inconnu.
- M-Me fais pas de mal ! J'ai rien sur moi !
Vous restez bouche bée, devant vous ce tiens une jeune fille. Elle a environ votre âge et semble assez apeurée. Elle a un beau visage qui ne vous laisse pas indiffèrent ! Elle tient dans sa main une batte de baseball que tend vers vous dans un geste défensif.
- A-avance et t'es mort ! Je r-rigole pas !
- Calme-toi je te veux pas de mal !
Vous reculez d'un pas pour prouver votre bonne foi et enchaînez
- Je cherche juste ma mère, je vais pas te voler ou t'agresser
Elle lâcha brièvement sa poigne sur la batte avant de la resserrer et se releva en se frottant la jambe de l'autre main.
- Avec tes conneries je me suis fait mal !
- Mais je t'ai rien fais c'est toi que te cache, et puis pourquoi tu te caches déjà ?
- Silence ! Je t'ai vu courir partout depuis tout à l'heure alors je suis sortie de chez moi pour t'observer !
Vous la regarder avant de regarder la rue autour de vous, éclairée simplement par les lampadaires.
- Je n'ai croisé personne, et ce qu'ils disent aux infos m'a bien fait peur. J'ai l'impression que tout est vrai…
- Mes parents ne sont plus chez moi, j'ignore si ils sont partis mais…
Ses yeux devinrent humide, mais elle leva la tête vers le ciel et pris une grande inspiration
- J'ai aucune foutue idée de ce qu'il ce passe, mais une chose est sûr, beaucoup de personnes ont disparues…
Elle n'avait pas tort, vous n'aviez croisé personne depuis votre départ de votre maison. Tout le lotissement semblait vide et vu le silence qui pèse sur les alentours, la ville entière semblait l'être. Encore une fois, vous deviez lutter pour ne pas tomber en larme.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png
- Bon écoute, tu cherches ta mère et moi mes parents. Demain on continue les recherches ensembles !
Pendant un instant, votre cerveau n'analyse pas les informations. Même dans cette situation, cela vous semble fou. Une fille comme elle qui propose à un nolife comme vous de se retrouver ? Jamais vous ne l'auriez pensé.
Après le contexte fait que… Non, vous devez vous ressaisir ! Votre mère est sûrement dans les environs, l'aide d'une seconde personne ne vous fera pas de mal !
- O-ok, mais pas de menace avec une batte demain hein, j'ai pas envie de finir à l'host-.. ah bah nan du coup…
Elle rigola tout en baissant sa batte
- T'es pas très futé toi, ok pour la batte ! Même lieux à 9 heures. Et ne soit pas en retard sinon…
Elle fronça les sourcils, mais dit après s'être repris
- … Sinon je t'éclate les dents !
- Ok ok ! Tranquille quand même ! Bon va pour 9h !
Elle me salua avant de quitter la rue en trottinant, sa batte dans les mains. Vos yeux s'attardant rapidement vers son c... Wow pas maintenant !
Vous rentrez dans votre maison, fermez la porte. Votre maison parait si vide d'un coup, si triste…
Sans même avoir mangé, vous vous dirigez dans votre lit et fermez les yeux. Votre esprit tourne à cent mille à l'heure mais la fatigue accumulée durant la journée finis par vous endormir.
La dernière chose qui vous vient en tête avant de dormir est une image de votre mère… puis vous sombrez.
PifouLeChien
il y a 5 mois
Le chapitre avec le choix a sauté, il y avait un mot interdit?
C'est inspiré par une série non? Je ne me souviens plus du nom
PROLISSOU2
il y a 5 mois
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Up
SirGion
il y a 5 mois
sweet
PROLISSOU2
il y a 5 mois
up
Korochiku
il y a 5 mois
Le chapitre avec le choix a sauté, il y avait un mot interdit?
C'est inspiré par une série non? Je ne me souviens plus du nom
C'est pas Last Man on Earth?
PROLISSOU2
il y a 5 mois
C'est pas Last Man on Earth?
Un peu à la Seuls aussi
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 2 : La recherche (partie 2)
Vous vous réveillez assez tôt, il faut dire que vous étiez extenué hier soir.
Vous prenez un petit déjeuner et vous habillez rapidement. Vous quittez la maison après être aller voir si votre mère était revenue durant la nuit.
Vous avancez dans la rue, l'air ambiant est assez chaud pour que vous puissiez sortir dès 9h en tenue décontractée. Un simple tee-shirt un peu punk et un jean. Honnêtement, votre garde-robe n'est pas vraiment très développée !
Vous attendez donc votre nouvelle connaissance, assis sur le trottoir devant l'endroit où vous vous étiez rencontrés hier soir. Dans le voisinage, rien ne semble avoir bougé depuis. Vous notez une drôle d'odeur dans l'air qui vous donne légèrement envie de tousser. Mais cela vous passe au fur et à mesure que vous vous plongez dans vos pensées.
D'ailleurs, vous ne vous souvenez même pas lui avoir demandé son nom dans la foulée, ni d'ailleurs lui avoir donné le vôtre. En tout cas elle n'a pas l'air très méchante.
Quelques minutes passent et vous la voyez enfin apparaître au bout de l'allée, sa batte toujours avec elle.
- Ohé du bateau ! T'es dans la lune à force d'attendre ? Sympa le tee-shirt !
- Oh m-merci et non je réfléchissais.
- Sans rire ? bon alors on commence par quel côté ?
- J'aurais bien voulu savoir ton nom dans un premier temps en fait, je m'appelle Célestin et toi ?
- Mia ! J'avais zappé de te le demander tellement j'étais focus sur la situation excuse moi !
- Pas de soucis ! Pour te répondre, autant commencer par l'hôpital. Avec un peu de chance on pourrait y croiser quelqu'un…
- Oh l'hôpital… Bon je te suis alors ! C'est pas trop loin à pied ?
Vous levez un sourcil en voyant la réaction de Mia, elle semble avoir eu une vague de tristesse dans ses yeux avant de reprendre son expression joyeuse.
- Non ça devrait aller, pas besoin de marcher trop longtemps
En même temps vous ne contiez pas partir trop loin vu que vous ne s'aviez rien de ce qu'il ce passait depuis hier, et de toute façon vous vous voyez difficilement vous taper 20 bornes avec votre endurance.
