[Fic] Le jour où 95% de la population s’est évaporée
pseudonndispo
il y a 5 mois
super l'op vite ma sweet
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 6 : La recherche (partie finale)
Vous suivez Mia jusque chez elle. Votre imagination commence à vous jouer de vilains tours. C'est la première fois que vous êtes invité chez une fille et ça vous stresse !
Il fait chaud en cette fin de journée, le silence qui pèse depuis deux jours maintenant couplé à ce soir d'été rend l'ambiance très étrange. Presque irréel.
- Montons, je veux te montrer quelque chose
Elle ouvrit sa porte d'entrée et vous fit monter directement à l'étage. Sa maison était assez spacieuse pour une préfabriquée de lotissement. L'intérieur était rempli de photos, meubles et autres décorations qui donnaient en temps normal de la vie à cette maison mais qui rappelait surtout aujourd'hui à quel point elle était vide.
Mia ouvrit la porte de ce qui se révéla sa chambre. OK là vous commencez vraiment à vous faire des idées !
Cette question vous ramena à la réalité.
- Non je ne crois pas pourquoi ?
- Nous allons monter sur le toit !
Elle ouvrit la fenêtre qui baignait doucement la chambre d'une couleur d'orange. Vous pouviez voir dans cet chambre une décoration assez classique avec un bureau, un lit et une simple armoire. Un bac à jouet rappelait une époque où Mia était une petite fille.
Elle vous prit la main et vous guida pour sortir dehors. Le contact avec sa peau vous fit légèrement frémir, un contact que vous n'aviez pas eu depuis combien de temps déjà ? Vous aviez oublié… Mia vous tira à l'extérieur.
Vous étiez sur le toit de sa maison, sur une partie de celui ci où la pente était assez peu raide et vous permettait donc de vos asseoir sans risque de tomber. Le soleil atteignait l'horizon dans sa globalité, laissant le ciel derrière vous bien plus sombre. Plus loin vers le nord, un grand volume de fumée montait dans les airs silencieusement. Vous vous asseyez à côté de Mia sans dire un mot en contemplant le ciel.
- Je viens souvent me poser ici quand j'ai besoin d'un peu de solitude. C'est bon d'avoir un coin rien qu'à soi.
- J'ai toujours été assez bien entourée quand j'étais au lycée, et même sans ça mes parents sont très protecteurs… enfin… étaient
Elle passa ses mains dans ses cheveux et prit une grande inspiration.
- Je pense qu'il faut faire le deuil de nos proches…
Vous tournez les yeux vers elle
- Ils ne sont plus là Célestin, que tu le veuilles ou pas… Nous sommes seuls ici… Tu as entendu ce qu'a dit Takeshi ? Et même s'il ment, nous n'avons croisé personne que nous connaissions auparavant…
- Mais ça fait seulement deux jours bordel !
Votre petite fantaisie avec vos idées déplacées était très vite passé maintenant. Vous regardiez Mia en la trouvant très naïve, elle qui prononçait un discours d'encouragement le matin même.
- Je préfère considérer mes parents comme morts… J'ai besoin de me concentrer sur autre chose
- Ah oui ? Qu'est ce qui peut-être plus important que retrouver nos proches Mia ?!
Elle prononça ce mot avec une tristesse plus forte encore…
- Il nous faut survivre… Même dans l'optique où ils sont en vie quelque part, ce n'est pas en attendant chez nous que cela va changer quelque chose…
- Dans un premier temps, la nourriture et la sécurité vont être nos premiers objectif. Il nous faut de quoi pouvoir tenir quelque temps. Par chance nous sommes entourés de maisons pleines de bouffe et situées dans un lotissement bien à l'écart de la ville. Je n'ai pas envie de retomber sur les types de tout à l'heure…
La capacité à mettre la situation de côté pour réfléchir et préparer un plan de Mia vous laissa bouche bée. Dans cette situation là, elle avait un charisme et une détermination qui lui donnait directement le statut de dirigeant.
- Je comprends ton point de vue… Je n'ai pas envie pour autant de faire la croix sur la survie de ma mère mais je comprends… Nous irons voir Takeshi pour lui en parler en espérant qu'il accepte de jouer le jeu.
Le soleil passa enfin derrière l'horizon, laissa peu à peu la lumière dans le ciel baisser à vue d'œil. Suite à votre phrase, il y eut un blanc de quelques secondes qui fut brisé par Mia
- Tu sait, c'est étonnant que nous ne nous soyons jamais rencontrés avant hier alors que nous vivons à moins de deux cents mètres d'écart… en d'autres temps nous aurions pu être ami avant la disparition de tout le monde
Cette phrase vous percuta de plein fouet, il vous sembla que durant un instant tout s'arrêta avant que votre cerveau ne refonctionne correctement.
- C-C'est normal… Je n'ai jamais été du genre à sociabiliser avec les gens autour de moi. Je suis souvent resté chez moi au lieu de sortir dehors et de voir du monde. Je ne profitais même pas de ma voir ma mère
- T'es un peu mon inverse finalement nan ? Ça fait plaisir que tu m'en parles en tout cas
La lumière dans le ciel. Il faisait nuit maintenant.
- Merci de m'avoir aidé à l'hôpital tout à l'heure…
Cette phrase vous était sortie toute seule, mais avec du recul cela ne vous empêcha pas de continuer.
- J'étais tellement impacté par le pistolet braqué sur moi que j'en ai perdu mes moyens
- C'était normal, et puis tu as fait le gros du travail au final. Il te fallait juste un coup de pouce
- Mais tu es très forte pour me calmer, que ce soit ce matin ou tout à l'heure en revenant de l'hôpital
Mia sourit en coin avant de s'allonger sur le toit, la température n'était pas si basse que ça, elle pouvait même passer la nuit ici tranquillement. Vous vous allongez aussi en regardant le ciel se remplir tranquillement de… d'étoiles ???