Après avoir marché sans encombre jusqu'à la sortie du lotissement, vous partez en direction du centre hospitalier de la région. Sur le chemin vous êtes toujours surpris par l'étrange calme qui règne. Vous qui étiez habitué au bruit de moteurs au lointain, vous voilà dans le silence total. Cela n'est pas pour autant que négatif.
Ce calme est assez reposant si on enlève le côté oppressant de la situation…
Alors qu'il ne vous reste qu'une dizaine de minutes de trajet à pied, vous tombez sur une scène assez choquante. Une voiture brûlée, enfoncée dans un arbre. Mia vous jette un regard qui en dit long, elle est aussi craintive que vous.
- Tu penses qu'il reste quelqu'un à l'intérieur ?
- Et pourquoi pas toi ? J'en ai aucune envie !
- Parce que tu es l'homme dans la situation !
- Ca marche quand vous voulez ça hein
Vous vous chiez dessus à l'idée de trouver un corps. Vous êtes une flipette, vous n'avez jamais été fan de jeux ou de films d'horreur. Cette situation à l'air pourtant tout droit sortie d'un Resident Evil ou autre jeu flippant du genre.
Vous faites le tour de la voiture calcinée et jetez un coup d'œil par le trou béant qu'a laissé la fenêtre, brisée sous la chaleur de l'incendie. Mais à votre grande surprise, aucun cadavre. Il semblait pourtant que la portière fût restée fermée…
- Évidemment, les secours ont dû emmener la ou les personnes après l'accident !
- Enfin si tenté qu'il y ai des secours…
- Tu es trop négatif Célestin !
- Je n'arrive pas à voir le positif vu la situation… Tu y arrives toi ?
- Bien sûr que j'y arrive ! Il le faut bien, et puis on a aucune raison pour le moment de craindre le pire !
Elle ferma les yeux une seconde pour réfléchir et dis
- Ne penses qu'à l'instant présent. Maintenant nous allons à l'hôpital, ce qui arrive après arrivera après.
- Aller ! Continuons notre chemin !
Après ce petit contre-temps, vous voilà devant l'hôpital. Le bâtiment, normalement très animé, est ici vide. Aucun bruit, aucun mouvement. L'ambiance est très lugubre, vous mettant mal à l'aise. Sur le toit, de nombreux oiseaux sont penchés au-dessus du vide, vous regardant d'un drôle d'air.
Les voitures sont toujours sur les places de parking, figées dans un dernier instant silencieux. Un vent chaud souffle assez fort ici. L'hôpital étant sur une des hauteurs de la ville, vous pouvez avoir une vue dégagée sur les rues et les lieux centraux.
Vous serrez des poings en voyant la scène devant vous, et Mia fait un pas en arrière en lâchant une sorte de petit cri.
La ville qui s'étend devant ne ressemble en rien à ce quelle a pu être. A plusieurs endroits, des incendies rongent des bâtiments. Vous voyez d'ici la gare au Nord de votre lotissement laissant de grands panaches de fumée dans le ciel. Et soudaine cela vous revient, l'odeur étrange devant chez vous était dû à l'incendie de la gare.
- Merde, les flammes pourraient atteindre le lotissement !?
- Impossible, l'autoroute est située entre la gare et le lotissement. Le feu ne passera pas
Mia regarda encore quelques secondes la ville en silence avant de se retourner et de se diriger vers l'hôpital.
- Allons y, l'hôpital est grand et nous avons encore du temps. Mais moins je passe de temps ici mieux c'est, je déteste cet endroit…
Sans poser de question, vous quittez la ville des yeux et partez tous les deux vers l'hôpital. Le bâtiment massif et austère ne vous donne pas non plus vraiment envie d'y passer des heures…
Mia et vous finissez pas rentrer dans l'hôpital.
-- Plus loin, dans l'hôpital--
Un homme s'avance dans les couloirs en traînant de la jambe droite. Un revolver dans la main gauche et des boites de médicaments dans la main droite. Il s'assit sur une chaise avant d'ouvrir une des boites en déchirant avec sa bouche l'emballage et d'avaler les gélules à l'intérieur.
Il entendit au loin un bruit de porte et leva les yeux dans sa direction, se leva, et se dirigea silencieusement vers l'entrée de l'hôpital.
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pseudonndispo
il y a 5 mois
bon chapitre 2 continue comme ça khey !
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 3 : La recherche (partie 3)
A l'intérieur de l'hôpital, vous arrivez à l'intérieur d'un grand hall d'entrée. La lumière de l'extérieur permet de voir l'intérieur même si il semble que le courant ne passe plus ici. Des documents traînent sur le sol un peu partout, une chaise roulante est postée en plein milieu de l'entrée, face à vous.
- Et ben bonjour l'accueil… Il n'y a l'air de n'y avoir personne ici …
- T'inquiète pas Célestin je suis certaine que l'on va trouver quelque chose qui puisse nous aider dans notre recherche.
vous regardez le fond du hall, plongé dans l'obscurité loin des fenêtres du hall. Si l'ambiance dehors vous mettait mal à l'aise, vous êtes complétement déstabilisé par la lourdeur du lieu une fois à l'intérieur. Tout semble si irréel. Un lieu si remplie d'habitude qui se retrouve si vide d'un coup. Un frisson parcours votre colonne vertébrale.
Mia s'avance directement vers la zone sombre et s'engouffre plus loin dans le bâtiment.
- Et bah alors je savais pas que tu étais une poule mouillé !
Son comportement vous tape légèrement sur le système, pourquoi est elle aussi piquante avec vous. Après tout vous non plus vous n'avez pas choisit de finir seul dans votre ville.
Vous continuez de marché dans les couloirs de l'hôpital, souvent dans l'obscurité. Par chance votre téléphone a pu charger durant la nuit.
- Tu trouves pas ça étrange que notre lotissement ait encore de l'électricité alors que le reste de la ville semble plongée dans le noir ?
- Je me posait la même question hier soir, et je n'ai pas la réponse pour le moment. J'irais faire un tour dans mon pâté de maison histoire de trouver pourquoi
- C'est pas plus dérangent pour le moment en même temps, mon PC m'attends chez moi
Vous pensez déjà au fait de pouvoir discuter avec les clés sur votre forum favoris
- Crétin, si nous avons un moyen d'accès à l'électricité, nous pouvons faire bien plus que juste aller sur un ordinateur ! Nous pourrions avoir de la lumière, pouvoir manger chaud et plein d'autres applications plus utiles !
- Ta façon de me parler commence à me gonf-
Un bruit lourd venait de résonner non loin de votre couloir, comme un gros bruit de porte qui s'ouvre. Vous regardez Mia durant un instant, et sans même avoir communiqué, commencez à vous dirigez vers le bruit. Mais à peine avez vous fait un pas que Mia vous retiens par la manche.
- Attends, même si nous voulons retrouver du monde, rien ne nous dit que nous n'avons pas à faire à une sorte d'attaque alien ou je ne sais pas quoi !
- T'es totalement cramée du bulbe ma parole ! Tu as trop regardé de film non ?
- Mais écoute moi, si il y a bien quelque chose que les films catastrophes m'ont appris, c'est que les humains sont souvent les plus dangereux ! Comme dans La Mort qui marche !
Chapitre 3 : La recherche (partie 3)
A l'intérieur de l'hôpital, vous arrivez à l'intérieur d'un grand hall d'entrée. La lumière de l'extérieur permet de voir l'intérieur même si il semble que le courant ne passe plus ici. Des documents traînent sur le sol un peu partout, une chaise roulante est postée en plein milieu de l'entrée, face à vous.
- Et ben bonjour l'accueil… Il n'y a l'air de n'y avoir personne ici …
- T'inquiète pas Célestin je suis certaine que l'on va trouver quelque chose qui puisse nous aider dans notre recherche.
vous regardez le fond du hall, plongé dans l'obscurité loin des fenêtres du hall. Si l'ambiance dehors vous mettait mal à l'aise, vous êtes complétement déstabilisé par la lourdeur du lieu une fois à l'intérieur. Tout semble si irréel. Un lieu si remplie d'habitude qui se retrouve si vide d'un coup. Un frisson parcours votre colonne vertébrale.
Mia s'avance directement vers la zone sombre et s'engouffre plus loin dans le bâtiment.
- Et bah alors je savais pas que tu étais une poule mouillé !
Son comportement vous tape légèrement sur le système, pourquoi est elle aussi piquante avec vous. Après tout vous non plus vous n'avez pas choisit de finir seul dans votre ville.
Vous continuez de marché dans les couloirs de l'hôpital, souvent dans l'obscurité. Par chance votre téléphone a pu charger durant la nuit.
- Tu trouves pas ça étrange que notre lotissement ait encore de l'électricité alors que le reste de la ville semble plongée dans le noir ?
- Je me posait la même question hier soir, et je n'ai pas la réponse pour le moment. J'irais faire un tour dans mon pâté de maison histoire de trouver pourquoi…
- C'est pas plus dérangent pour le moment en même temps, mon PC m'attends chez moi
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- Crétin, si nous avons un moyen d'accès à l'électricité, nous pouvons faire bien plus que juste aller sur un ordinateur ! Nous pourrions avoir de la lumière, pouvoir manger chaud et plein d'autres applications plus utiles !
- Ta façon de me parler commence à me gonfl-
Un bruit lourd venait de résonner non loin de votre couloir, comme un gros bruit de porte qui s'ouvre. Vous regardez Mia durant un instant, et sans même avoir communiqué, commencez à vous dirigez vers le bruit. Mais à peine avez vous fait un pas que Mia vous retiens par la manche.
- Attends, même si nous voulons retrouver du monde, rien ne nous dit que nous n'avons pas à faire à une sorte d'attaque alien ou je ne sais pas quoi !
- T'es totalement cramée du bulbe ma parole ! Tu as trop regardé de film non ?
- Mais écoute moi, si il y a bien quelque chose que les films catastrophes m'ont appris, c'est que les humains sont souvent les plus dangereux ! Comme dans La Mort qui marche !
Vous rigolez un instant, mais progressivement votre sourire s'efface. Est-ce l'ambiance qui règne dans l'hôpital ou bien les paroles de Mia qui commencent à vous mettre le doute. Et si il fallait aussi se méfier des rencontres que l'on pouvait faire ? Et si Mia avait raison ? Si des aliens ou d'autres bestioles pouvaient être derrière tout ça, il valait mieux ce cacher d'elles nan ?
Un nouveau bruit, plus proche que le précèdent, vous sortis de vos réflexions.
- Bon ok, va pour jouer la carte de la méfiance. Mais si ça a l'air safe, tu me laisse faire derrière d'accord ?
- Deal ! Maintenant à couvert !
Vous finissez par vous cachez dans un casier chacun après avoir fait un tour à 360 degrés autour de vous. Vous êtes à l'étroit mais avez assez de place pour bougez et mettre vos yeux juste devant l'ouverture qui scie l'avant du casier, vous permettant de voir légèrement le couloir plongée dans une semi obscurité.
A l'autre bout du couloir, une ombre apparait et se poste à l'intersection entre le couloir d'où elle vient. Elle avance péniblement jusqu'au centre du couloir avant de regarder derrière elle. Et vous pouvez enfin voir le visage de la personne qui se tiens devant vous.
Un homme asiatique d'une cinquantaine d'années, la jambe entourée d'un bandage couvert de sang, s'avance vers la porte menant plus loin vers le hall d'entrée. Il pousse un gémissement au moment de la pousser. Vous rester perplexe par l'état de sa jambe, mais surtout il y a un détail qui vous a fait avoir un frisson dans le dos. L'homme avait un petit pistolet à la main, un vrai pistolet.
Le bruit qui faisait l'homme en avançant résonnait dans le couloir. Vous reteniez tant bien que mal votre respiration durant quelques instants jusqu'à ce que vous évaluez que celui-ci était assez loin pour sortir du casier. Mia vous imita.
- J'ai bien vu ce que j'ai cru voir ?!
Elle chuchotait pour ne pas se faire remarquer par l'homme, même si celui-ci semblait déjà loin maintenant.
- U-Un pistolet, un vrai de vrai !
- Je savais qu'il fallait que l'on soit méfiant, celui-ci ne me dis rien qui vaille…
- Mais il sait possiblement ce qui est arrivé aux disparus, le lui demander pourrait être une bonne option.
- Hello Einstein, il a un flingue, un flingue bordel !
- Il avait l'air blessé, il lui peut être servie pour ce défendre contre quelque chose…
- On a pas d'arme avec nous Célestin, si il décide de tirer sans réfléchir c'est terminé. On est pas dans un jeu vidéo
Vous serrez des dents. Pour qui vous prend elle ? Vous êtes pas le plus à même de parler de déconnexion de la réalité, mais vous savez encore reconnaitre un danger de mort. Et son air de je-sais-tout commence sérieusement à vous courir sur le haricot.