Le ciel, sans pollution nocturne, était soudain remplis d'une multitude d'étoiles bien plus brillante qu'avant. Le rendant magnifique à regarder.
- Faut croire qu'il n'y a pas que des désavantages…
Dans une maison non loin de là, Takeshi s'allongea sur le lit qu'il avait emprunté, ou prit selon si l'on croit que les personnes disparues reviendront se disait il.
Il avait élu domicile dans une maison dans le centre du lotissement qui offrait une vue assez large sur le rond point situé non loin de l'entrée. D'ici il pouvait aussi garder un œil sur l'arrivée de véhicule ou le départ des deux mioches s'ils bougent.
Il ouvrit les bandages qui couvraient sa jambe jusqu'à là et regarda la plaie. Heureusement les médecins avaient eu le temps de la désinfecter avant de disparaitre. Un mauvais coup de couteau au mauvais endroit pouvait vraiment faire un mal de chien… Takeshi passa une goulée d'alcool sur la plaie avant de prendre une agrafeuse qu'il avait préalablement ramenée sur son lit.
Il posa l'agrafeuse contre sa plaie avant de la suturer. Il avait pris avant cela une dose de morphine qui lui permettait de gérer une partie de la douleur. Mais la douleur, il la connaissait déjà depuis longtemps.
Il termina l'opération par remettre un bandage propre avant de s'allonger dans le lit.
La morphine lui faisait tourner de la tête, ce qui le fit tomber lentement dans un sommeil profond par la suite.
Quelque part au sein de la ville
Un homme avançait rapidement, traversant des salles entières complétement réfrigérées remplie de personnes travaillantes sur la préparation de munitions ou d'armes à feu. Cet homme portait une chapka et un fusil d'assaut dans les mains.
- Pause ! Vous avez 15 minutes !
Les travailleurs se levèrent et commencèrent à vaguer à leur occupation après avoir entendu les ordres lancez par l'homme à l'accent qui trahissait des origines russes. Ce dernier arriva dans la dernière salle en criant toujours le même ordre avant d'ouvrir une porte située au fond de la salle. Elle le fit sortir dehors. Il posa sa chapka sur un conteneur poubelle avant d'allumer une cigarette.
Devant lui se tenait un autre homme, celui ci était habillé comme un empereur romain. Un glaive d'un côté de la ceinture et un pistolet glock de l'autre. Il fumait lui aussi mais préférait avoir un cigare dans la bouche.
- Que voulez vous ? Ils ont 15 minutes, pas plus
- Nous avons une nouvelle commande importante, je veux que tout soit près dans moins d'une semaine
- 3 caisses de munitions comme d'habitude et de quoi alimenter des fusils d'assaut, je cite, pour une putain d'année
- Tout juste, faites vite. Son aide nous sera précieuse si nous lui livrons la cargaison à temps.
Le russe remit sa chapka sur la tête et salua l'homme habillé en romain avant de rentrer dans les locaux. Au dessus de la porte côté extérieur, des lettres avaient été peints sur la tôle pour écrire le mot "Usine à flingue"
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
L'infirmière en moi frémit quand même un peu devant le "let's go s'agrafer la peau après avoir prit de la morphine", brrrrrr
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 7 : Survie (partie 1)
Vous êtes seul dans le bureau du principal, votre professeur d'EPS vous à amener directement à la direction en vous tenez par la veste. Vous regardez le mur en face de vous. Qu'avez vous fait ? Vous allez vous faire virer pour avoir si grièvement blessé un de vos camarades et qui plus est, se trouve être Kilian. Il va vous faire la peau si vous restez en cours. Toutes les informations tourbillonnent dans votre tête quand le principal entre et s'assoit à son bureau sans rien dire.
Vous levez les yeux vers lui et voyez qu'il vous observe d'un regard insistant, mais il ne semble pas en colère.
- Célestin, puis-je savoir ce qu'il s'est passé pour qu'un grand garçon comme Kilian termine la journée à l'hôpital ?
Vous restez muet, incapable de prononcer un mot.
- Tu sais, je ne suis pas capable tout ce qu'il se passe dans mon collège, mais lorsque je vois quelque chose comme cela et que je me tourne vers toi, l'auteur de sa blessure, je me dis que quelque chose cloche.
Il prit une seconde afin de réfléchir avant de dire
- Je veux que tu saches que si quelqu'un te persécute, il faut pouvoir en parler afin que nous le sanctionnions et qu'il ne recommence pas.
- K-Killian aime me mettre des gif-gifles ou mettre ma tête dans les… les toilettes…
- Voilà, parle moi ouvertement… Je suis une aide, pas un bourreau
Vous vous préparez à parler lorsqu'il se leva de sa chaise.
- Malheureusement pour toi, je vais être obligé de prendre des sanctions. Ton camarade à quand même dû être évacué aux urgences. Il est important qu'une punition soit posée.
Il regarda la montre qu'il portait au poignet avant d'enchaîner
- Je penche entre une exclusion ou des heures de colle… Mais commencer le collège par une exclusion peut être difficile pour la suite de l'année. Je vais donc opter pour 15 heures de colle et une lettre d'excuse envers Kilian.
Le poids que l'attention du principal vous avait enlevé des épaules revint dès qu'il eut prononcé ses mots. Une exclusion vous aurait presque plu, pas besoin d'aller au collège et surtout pas de journées à rallonge…
Vous hochez de la tête en affirmation.
- Aller, rentres chez toi, il est l'heure. J'espère que les parents de Kilian ne porterons pas plainte mais je vais tacher de leur expliquer la situation.
Vous sortez de la salle en retenant vos larmes. Décidément, quelle journée…
Vous vous réveillez doucement. Le soleil est déjà haut dans le ciel et votre téléphone indique qu'il est 10 heures du matin. Vous prenez quelques secondes avant de remarquer que vous êtes toujours sur le toit de la maison de Mia ce qui vous fait faire un sursaut de peur. Vous reprenez rapidement vos esprits et chercher Mia du regard. Elle n'est pas plus sur le toit.