- Il est peut-être plus effrayé qu'autre chose, si l'on s'y prend bien ça peut le faire !
L'homme semblait revenir dans votre direction, et tout en poussant un objet lourd, vous entendiez un râle prononcé dans une langue étrangère. Si vos années de nolife KJ vous ont apportées quelque chose, c'est bien de pouvoir reconnaitre une langue asiatique. On dirait du japonais …
Mia vous attrapa le bras avant de vous regarder directement dans les yeux d'un air sérieux.
- Je te suis comme convenu, mais si une merde arrive par ta faute attend toi à être seul dedans.
PROLISSOU2
il y a 5 mois
La porte devant vous s'ouvrit lentement sous le poids de l'homme au pistolet, vous laissant directement face à lui. Chacun de son côté du couloir comme dans un Western. Lui avec son pistolet, vous avec la pauvre batte de baseball de Mia. La tension d'en l'air était palpable, l'homme vous dévisageait du regard sans rien dire.
Son accent était assez typé asiatique. Vous étiez certain d'avoir entendu un accent semblable dans des animés
- Attendez! On… on n'est pas là pour foutre le bordel.
L'homme plissa les yeux, méfiant, mais son arme tremblait légèrement. Sa douleur, combinée à l'épuisement, semblait rendre son geste moins assuré.
Elle s'avança malgré votre tentative de la retenir.
- Vous avez besoin d'aide, pas vrai ?
Il émit un rire court et amer. Son regard vous perçait de long en large.
- Et vous croyez que vous allez m'aider ? Deux gamins perdus dans ce foutu cauchemar ?
Mia croisa les bras, ignorant l'arme pointée vers vous deux.
- Écoutez, on est aussi paumés que vous, mais si vous avez une arme et que vous êtes toujours en vie, c'est qu'on a peut-être des choses à s'apporter.
Vous étiez visiblement mal à l'aise avec sa franchise directe.
L'homme sembla hésiter. Il scruta vos visages, cherchant sans doute à évaluer si vous étiez une menace. Finalement, il abaissa légèrement son arme, sans pour autant la ranger.
- C'est quoi votre deal ? Vous me suivez depuis combien de temps ?
- Depuis à peine deux minutes, répondit Mia, haussant les épaules. On vous a entendu. On cherche… des gens. Des survivants.
L'homme soupira lourdement et jeta un regard à sa jambe ensanglantée.
- Vous avez un kit de soin ? De l'alcool, des compresses ?
- Non, répondit elle simplement. Mais on peut chercher. Vous saignez beaucoup, et si vous tombez dans les pommes, personne ne pourra vous sortir d'ici.
Il grinça des dents, réalisant qu'elle avait raison.
- Trouvez moi ça. Mais si vous tentez quoi que ce soit…
Il agita son arme pour bien souligner ses paroles. Vous et Mia acquiescèrent en silence. Avant de vous éloigner à la recherche de matériel médical, Mia murmura à votre oreille :
- Et voilà, maintenant il nous tient par les tripes.
Vous soupiriez, mais il était trop tard pour reculer.
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PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 3 : La recherche (partie 3)
A l'intérieur de l'hôpital, vous arrivez à l'intérieur d'un grand hall d'entrée. La lumière de l'extérieur permet de voir l'intérieur même si il semble que le courant ne passe plus ici. Des documents traînent sur le sol un peu partout, une chaise roulante est postée en plein milieu de l'entrée, face à vous.
- Et ben bonjour l'accueil… Il n'y a l'air de n'y avoir personne ici …
- T'inquiète pas Célestin je suis certaine que l'on va trouver quelque chose qui puisse nous aider dans notre recherche.
vous regardez le fond du hall, plongé dans l'obscurité loin des fenêtres du hall. Si l'ambiance dehors vous mettait mal à l'aise, vous êtes complétement déstabilisé par la lourdeur du lieu une fois à l'intérieur. Tout semble si irréel. Un lieu si remplie d'habitude qui se retrouve si vide d'un coup. Un frisson parcours votre colonne vertébrale.
Mia s'avance directement vers la zone sombre et s'engouffre plus loin dans le bâtiment.
- Et bah alors je savais pas que tu étais une poule mouillé !
Son comportement vous tape légèrement sur le système, pourquoi est elle aussi piquante avec vous. Après tout vous non plus vous n'avez pas choisit de finir seul dans votre ville.
Vous continuez de marché dans les couloirs de l'hôpital, souvent dans l'obscurité. Par chance votre téléphone a pu charger durant la nuit.
- Tu trouves pas ça étrange que notre lotissement ait encore de l'électricité alors que le reste de la ville semble plongée dans le noir ?
- Je me posait la même question hier soir, et je n'ai pas la réponse pour le moment. J'irais faire un tour dans mon pâté de maison histoire de trouver pourquoi
- C'est pas plus dérangent pour le moment en même temps, mon PC m'attends chez moi
Vous pensez déjà au fait de pouvoir discuter avec les clés sur votre forum favoris
- Crétin, si nous avons un moyen d'accès à l'électricité, nous pouvons faire bien plus que juste aller sur un ordinateur ! Nous pourrions avoir de la lumière, pouvoir manger chaud et plein d'autres applications plus utiles !
- Ta façon de me parler commence à me gonf-
Un bruit lourd venait de résonner non loin de votre couloir, comme un gros bruit de porte qui s'ouvre. Vous regardez Mia durant un instant, et sans même avoir communiqué, commencez à vous dirigez vers le bruit. Mais à peine avez vous fait un pas que Mia vous retiens par la manche.
- Attends, même si nous voulons retrouver du monde, rien ne nous dit que nous n'avons pas à faire à une sorte d'attaque alien ou je ne sais pas quoi !
- T'es totalement cramée du bulbe ma parole ! Tu as trop regardé de film non ?
- Mais écoute moi, si il y a bien quelque chose que les films catastrophes m'ont appris, c'est que les humains sont souvent les plus dangereux ! Comme dans La Mort qui marche !
Vous rigolez un instant, mais progressivement votre sourire s'efface. Est-ce l'ambiance qui règne dans l'hôpital ou bien les paroles de Mia qui commencent à vous mettre le doute. Et si il fallait aussi se méfier des rencontres que l'on pouvait faire ? Et si Mia avait raison ? Si des aliens ou d'autres bestioles pouvaient être derrière tout ça, il valait mieux ce cacher d'elles nan ?
Un nouveau bruit, plus proche que le précèdent, vous sortis de vos réflexions.
- Bon ok, va pour jouer la carte de la méfiance. Mais si ça a l'air safe, tu me laisse faire derrière d'accord ?
- Deal ! Maintenant à couvert !
Vous finissez par vous cachez dans un casier chacun après avoir fait un tour à 360 degrés autour de vous. Vous êtes à l'étroit mais avez assez de place pour bougez et mettre vos yeux juste devant l'ouverture qui scie l'avant du casier, vous permettant de voir légèrement le couloir plongée dans une semi obscurité.
A l'autre bout du couloir, une ombre apparait et se poste à l'intersection entre le couloir d'où elle vient. Elle avance péniblement jusqu'au centre du couloir avant de regarder derrière elle. Et vous pouvez enfin voir le visage de la personne qui se tiens devant vous.
Un homme asiatique d'une cinquantaine d'années, la jambe entourée d'un bandage couvert de sang, s'avance vers la porte menant plus loin vers le hall d'entrée. Il pousse un gémissement au moment de la pousser. Vous rester perplexe par l'état de sa jambe, mais surtout il y a un détail qui vous a fait avoir un frisson dans le dos. L'homme avait un petit pistolet à la main, un vrai pistolet.
Le bruit qui faisait l'homme en avançant résonnait dans le couloir. Vous reteniez tant bien que mal votre respiration durant quelques instants jusqu'à ce que vous évaluez que celui-ci était assez loin pour sortir du casier. Mia vous imita.
- J'ai bien vu ce que j'ai cru voir ?!
Elle chuchotait pour ne pas se faire remarquer par l'homme, même si celui-ci semblait déjà loin maintenant.
- U-Un pistolet, un vrai de vrai !
- Je savais qu'il fallait que l'on soit méfiant, celui-ci ne me dis rien qui vaille…
- Mais il sait possiblement ce qui est arrivé aux disparus, le lui demander pourrait être une bonne option.
- Hello Einstein, il a un flingue, un flingue bordel !
- Il avait l'air blessé, il lui peut être servie pour ce défendre contre quelque chose…
- On a pas d'arme avec nous Célestin, si il décide de tirer sans réfléchir c'est terminé. On est pas dans un jeu vidéo
Vous serrez des dents. Pour qui vous prend elle ? Vous êtes pas le plus à même de parler de déconnexion de la réalité, mais vous savez encore reconnaitre un danger de mort. Et son air de je-sais-tout commence sérieusement à vous courir sur le haricot.
- Il est peut-être plus effrayé qu'autre chose, si l'on s'y prend bien ça peut le faire !
L'homme semblait revenir dans votre direction, et tout en poussant un objet lourd, vous entendiez un râle prononcé dans une langue étrangère. Si vos années de nolife KJ vous ont apportées quelque chose, c'est bien de pouvoir reconnaitre une langue asiatique. On dirait du japonais …
Mia vous attrapa le bras avant de vous regarder directement dans les yeux d'un air sérieux.
- Je te suis comme convenu, mais si une merde arrive par ta faute attend toi à être seul dedans.
La porte devant vous s'ouvrit lentement sous le poids de l'homme au pistolet, vous laissant directement face à lui. Chacun de son côté du couloir comme dans un Western. Lui avec son pistolet, vous avec la pauvre batte de baseball de Mia. La tension d'en l'air était palpable, l'homme vous dévisageait du regard sans rien dire.
Son accent était assez typé asiatique. Vous étiez certain d'avoir entendu un accent semblable dans des animés
- Attendez! On… on n'est pas là pour foutre le bordel.
L'homme plissa les yeux, méfiant, mais son arme tremblait légèrement. Sa douleur, combinée à l'épuisement, semblait rendre son geste moins assuré.
Elle s'avança malgré votre tentative de la retenir.
- Vous avez besoin d'aide, pas vrai ?
Il émit un rire court et amer. Son regard vous perçait de long en large.
- Et vous croyez que vous allez m'aider ? Deux gamins perdus dans ce foutu cauchemar ?
Mia croisa les bras, ignorant l'arme pointée vers vous deux.
- Écoutez, on est aussi paumés que vous, mais si vous avez une arme et que vous êtes toujours en vie, c'est qu'on a peut-être des choses à s'apporter.
Vous étiez visiblement mal à l'aise avec sa franchise directe.
L'homme sembla hésiter. Il scruta vos visages, cherchant sans doute à évaluer si vous étiez une menace. Finalement, il abaissa légèrement son arme, sans pour autant la ranger.
- C'est quoi votre deal ? Vous me suivez depuis combien de temps ?
- Depuis à peine deux minutes, répondit Mia, haussant les épaules. On vous a entendu. On cherche… des gens. Des survivants.
L'homme soupira lourdement et jeta un regard à sa jambe ensanglantée.
- Vous avez un kit de soin ? De l'alcool, des compresses ?
- Non, répondit elle simplement. Mais on peut chercher. Vous saignez beaucoup, et si vous tombez dans les pommes, personne ne pourra vous sortir d'ici.
Il grinça des dents, réalisant qu'elle avait raison.
- Trouvez moi ça. Mais si vous tentez quoi que ce soit…
Il agita son arme pour bien souligner ses paroles. Vous et Mia acquiescèrent en silence. Avant de vous éloigner à la recherche de matériel médical, Mia murmura à votre oreille :
- Et voilà, maintenant il nous tient par les tripes.
Vous soupiriez, mais il était trop tard pour reculer.
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PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 4 : La Recherche (partie 4)
L'homme au pistolet se tenait derrière vous tandis que vous marchiez dans les couloirs de l'hôpital. Il lui arrivait de lâcher de temps en temps un râle de douleur ou de jurer en japonais. Vous étiez très tendu, essayant de ne pas faire de geste brusque susceptible de l'énerver. Sa première action après vous avoir menacé fut de demander à Mia de poser sa batte.
- Faites pas les cons avec moi et je vous ferais pas de mal…
Sa demande consistait à chercher une série de médicaments bien précis dans certaines pièces de l'hôpital. Le plus dur étant de trouver ces dites pièces. Mia gardait le silence tout comme vous. Elle paraissait pourtant assez sereine pour une situation pareille. Vos mains tremblaient légèrement durant la fouille dans les tiroirs de l'hôpital, vous étiez décidément vraiment trop nerveux et cela accrocha le regarde Mia qui posa une main sur votre épaule en vous souriant légèrement.