La fumée qui indiquait la présence de l'incendie de la gare avait totalement disparue, laissant comprendre qu'il s'était éteint.
Vous descendez par la fenêtre et vous retrouver dans sa chambre, quelle situation vraiment bizarre bordel.
Il semble qui Mia soit déjà en bas de chez elle. Vous descendez donc pour la trouver à sa table, une feuille devant elle et un crayon en main.
- Salut ! Je fais l'inventaire de la nourriture que j'ai chez moi. Je compte stocker plus ou moins toutes la bouffe du lotissement chez moi afin d'avoir une sorte de garde-manger et de connaître nos réserves
Décidément elle ne perd pas une seconde pour s'organiser. Elle semble infiniment plus compétente que vous pour survivre dans des conditions pareilles.
- Je te conseille de faire la même chose pour ta maison et après cela j'aimerais que tu me ramènes ta liste.
- Ça marche, tu es réveillée depuis longtemps ?
Bordel, il faut vraiment que vous vous repreniez en main. Terminé les grasses mat' !
- AH ! Aussi j'aimerais que tu ailles voir Takeshi par rapport à ce que nous avons dit hier soir, il faut savoir dès le début s'il compte nous aider ou pas. Ah et demande lui de chercher une station électrique ou un générateur si il accepte.
- Nous verrons en temps voulu Célestin, pour le moment contente toi de lui faire passer le message. Ah au fait il habite en face du rond point, tu ne peux pas le rater.
- Ahah t'es con, bon aller file
Vous souriez un peu, l'ambiance est bien moins tendue que durant votre conversation hier soir. Vous quittez la maison de Mia et prenez la direction du rond-point. L'air est assez lourd aujourd'hui, un orage semble approcher par l'ouest.
Vous finissez par atteindre la maison où Takeshi loge conformément aux consignes données par Mia. Vous toquez à la porte et ouvrez la porte. Il n'y a aucun bruit à l'intérieur.
Une réponse lointaine venant de l'étage arrive à vos oreilles
Vous levez un sourcil avant de monter les marches de l'escalier et d'atteindre la première porte devant vous. Vous ouvrez la porte vous retrouvez face à Takeshi. Ce dernier est assis sur une chaise, son arme sur ses genoux. Il est placé juste devant sa fenêtre qui donne sur le rond point et vous observe silencieusement.
- Je t'écoute, que me veux tu ?
Vous froncez les sourcils, il est bien froid pour quelqu'un que vous avez aidé et ramener jusqu'à votre lotissement.
- Je viens pour te transmettre un message de Mia
- Pourquoi ne vient elle pas elle même ?
- Elle est assez occupée pour le moment. Nous voudrions savoir quel est la suite pour toi ? Que comptes tu faire maintenant ?
Il commençait à vous énerver avec ses questions idiotes, ne veut il pas juste répondre normalement ?
- Mia est déjà en train de préparer le comptage des denrées alimentaires que nous possédons. Nous avons besoin d'aide afin de compter et de ramener la nourriture et d'obtenir de quoi survivre pour un moment. Nous avons besoin de savoir si tu comptes nous aider ou pas
Il montra sa jambe du doigt
- Je suis comme qui dirait en convalescence pour le moment, ça vous va ?
OK là il vous cherche la merde
- Il y a bien des moyens d'aider sans avoir à bouger, comme faire les calcules à la place de Mia
Takeshi sembla être absorbé dans ses pensées pendant quelques secondes avant de répondre
- Ok, ça me va. Vous comptez faire quoi maintenant ?
- Personnellement, je vais essayer de trouver pourquoi nous avons encore de l'électricité ici, puis je vais faire un inventaire de la nourriture chez toi. Je vais aussi prévenir Mia que tu prends sa place à la comptabilité.
Vous le saluez avant de quitter sa maison. Vous retournez chez Mia pour lui transmettre l'information, elle quitta sa maison en même temps que vous pour faire l'inventaire des maisons voisines.
Vous terminez votre tournée par rentrer chez vous. Vous fouillez vos placards et votre garage pour trouver chaque conserve qui puisse durer sur le long terme ainsi que ce qu'il reste dans votre frigo. Vous notez à chaque fois vos trouvailles et finissez par prendre votre repas. Il vous semble y avoir assez de nourriture mais quelque chose vous surprend un peu. Certaines denrées comme les céréales que vous aviez consommés semblent être en plus importantes quantités que dans vos souvenirs. Vous laissez ça sur le fait que votre mère avait probablement fait des réserves de côtés durant les derniers jours. Le recensement vous aura pris la matinée.
- Bon bah plus qu'à trouver la source de notre électricité.
Dans un commissariat de la ville au même moment :
Hannibal fumait une cigarette en tenant dans sa main un plan de la ville. Un ventilateur tournait lentement à côté de lui, laissant une faible brise le rafraîchir dans un bureau surchauffé. Ses yeux fouillaient les recoins de la carte à la recherche d'un endroit où envoyer ses gars.
- Où peuvent ils bien être … ?
Quelqu'un toqua à la porte.
L'homme au masque à gaz, Maxime, entra dans la pièce et s'arrêta face à Hannibal.
- Nous sommes prêts à prendre la route, les provisions ont été rassemblées nous pouvons pour 3 jours minimum. Plus si l'on prend l'itinéraire habituel.
- Ok, nous partons dans 10 minutes. Et pour nos munitions ?
- Malheureusement pas avant la semaine prochaine, Sir Axus nous a rapporté que leur stock était déjà partie pour d'autres commanditaires et qu'il devait le refaire.