Cela vous calma légèrement mais surtout réveilla quelque chose en vous. Un sentiment qui noua votre gorge et leva un poids sur vos épaules. Vous ne pouviez le décrire mais cela vous fit un grand bien et vous permis de vous concentrer sur votre tâche. Vous contiez bien la remercié plus tard.
Au bout d'un moment, il semble que vous ayez récupérer assez de médicament pour l'homme au pistolet. Ce dernier baissa son arme devant vous
- Ok, on est bon… Désolé les gosses, j'aime pas vous menacer mais je suis dans une situation qui me laisse que peu de choix.
Avant que vous ayez le temps d'ouvrir la bouche, Mia s'avance légèrement et dit
- Votre jambe semble mal en point, nous pouvons vous aidez si vous voulez…
Vous lui jetez un regard remplie d'incompréhension, pourquoi est elle si ouverte à l'aider elle qui voulait avant l'éviter à tout prix ?
- … à condition que vous nous donnez certaines informations avant
- Et si je ne peux pas répondre ? Ou si mes réponses ne vous plaisent pas ?
- Vous avez le flingue, pas nous…
- Bien vu, comme je vous ais dis, ne jouez pas les cons avec moi et tout le monde s'en sortira sans bobo… Je vous écoute
- Savez vous ce qui est arrivé aux personnes dans cet hôpital, et dans la ville en général ?
- Je… J'ai vu ce qu'il c'est passé… Enfin en partie…
- J'étais dans cet hôpital, j'ai eu un … accident… J'étais sur le point d'être pris en charge, à demi conscient.
Il avala sa salive, visiblement assez choqué par ce qu'il avait vu.
- Ils ont simplement disparues…
Vous vous avancez comme Mia, vous ne comprenez pas ce que dit l'homme.
- Comme je le dis, ils étaient là et la seconde il n'y avait plus personne. Sans un bruit, sans même avoir le temps de faire un cri.
Vous êtes sonné, vous n'avez pas l'impression qu'il ment. Il a l'air au contraire plus que sérieux.
Vous parlez sans réfléchir, s'il ne ment pas, votre mère… Non… Il ne peut pas en être ainsi.
- Comme vous l'avez dit, j'ai le pistolet et aucune raison de vous mentir. Je vous raconte ce que j'ai vécu, c'est tout… Il faut cependant noter que j'étais dans les vapes et que je n'ai rien vu de très précis…
Mia vous regarda, ses yeux trahissaient son combat intérieur pour ne pas fondre en larmes sur l'immédiat.
Vous n'étiez pas mieux, vous reculez légèrement afin de vous asseoir.
- Il semble que certaines personnes ne sont pas disparues, j'ai vu un groupe de voyous venir à l'hôpital et mettre le bordel sans aucune raison. Certains ont l'air de devenir fous…
- Alors il y a d'autres survivants ?…
Mia passa sa main dans ses cheveux, elle regarda rapidement l'extérieur avant de dire
- Et votre pistolet ? D'où vient il ?
- Je l'avais déjà sur moi comme défense
Mia laissa la réponse planée, vous froncez les sourcils. Pourquoi avait il une armée sur lui dans un pays où le port d'arme n'est pas légal ? vous lui auriez bien posé la question si des bruits de moteurs ne vous avaient pas sorti de votre réflexion.
L'homme se pencha vers la même fenêtre que Mia
- Oh merde, ils sont de retour…
Vous vous penchez aussi à la fenêtre. C'est alors que vous voyez un groupe de voitures foncer vers l'hôpital, la musique à fond. Elles s'arrêtent dans un dérapage et des personnes de tout âge en sortent, notamment des jeunes. Tous ont comme points commun de porter des armes sur eux. Certains avec des pistolets et d'autres avec des couteaux, haches et autres armes blanches. Ils hurlent de rire et s'avancent rapidement vers l'entrée de l'hôpital.
- J'ai eu affaire à eux hier après-midi, la discussion est presque impossible avec eux et ils semblent prendre un malin plaisir à foutre le bordel là où ils vont
- Ils pourraient nous faire du mal ?
- Aucune idée, ils se sont contentés de me mettre un avertissement hier de ne pas recroiser leur route. Qui sait ce dont ils sont capables…
- Autant bouger le plus rapidement alors… Vous nous suivez ?
L'homme au pistolet leva un sourcil dans ma direction
- Vous voulez que je vous suive après vous avoir menacé au pistolet ?
- Ces gens ne m'inspirent aucune confiance et vous êtes blessé, vous laisser ici serait vous condamner. Et puis quitte à n'être plus beaucoup, autant ce serrer les coudes…
Ces dernières paroles vous firent mal car elles signifiaient beaucoup de choses.
- Je suis d'accord, c'est le mieux que l'on puisse faire. En échange de notre coopération vous pourriez nous protéger avec votre pistolet
L'homme regarda son arme avant de tourner son regard vers vous.
- Votre proposition tient la route, mais je reste quand même sur mes gardes, pas d'entourloupes…
- Vous inquiétez pas, on mord pas… Au fait je m'appelle Mia, et voici Célestin
- Je m'appelle Takeshi. Bon nous devons nous diriger vers l'arrière du bâtiment afin de trouver des voitures sans tomber sur cette bande de dégénérés.
Il se dirigea lentement vers la sortie de la pièce en boitant et jeta un coup d'œil dans le couloir
- J'ai eu le temps de connaître les lieux depuis hier… Suivez moi
Vous commencez à marcher derrière lui accompagné de Mia lorsque des hurlements de joie résonnent dans les couloirs. Ils ne sont plus très loin. Takeshi accélère le pas malgré sa jambe et traverse le couloir jusqu'à un escalier de secours.
- Nous descendons ici, après ça il y a un parking souterrain qui nous permettra de quitter les lieux
Mia n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un homme d'une trentaine d'années enfonça la porte au fond du couloir. Un pistolet dans la main, il s'avançait vers une pièce lorsqu'il tourna le regard vers vous.
- Me dit pas que c'est pas vrai ! Hey les gars le chinois est toujours là et il nous a ramené des gosses ! Il y a une gonzesse !