Hannibal jeta à nouveau un regard sur son plan avant d'écraser le mégot de sa cigarette dans le cendrier posé sur son bureau.
- Bon, allons-y. J'ai décidé de notre destination.
Les deux hommes sortirent du commissariat et montèrent dans une jeep à toit ouvert. Celle-ci rejoignit un groupe d'une dizaine d'autres voitures et d'un camion remplies de bandits. Tous étaient armés d'armes à feu et d'autres armes en tout genres comme des haches, massues ou poignards. Les moteurs ronronnaient bruyamment et résonnaient entre les immeubles alentours.
Hannibal avait pris avec lui un fusil à cartouches, son revolver et une hache qui pendouillait à sa ceinture. Il se leva de son siège et se mit debout.
- Ok les gars ! Direction le sud, on va fouiller tous les quartiers entre la tour radio et l'hôpital. On va venger Boris ! Trouvons les et détruisons ces connards !
Il tira une balle dans les airs avec son revolver ce qui signifia le départ de la troupe. Tous les véhicules vrombirent en même temps et partir au quart de tour dans un dégeulit de fumée. Hannibal sourit en voyant le ce mouvement soudain et se rassit avant de regarder Maxime.
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
si si, tout à fait !
Let's go pour nos héros de trouver la source de l'électricité du coup. Je penche pour ma part pour un survivant qui élève des castors qui font tourner des roues quelque part dans la centrale électrique du coin
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Anxct_
il y a 5 mois
On est ce soir
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
Ce n'était donc pas les hamsters, flûte
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Ce n'était donc pas les hamsters, flûte
Je fais la suite alternative où il tombe sur les castors et les hamsters qui produisent du courant ?
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Suite prévue pour ce dans la soirée
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Bon finalement plutôt demain ahi
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 9 : Survie (partie 3)
Vous courez. Votre gorge est sèche depuis un moment déjà et vos poumons semblent en feu. Votre respiration est si forte que vous avez l'impression que vous allez mourir sur place. Vos jambes commencent à devenir dures sous l'effort intense de la course.
Depuis combien de temps courez vous ? Vous l'ignorez. Deux minutes ? Dix ? Une heure ? Vous êtes dans un tel état de panique que votre cerveau n'analyse plus correctement les informations. Vous essayez de rentrer le plus rapidement chez vous, d'ailleurs vous vous promettez que si vous y arriver, vous appellerez directement la police.
Derrière vous se trouve Kilian, son couteau dans les mains. Il court comme un fou, lui aussi semble commencer à fatiguer. Votre course poursuite vous mène jusqu'à la rivière proche de votre collège. Au dessus de vous ce trouve un pont, devant vous seulement une rivière peu profonde et un petit escalier étroit qui mène vers le pont. Kilian arrive juste derrière vous et s'écrit.
- Tu as terminé de courir ? Viens là !
Il vous fonce dessus comme un véritable taureau et manque de peu de vous enfoncer son couteau dans le ventre. PUTAIN MAIS IL EST VRAIMENT TIMBRÉ !!!
- Putain K-Kilian arrête ça t'es un véritable malade !
- Oh mais t'inquiètes pas je compte faire ça sans être vu, d'ailleurs tu ne trouves pas ça bizarre d'être coincé dans un tel endroit ?
Au même moment, deux autres garçons, des amis de Kilian, tournèrent à l'angle de la rue derrière lui. Chacun faisait au moins une bonne tête de plus que vous. En bref vous étiez cuit…
- S-il te p-plait comment je peux m'excuser pi-pitié !
- Tu montes en haut de ce pont et tu sautes !
- Pas mon dos, tu demandes je te réponds
Vous regardez du coin de l'œil de le pont… Et si… ?
Vous êtes dans la maison de Takeshi, il vous regarde d'un œil suspicieux et tente de comprendre vos intentions. Vous pouvez le sentir, il ne vous croit pas. Et en même temps cela parait tellement fou mais peut-être pas plus fou que la disparition de la quasi-totalité de la population de la ville.
Vous étiez rentré chez Mia suite à l'incident de la trappe, en aviez discuté avant de vous mettre d'accord pour prévenir Takeshi de votre découverte et de ce qu'elle impliquait. Vous aviez donc terminé votre journée en prenant la direction de la maison de Takeshi avant de lui présenter la situation.
- Donc si je récapitule bien, vous me dites que vous avez trouvé un laboratoire secret avec une machine produisant une source d'énergie qui alimente la résidence le tout protégé par un robot qui possède l'apparence d'un chien ?
- Tout juste, je sais que ça peut paraître farfelu mais c'est ce que nous avons vu en descendant par la trappe.
- Si j'y vais à mon tour vous m'assurer qu'elle sera toujours là ?
- Honnêtement je te le dis de suite, je ne redescends pas là-bas. Le robot était armé de ce qui ressemblait être clairement une arme. Je ne veux pas risquer ma vie pour avoir quelques outils de science qui ne me serviront à rien. Tant que la machine fait de l'électricité pour moi tout va bien.
- Alors on laisse vraiment un truc pareil sous nos pieds ?
- Je ne vois pas vraiment comment on peut faire autrement dans tous les cas.
- Ok, donc on a l'électricité avec nous. Il nous manque quoi ?
- Seulement terminé notre tour des maisons pour la nourriture. Une fois cela terminé on pourra s'intéresser à des médicaments et à des ressources assez secondaires.
Takeshi ne faisait clairement pas confiance à ce que vous lui disiez. Il avait l'air en permanence sur la défensive. Vous vous demandez pourquoi il était aussi réservé. Il se leva de sa chaise, son pistolet dans la poche, et s'avança lentement vers la fenêtre en boitant.
- Je vais pouvoir vous aider d'ici deux semaines, avant ça ma jambe m'empêche de travailler.