Vous et Mia ouvrez la porte de l'escalier de service à toute hâte lorsque deux autres hommes arrivent dans le couloir avec différentes armes blanches. Takeshi vous suit de près et émet un grognement lorsqu'il s'appuie sur sa jambe blessée.
C'est alors que vous entendez un coup de feu partir, la balle se logeant dans le mur là où deux secondes plus tôt se trouvait Takeshi. Vous accélérez donc la vitesse et commencez à descendre l'escalier de service.
Un second coup de feu fait voler en éclat la fenêtre de la porte de l'escalier lorsque celle-ci se referme.
Décidément elle alterne entre chieuse et aimable ! Mais à peine vous pensez à cela que l'un des hommes à votre poursuite enfonce la porte de l'escalier et commence à descendre aussi. Il est suivi d'un petit groupe derrière lui.
Vous arrivez dans le parking souterrain, la boule au ventre. Votre regard se tourne vers les voitures. Elles sont naturellement toutes fermées ! Cette idée est vraiment nulle !!
Takeshi entre dans le souterrain juste après Mia et se dirige vers une voiture au hasard avant de briser la fenêtre et d'ouvrir la portière de l'intérieur.
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Takeshi commence à manier les fils derrière le tableau de bord du véhicule après avoir préalablement arraché la pièce de plastique qui les cachait. D'un coup la voiture démarre.
- OK c'est bon ! Qui de vous deux sait conduire ?
Les bandits ouvrent la porte des escaliers avant de vous voir. Ils pointent leurs armes vers vous mais Takeshi fut plus rapide.
Un tir de son pistolet atteignit l'homme d'une trentaine d'années que vous aviez vu en premier en plein front, rependant le contenu de son crâne sur ses camarades derrière lui. Ceux-ci furent directement surpris et se jetèrent derrière certaines voitures.
- Alors ? Je ne peux pas conduire avec ma jambe, bougez-vous de choisir !
Mia et vous vous regardez dans les yeux
- J'ai pris des cours de conduite ! Foutez-vous à l'arrière !
Derrière les voitures, les bandits commençaient à reprendre du poil de la bête et sortir de leur couverture. C'est alors qu'un autre homme descendit depuis les escaliers de secours. Un homme qui portait un Colt à sa ceinture et une hache à la main. Il regarda le cadavre au sol et prit une mine dégoûtée. Cet homme transpirait le charisme, son autorité semblait absolue sur ses hommes.
- Hannibal, ils ont des armes ! Ils ont tués Boris ! Ils ess-
- Et pourquoi tu ne les arrêtes pas ?
Le sous-fifre sortit de sa cachette et tira directement un coup vers l'une des trois personnes qu'il poursuivait
Alors que vous vous installez dans la voiture, une nouvelle détonation a lieu et une belle se fige dans le mur à l'endroit précis où était votre tête juste avant.
Takeshi sortit sa tête et son bras de la voiture par la fenêtre et tira dans la direction des bandits.
- Mais ils sont fous ! Comment ont-ils pu dévier si vite en deux jours ?!
- Aucune idée ! Mais ce sont de véritables tueurs !
Mia recula la voiture d'un coup, rentrant dans le véhicule situé sur la place de parking derrière.
- Tu sais vraiment conduire ?!
- J'ai à peine commencé les leçons !
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pseudonndispo
il y a 5 mois
Encore une bonne suite, tu commences à développer un lore c'est cool !
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
Takeshi toujours aussi charismatique, même dans les fics
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Encore une bonne suite, tu commences à développer un lore c'est cool !
Cimer clé, j'espère que la suite va te plaire
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 5 : La recherche (Partie 5)
Vous vous tenez à ce que vous pouvez dans la voiture, tout semble être d'une lenteur exagérée autour de vous, des morceaux de verre et des balles volent devant votre visage. À votre droite, Mia, se penche en avant et se concentre pour sortir la voiture du parking souterrain. Takeshi est penché sur la banquette arrière et vise les bandits.
Votre cerveau à du mal à comprendre ce qu'il se passe. Tout va trop vite, le bruit des armes à feu dans le souterrain est beaucoup trop fort pour vous et le stresse de se prendre une balle et mourir vous empêche de réfléchir correctement.
Soudain Takeshi tire une nouvelle série de balle, les détonations qui suivent vous sortes de votre torpeur.
- Oh putain je crois que je vais vomir !
La voiture échappe à une énième salve avant de prendre un angle qui vous permet d'être à l'abris des tirs. Le véhicule fonce jusqu'à atteindre la sortie du parking. Lorsque vous arrivez à la lumière du jour, la bosse à l'entrée du souterrain fait légèrement voler la voiture lancée à pleine allure puis celle ci retombe mollement sur le sol avant de prendre la sortie de l'hôpital.
- Bien joué petite ! Tu t'es mieux débrouillé sur la fin !
Dans le parking souterrain, le silence régnait maintenant. Tous les bandits étaient alignés en son milieu, les mains dans le dos et la tête levée dans une position militaire. Hannibal marchait devant ses hommes, lentement, il tenait son arme en main.
L'homme en question, le sous-fifre qui avait directement visé Célestin, fit un pas en avant.
- Je ne pensais pas qu'ils allaie-
Hannibal approcha près de lui avant de lui mettre une droite digne des meilleurs forains de France. L'homme tomba raide sur le sol, totalement KO. Sans un bruit, deux autres hommes sortirent du rang et le soulevèrent avant de partir vers les escaliers de service.
- Je ne vous ai pas appris à être aussi mauvais… Nan mais sérieux aucun d'entre vous n'avez réussi à mettre la moindre balle ? Quelqu'un a vu quelque chose ?
Le silence régna dans le parking, les sous-fifres, incapables de tenir tête à leur chef, préférait baisser la tête.
Un homme s'avança. Il était habillé d'un uniforme militaire rappelant la première guerre mondiale, un masque à gaz sur le visage
- L'asiat était blessé Hannibal
- Bien Maxime… Bien… Contactez le Royaume des armes, je veux le plein, proposez leur nos services en échange…
Les hommes d'Hannibal se dispersèrent et partir remplir les missions qu'ils leur étaient assignées.
- Je vais vous retrouver bande de cons…
Votre voiture roulait maintenant tranquillement sur la route qui menait plus loin vers votre lotissement. Le silence régnait dans la voiture. Takeshi nettoyait lentement son arme avec un chiffon, Mia quant à elle étais focus sur sa conduite. La journée avait passé à une grande vitesse et elle touchait à sa fin. Takeshi regarda sa montre, elle indiquait qu'il était déjà 17h passé.