Il commençait à faire nuit dehors, le ciel était couvert de nuage lourd, le bal des étoiles allait démarrer dans le ciel comme hier soir. Takeshi vous regardait quitter sa maison peu après votre discussion. Son regard se posa sur Célestin. Quelque chose n'allait pas avec ces gosses, ils ont l'air de prendre les choses trop facilement en main, de plus, lors de sa prise d'otage à l'hôpital Célestin avait l'air paniqué mais semblait dès le début avoir une idée en tête et si tenir. Mais la plus grosse surprise qu'il avait eu est fut réaction de Mia. Quelque chose n'allait pas dans son regard. Elle avait le regard vide, lui rappelant celui de certaines personnes qu'il ne connaissais que trop bien.
Takeshi recula pour ce rassoir sur sa chaise, son pistolet en main. Il ouvrit sa poche de blouson et en sortie en paquet de tabac avant de la mettre à sa bouche et de l'allumer.
- Bordel, mais dans quoi suis je tombé.
Vous vous dirigez vers votre maison suite à la réunion avec Mia et Takeshi, celle-ci se trouve à vos côtés. Vous aviez continué à discuter tranquillement en marchant des quelques lampadaires sur le trajet. Vous appréciez de plus en plus passé du temps avec elle il est vrai.
- Demain on retravaille et on peut s'accorder une journée d'exploration après demain. Sans Takeshi pour le coup il devra rester ici seul
- Tu lui fais confiance ? Il m'a l'air vachement en retrait quand même…
- Tu sais, il n'a pas l'air méchant, il s'est même excusé de nous avoir menacés. Ce n'est vraiment pas un tyran et même s'il décide de partir durant la journée je ne compte pas l'empêcher. Mais je ne pense pas qu'il nous quitte de lui-même.
- J'arrive difficilement à voir ce que tu vois en lui mais bon je te fais confiance sur le sujet.
Elle sourit un instant. Vous êtes au milieu du rond-point et quelques gouttes commencent à vous tomber sur le visage. Mia lève la tête vers le ciel.
- On dirait qu'on va se taper un bel orage d'été ce soir. J'adore la pluie pas toi ?
- Bof c'est juste un coup à attraper froid nan ?
Vous n'étiez pas vraiment très friand de finir mouillé ce soir mais le grand sourire qui s'affichait sur le visage de Mia vous enleva cette idée de la tête. Durant cet instant, sous la pluie, Mia vous sembla être pleine de joie et de vie. Son visage rayonnait d'une telle lueur qu'à ce moment-là, vous pouvez sentir quelque chose dans votre ventre, une sorte de Big bang qui vous remonte jusque dans les joues.
Vous ne pouvez vous empêcher de lui rendre son sourire. Mia tourne sur elle-même.
Elle vous prit par la main, vous faisant taire, et vous invita à l'imiter.
Les quelques gouttes laissent la place à un véritable orage avec une grande quantité de pluie. Vous finissez très vite trempé, les cheveux de Mia sont collés à son visage, lui donnant un air d'hystérique. Vos rires résonnent dans la nuit.
Vous n'avez jamais paru autant vous amuser, la proximité avec Mia est incroyable. Jamais vous n'avez été dans une telle situation avec quelqu'un. Vous arrêter de tourner sur vous-mêmes, l'un face à l'autre. Vos yeux se croisent et ne se lâchent plus.
Un silence a lieu. Elle s'approche lentement de vous… Votre cerveau s'emballe à nouveau !
Elle n'est plus qu'à quelques dizaines de centimètres. Ok, calmez vous, il ce passe quoi là !
- Tu sais, on a de la chance d'être tombés l'un sur l'autre…
- Bah alors, tu bégaies ? Ça va plus ?
Elle vous lançait un regard assez étrange, vous n'arriviez pas vraiment à comprendre ce qu'elle avait en tête.
Un grondement lointain se fit entendre et au même moment de grandes lumières s'engagèrent dans l'entrée du lotissement. Des véhicules fonçaient à toute allure vers le rond-point. Vous ne pouviez pas les voir mais il semblait qu'un tir se fît entendre dans les airs qu'une balle vienne ricocher à quelques mètres de vos pieds.
Effectivement, en plissant légèrement les yeux, il vous semblait voir des motifs semblables à ceux sur les véhicules présents à l'hôpital.
Une seconde balle vint s'écraser dans l'herbe. Les véhicules entraient maintenant dans le rond-point. Mia traverse le peu de terrain qui reste jusqu'à la première maison venue, vous la suivez de près. Elle passe sur le côté et arrive dans le jardin.
- On monte sur la clôture et on s'enfonce dans le jardin suivant !
La descente suite à votre moment avec elle sous la pluie laisse place à la terreur. Vous sentez soudain le poids du monde vous tomber sur les épaules. Mia escalade la clôture de bois qui délimite les jardins avant de vous tendre la main.
- O-on est foutu ils vont tous nous tuer !
- Putain Célestin tu veux vivre ou non ? Bouge toi, on n'a pas le temps !
Vous prenez sa main, sans vraiment beaucoup d'espoir. Vous glissez tous les deux de l'autre côté de la barrière avant de rentrer dans la maison suivante.
Hannibal descendit de la jeep, la pluie ruisselait sur la casquette qu'il avait enfilée pour se protéger du soleil de la journée. Il paraissait très calme mais ses yeux montraient de la haine, une haine contre les êtres inférieurs de ce monde mais aussi venant de sa vie antérieure à la disparition. Son revolver était déjà dégainé, laissant aucun doutes sur les intentions envers ses ennemis. Il tue pour ne pas être tué. Hannibal tenait dans ces moments plus de l'animal que de l'homme.
- Ok mes p'tits ! Retrouvez les et ramenez les moi, vivants de préférence ! Et déchaînez moi les enfers sur eux s'il le faut !
Les hommes d'Hannibal sortirent des voitures tels des sauvages en hurlant comme des animaux. Ils se séparèrent par groupe et partirent en chasse.