Et vous… Vous n'étiez plus que l'ombre de vous-même… L'enchaînement de la révélation sur la disparition de vos proches puis la fusillade avait eu raison de vos dernières résistances et vous étiez maintenant à la merci du craquage mental.
Mia s'engouffra dans l'allée de votre maison et s'arrêta sur le trottoir.
Takeshi semblait assez surpris et regarda autour de lui afin d'avoir une meilleure vision des bâtiments qui l'entouraient
- Effectivement, quasiment toutes les maisons sont vides hormis la mienne et celle de Célestin
En prononçant votre nom, elle tourna son regard vers vous et vit que vous n'aviez pas l'air connecté à la réalité.
- Trouvez vous une maison et installez vous dedans, j'imagine que c'est le mieux à faire.
- C'est tout bon pour moi. Désolé encore pour vous avoir menacé avec mon arme les jeunes …
- Ce n'est rien vous nous avez aidées après ça, tout est pardonné.
Takeshi sortie de la voiture et commença à marcher doucement pour ne pas forcer sur sa jambe. Il jetait des regards vers les maisons tour à tour afin de choisir la meilleure selon lui.
Mia le regarda partir quelques instants avant de tourner son regard vers vous, vous n'étiez pas descendu de la voiture. En conséquence, elle non plus.
Vous levez la tête vers elle, au bord des larmes.
- Tu devrais prendre du repos, si tu es réveillé ce soir retrouvons nous dehors afin de pouvoir discuté. Tu n'es pas en état pour le moment…
- Je… Oui effectivement… Je vais monter
- Fait attention à toi Célestin…
Vous sortez de la voiture et après un dernier salut à Mia, vous rentrez chez vous et partez vous couchez. La différence avec hier étant que vous choisissez d'aller dans le lit de votre mère. Des larmes vous viennent tandis que vous enfoncez votre tête dans son oreiller. À force de pleurer, la fatigue commence à vous atteindre et vous tombez dans un profond sommeil.
Votre camarade de classe, Kilian, vous scande ce mot depuis quelques jours. Il souhaite juste vous voir disparaître, comme beaucoup de vos camarades d'ailleurs.
Quelques jours auparavant :
Vous avez 12 ans à l'époque et venez de rentrer au collège quelques mois plus tôt. Vous êtes naturellement silencieux mais cela n'a pas l'air de plaire à votre classe qui préfère vous prendre comme bouc émissaire.
- Pauvre crétin, retourne chez toi tu n'as rien à faire ici !
- T'es vraiment pathétique comme gars !
- J'espère qu'il ne m'aime pas trop, mon seul plaisir serait de lui mettre un stop
Vous n'étiez pas le plus populaire en primaire mais au moins personne ne vous embêtait comme maintenant.
Ainsi votre camarade de classe Kilian passait ses journées à vous insulter, vous mettre des gifles devant ses copains et vous traquer quand vous décidiez de vous cacher. Il rend votre vie terriblement dure et vous empêche de dormir la nuit en vous menaçant de venir vous tuer comme Ça le clown, et vous savez que ce clown fait peur car vous avez vu le film quelque temps avant lorsque maman s'était endormie devant la télé et que vous en aviez profité pour le regarder discrètement.
En bref vous êtes vraiment dans une sale situation, en plus aujourd'hui c'est course de relais ce qui veut dire que vous aller courir dans la forêt derrière votre collège, et probablement seul vu que tous vos camarades vont courir entre amis. Le cours commence et vous devez suivre une série de balises afin de trouver des poinçons accrochés ici et là.
Après quelques minutes à courir tant bien que mal avec votre endurance à chier, vous décidez de ralentir le pas et marcher. C'est alors que vous l'entendez, Kilian arrive derrière vous et commence à crier.
- J'arrive Célestin ! Prépare toi à te prendre des baffes !
Vous le regardez, apeurer. Vous commencez à reculer
- N- Non s'il te plaît Kilian pas encore…
- Aller crétin, vient te prendre ta tarte quotidienne !
Vous décidez de faire un demi tour complet et de courir le plus rapidement possible. Mais très vite vous vous faites rattraper par un Kilian bien plus sportif que vous. Il tente de vous plaquer sur le sol mais quelque chose arrive, quelque chose qui va changer votre vie.
Vous faites un geste sur le côté au dernier moment dans un réflexe que vous ne vous savez pas capable de faire. Cela fait chuter directement Kilian contre une branche.
Pourquoi ne bouge t-il plus ?...
Vous vous approchez très lentement de lui, tremblant. Au moment où vous vous apprêtez à le secouer légèrement, il se retourne et attrape votre main. Vous pourriez être apeuré par cela si ce n'est pas autre chose qui sur le moment vous choque.
Kilian saigne sur la moitié du visage, son front ayant heurté une branche sur le sol il saigne abondamment.
Vous poussez un cri et arriver a retirer votre main. Kilian n'a plus beaucoup de force dans la main car trop sonné.
D'autres camarades de votre classe arrivent quelques secondes plus tard et vous voient en face de Kilian, inconscient et gisant au sol. Certains partent directement prévenir votre professeur d'EPS tandis que d'autres s'approchent de Kilian pour l'aider tant bien que mal.
Vous partez en courant, les larmes aux yeux et finissez par rentrer dans les vestiaires du collège.
- Célestin ! Où te caches tu donc !
Au moment où vous voyez votre professeur d'EPS entrer dans les vestiaires, votre vision se trouble et…
Vous vous réveillez en sueur dans votre lit, il fait sombre dehors et le réveil à côté de vous indique qu'il est 21h30. Vous vous levez et avancez lentement jusqu'à votre salle de bain, les yeux gonflés par vos lamentations avant de dormir.
Vous finissez par sortir de chez vous après vous être mis un coup de propre sur le visage. Le soleil est plus très loin du coucher et une lueur orangé parcours le ciel.
Vous vous retourner, surpris de voir Mia ici.
- Je t'avais dit que nous devions parler et si possible ce soir, alors oui je suis resté dans le coin
- Et tu voulais me parler de quoi ?
Vous levez un sourcil lorsqu'elle commence à partir sur la route.
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
mince elle a disparu, clé
PROLISSOU2
il y a 5 mois