- En-avant mes fils ! En-avant mes filles ! Semez la mort sur votre chemin et terrassez vos ennemis !!
Il s'engouffra lui-même dans le lotissement accompagné de Maxime. L'heure de la chasse était venue.
CigaretAfterSex
il y a 5 mois
Je comprends quand même pourquoi Kitashi il a du mal à avaler leur explication pour l'origine de l'électricité (il a peut-être jamais joué à Remnant ?) mais après si 95% de la population s'est évaporé et que la moitié des survivants sont devenus dingues, il pourrait ouvrir un peu ses chakras
PROLISSOU2
il y a 5 mois
Chapitre 10 : Survie (partie 4)
Vous regardez Kilian, son regard est rempli de colère… Il n'y a pas de pitié de prévue pour vous. Votre seul moyen est soit de vous prendre un coup de couteau, soit de sauter du pont. Vous n'avez que deux choix…
L'un des deux colosses s'approcha de vous avant de vous prendre par la peau du cou.
Vous êtes vraiment en état de panique, Kilian veut définitivement votre peau. Pourquoi ? Pourquoi est il aussi impitoyable envers vous ? Il n'y a probablement aucune raison… Un extrait d'un film vous passera plus tard dans la tête. Dans le film The Dark Night :le chevalier noir, le majordome de Batman dit la phrase suivante… Certaines personnes veulent simplement voir le monde brûler… Enfin c'est ce que vous vous disiez pour ne pas avoir à regarder la réalité. La réalité qui vous condamnait à être u-
Un grand sourire se dessina sur son visage. Il exaltait de voir son jouet être si docile.
L'armoire à glace qui servait d'amis à Kilian vous poussa toujours en vous tenant par la nuque vers l'escalier menant au pont. Vous montez une par une les marches. Votre gorge est nouée par la peur et vos pas se font plus lents sans même le vouloir. Le colosse n'hésite pas à vous pousser dans un grognement.
- Avance le nain ou tu vas t'en manger une !
Vous arrivez en haut de l'escalier, votre regard ce pose sur le bord de celui-ci. Il n'y a pas un garde-fou assez haut pour vous empêcher de tomber. Une simple barrière qui vous arrive au niveau de la taille vous empêche de partir dans le vide.
Kilian monte l'escalier derrière vous et vous fait avancer à coup de coude dans les côtes jusqu'au bord.
Le vent souffle légèrement, c'est une belle fin de journée et la nuit s'annonce être très fraîche. Vous pouvez voir d'ici le peu d'eau en bas. Pendant quelques secondes règne un silence. Vous fermez les yeux. Vous pouvez survivre à une telle chute.
.
.
Vous entrez dans la maison de Mia avec précipitation, vous pouvez entendre les hurlements des hommes d'Hannibal dehors ainsi que des coups de feu qui résonnèrent jusqu'à vos oreilles.
- Ok je vais chercher ma batte ! Cache-toi dans ma chambre !
- Mais ils ont des armes à feu Mia ça sert à rien !
Elle s'arrêta d'un coup avant de se retourner et de vous mettre une bonne claque dans le visage
- Putain mais Célestin fait un effort ! Ils sont là pour nous tuer ou je ne sais quoi faire avec nous ! Ce n'est vraiment pas le moment de faire le bigorneau et de te cacher ! Il faut se battre et j'en ai marre d'être ta mère !
Les mots que prononçait Mia cinglaient votre ego comme un véritable fouet. Mais vous saviez que vous étiez en faute.
- Écoute maintenant soit tu restes ici et tu ne me déranges plus, sois tu m'aides !
- M-Mais il n'y a aucun moyen de-
- Et puis merde caches toi tant que tu peux, un jour tu comprendras qu'il faut savoir se battre dans sa vie !
Elle vous laissa dans son salon, monta chercher sa batte et redescendit.
- Va dans ma chambre et fait toi discret ! Je n'ai pas le temps pour tes gamineries !
Vous montez à l'étage, vous regarder Mia une dernière fois : Elle attend, légèrement cachée à côté de la porte, prête à sauter sur le premier venu. Vous terminez par monter dans sa chambre et vous coller contre la porte.
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https://www.youtube.com/watch?v=IBvf7KUEZ78
Takeshi avait entendu les voitures s'introduire dans le lotissement et avait directement réagi, sa préparation minutieuse lui permettait d'avoir toujours un coup d'avance et cela allait encore l'aider. Il sortit d'un tiroir les couteaux de cuisine qu'il avait amassés au sein de la maison. Son pistolet dans une main et ses couteaux dans ses poches. Il s'avança dans les escaliers et observa la porte pendant quelques instants. Juste après l'arrêt des véhicules sur le rond-point, trois hommes entrèrent dans la maison.
Takeshi les observa quelques secondes commencer à fouiller la maison avant de viser silencieusement l'un. Il ouvrit le feu sur l'homme et recula directement. Les deux autres commencèrent à hurler de peur puis de rage.
Takeshi voit du coin de l'œil plusieurs autres hommes entrer par la porte juste avant qu'il ne remonte à l'étage. Il s'adosse au mur juste à côté du haut des escaliers, cacher.
Les hommes à sa poursuite montent un par un les escaliers. Takeshi prend un des couteaux sous sa veste avec sa main libre et l'enfonce dans la gorge du premier arrivé. Ce dernier tombe en arrière et s'écrase sur ses compagnons, les entrainants dans la chute. jusqu'en bas des escaliers. Takeshi se met en haut des escaliers et vise les hommes situés en bas de l'escalier. Prenant son temps, il tire trois coups de feu avant de reculer jusqu'à sa chambre. De là il recharge entièrement son pistolet avec ses dernières munitions et sort un second couteau de son blouson. Il entend plusieurs autres hommes entrer dans la maison en hurlant des consignes. Ils arrivent et il le sait.
- Vérifiez chaque coin ! Et retirer moi ces cadavres de ma vue !
Takeshi les entend remonter les escaliers et se dispatcher différentes pièces à vérifier, il inspire une dernière fois et ferme les yeux quelques instants. Il ouvre les yeux à l'instant où les premiers bandits ouvrent la porte de la chambre.
Après avoir crié de toutes ses forces ces mots, Takeshi se lève et dans un geste gracieux, tranche la gorge du premier homme en face de lui. Tout en profitant de l'effet de surprise, il met un coup de pied dans le visage de l'homme directement derrière ce dernier.
L'homme qui prononçait ces mots prit une balle directement dans le front puis s'écroula sur ses compères. L'entrée de la pièce était ainsi dans un état pitoyable puisque deux corps trainaient au sol ainsi qu'un homme inconscient. Cela n'empêcha pas leurs compagnons d'entrer dans la chambre sous une salve de tir.
Takeshi comptait toujours les balles durant ses combats, et il savait qu'il n'en avait plus. Il lança un couteau directement vers l'un d'entre eux avant d'en sortir le dernier qu'il avait pu récupérer.
Un nouvel assaillant entra dans la pièce en sautant par dessus les corps et se jeta sur Takeshi. Ce dernier fut pris par surprise et l'impact fit tomber son couteau. Ils roulèrent sur le sol juste avant de commencer à se frapper dans les côtes et dans le ventre. Un nouvel assaillant, décidément, vint à porter et profita d'une seconde pour mettre un énorme coup de crosse dans le front de Takeshi. Ce dernier tomba instantanément dans les vapes.
- Portez le jusqu'au rond-point. Et n'hésitez pas à l'abattre à vu s'il essaye quelque chose.
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Hannibal s'amusait dans ce genre de situation. Il prenait vraiment plaisir à détruire ses adversaires, par l'esprit ou par le corps. Il ne restait plus rien ni personne pour ce souvenir d'eux une fois son courroux abattu sur le monde et aimait ce comparé à Zeus, lui qui pouvait apporter la destruction en un instant.
Il enfonça une énième porte. Son tour des maisons l'avait forcé à devoir vérifié plus ou moins tous les coins. Il avait entendu des coups de feu mais était aussi certain que ses hommes pouvaient très bien gérer la situation. Son sourire ne c'était qu'encore plus étendu après cela.
Lui et Maxime étaient accompagnés par quelques-uns de ses soldats. Tous ensemble ils couvraient les quartiers afin d'en déloger les propriétaires. Et cela n'avait pas encore porté ses fruits puisqu'ils étaient encore bredouilles.
- Maxime ! Je veux que tu inspectes la maison en face, hurle si tu trouves quelqu'un.
Ce n'était pas la première fois qu'ils devaient traquer des personnes dans la ville. Déjà avant la Grande Disparition, il s'amusait à chasser ses proies de la sorte. Ce n'était qu'une continuité des choses.
Ses hommes avaient aperçu le lotissement durant la journée, la technique était très simple. Une vaste zone était désignée avant la chasse puis ses hommes s'y rendaient, garaient leurs véhicules avant de la parcourir à pied. Une fois la cible découverte, ses forces se rassemblaient avant de faire un assaut final sur l'ennemi. Une vielle technique qu'il avait héritée de son père, un ancien d'Indochine.
Il termina de fouiller une maison lorsqu'un cri se fit entendre. L'un de ses soldats venait d'entrer dans une maison avant d'être attaqué. Tous ses sous-fifres accoururent vers la dite maison en même qu'Hannibal. Devant la porte de la maison, une jeune fille tenait une batte dans ses mains. De son front ruisselait un peu de sang, preuve que le son soldat avait eu le temps de porter un coup. Ce dernier gisait aux pieds de la jeune fille, le crâne salement amoché.
- Approchez et vous allez voir ! Je vais vous faire la peau !
Hannibal et ses hommes commencèrent à pouffer de rire.
- Ah et tu crois que tu peux quelque chose contre ça ?
Il pointa la jeune fille du bout de son pistolet avant de sourire de toutes ses dents.
- Allons, rend toi et je te promet que tu ne seras pas tuer sur le champ !
La jeune fille semblait lutter pour ne pas faire une crise de nerf, elle semblait au bord du désespoir mais continuait cependant de faire face. Hannibal en était surpris et contait bien lui montrer une forme de respect.
Maxime surgit par derrière elle et attrapa d'un coup la batte de baseball, la lui arracha des mains avant de lui mettre une énorme droite dans le visage, la faisant directement tomber en arrière. Elle était trop sonnée pour comprendre ce qu'il y avait autour d'elle.
- Bien jouer champion ! Voilà comment j'attends que mon armée combatte ! Avec la tête et les tripes !
Deux des sbires d'Hannibal prirent la jeune fille pour l'emmener vers les voitures. Laissant seulement les derniers hommes sur place terminés de fouiller la maison.
- Et pour le dernier ? On continue de le chercher Hannibal ?
- Maxime va s'en charger, hein Maxime ?!
Ce dernier partie vers l'entrée du lotissement tandis que son second marchait déjà vers le fond.
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Vous courez. Comme d'habitude vous courez pour fuir. Votre cœur est sur le point de lâcher ? En-tout-cas c'est l'impression que vous avez lorsque vous arrivez au fond du lotissement. Mia vous avait fait gagner du temps en sortant le bandit de la maison et en vous hurlant de quitter la maison. Vous étiez donc sortie par la porte arrière avant de courir à perdre haleine jusqu'ici. Vous êtes devant la maison au chien-robot.
Derrière vous, vous pouvez entendre un homme approchez. Vous décidez donc de courir à l'intérieur.
F_MDJ2
il y a 4 mois
Je m'installe
zedla10
il y a 4 mois
C'est sympa cher khey
PROLISSOU2
il y a 4 mois
Chapitre 11 : Survie (Partie 11)
Vous ouvrez les yeux. L'eau en bas semble assez agitée et rapide. Mais la profondeur laisse à désirer. Il vous semble que vous puissiez survivre mais c'est de l'ordre de 50/50.
- Wow Kilian tu ne vas pas vraiment le faire sauter, c'était pour lui coller une vilaine trouille que l'ont t'as suivie mais là…
Les deux brutes semblaient se retourner lentement contre leur bosse, un espoir surgissait alors ?...
- Les gars, je ne vous ai pas demandé de me suivre pour que vous me donniez des conseils. Je veux qu'il saute, alors il sautera.
- Putain Kilian ne fait pas le con ! Nous on ne veut pas être impliqué la dedans !
- Si tu ne le pousse pas c'est moi qui vais le faire je te préviens !
Vous faites l'ascenseur émotionnel, un moment vous croyez pouvoir vous en sortir sans problèmes puis l'instant d'après la situation initiale revient. Vous restez donc là, sur le bord du pont, attendant votre sentence.
Vous tournez lentement la tête vers lui. La situation a l'air si stupide du point de vue extérieur…
- SAUTE J'AI DIS ! SAUTE ! SAUTE !
Kilian s'avance lentement vers vous, son couteau légèrement baissé et le regard fiévreux remplie de haine.
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Vous entrez dans la pièce principale, vos yeux se tournent directement vers la chambre où vous trouvez refuge directement sous le lit. Votre cerveau tourne à toute allure afin de comprendre comment vous sortir d'ici. Le lotissement est entouré d'un haut grillage ce qui vous empêcherait de vous enfuir.
Mais… Mais pourquoi devriez vous fuir ? Takeshi n'est pas être pas vraiment quelqu'un que vous pouvez croire, mais il est blessé et vous a déjà sauvé la vie malgré ce qu'il s'est passé. Il comptait même aider à la suite de sa convalescence pour participer à la survie de votre petit trio. D'ailleurs le troisième membre, Mia, était se qui ce rapprochait le plus d'une amie depuis l'autre jour. Cela était forcément dû aux récents évènements mais au moins vous saviez que vous pouviez compter sur elle. Et puis elle était celle qui vous avait aider à vous enfuir. Encore vous enfuir. Comme ce jour là…
Pourriez vous encore vous regarder dans la glace si donné que vous vous en sortiez vivant d'ici ? Pourriez vous accepter de côtoyer qui que ce soit alors même qu'à la première occasion vous seriez prêt à fuir ? Est-ce là la dernière chose que vous aimeriez laisser sur terre ?
Vous entendez la porte de l'entrée de la maison s'ouvrir avec fracas. Ils sont là, ils viennent vous chercher. Que faire !
Vos yeux se dirigent lentement vers la trappe, une idée vous vient en tête.
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Mia est déposée contre le pneu de l'une des voitures des bandits. Ses yeux continuaient de chercher un point fixe tant tout autour d'elle tournait. La droite qu'elle avait prise tout-à-l 'heure l'avait laissée fortement assommée. Elle sentit une présence juste à côté d'elle et réussi à comprendre ce qu'elle voyait.
Posé à côté de Mia, Takeshi attendait le visage grave en silence. Ses yeux faisaient des aller-retour entre les différents gardes autour de lui pour savoir s'il était possible pour le d'en tuer un ou deux. Ils l'avaient totalement fouillé, lui enlevant toutes ses armes. Les bandits avaient pris plusieurs meubles avant d'y mettre le feu au milieu du rond-point. Ils s'étaient ensuite rassemblé autour avant d'ouvrir pour certains des bouteilles d'alcool qu'ils avaient tirer de leurs voitures ou bien encore s'amuser à tiré sur des fenêtres des maisons les plus proches.
Un homme s'approchat lentement de Mia et Takeshi, son regard transperçait leur âme tant il semblait regarder au fond d'eux.
- Biiien… Nous y voilà donc… Je m'appelle Hannibal ! Et vous ?
Il s'accroupit près de Mia. Il tenait un couteau dans sa main et le posa sous le nez de la jeune fille. Aucun des deux compagnons ne répondit.
- Vous croyiez vraiment pouvoir vous échapper sans aucun souci ? Vous avez eu affaire à mes hommes dans l'hôpital, mais vous auriez dû quitter la ville pour pouvoir nous échapper. Mon armée peut vous retrouver un peu près n'importe ici alors dans un lotissement… Non vraiment je suis vexé que vous nous aillez pris pour de tels débutants…
- Vous êtes un grand malade vous comme toute votre bande ! Relâchez nous sinon-
Les yeux de l'homme regardaient au plus profond de Mia, il la transperça d'un regard qui la fît frissonner de tout son long. Il tourna les yeux vers Takeshi.
- Et voici donc l'homme qui a tué 7 de mes soldats ! Quel talent ! Vraiment j'en suis jaloux et impressionné surtout que parmi eux j'en avais des très bon ! D'où tiens tu tout ça ?
Takeshi garda le silence. Il baissa les yeux en ignorant son interlocuteur. Il ne comptait pas parler avec un tel homme.
- Je vois… Le traitement du silence est si douloureux ! Bon… Qu'est ce que je vais faire de vous ? Il va bien falloir que je vous punisse d'une façon ou d'une autre !
Hannibal regarda la jeune fille de nouveau. Un sourire tailla son visage en deux.
- Peut être commencer par retrouver votre compagnon…
- Nous sommes que deux maintenant…
Mia elle fut surprise d'entendre Takeshi parler à ce moment là. Ce dernier devait savoir que Célestin n'allait pas venir, alors pourquoi le protéger jusqu'au bout ? Elle ne tourna pas la tête vers lui, il fallait appuyer son bluff en ignorant le regard d'Hannibal.
- Mmh, c'est ce que nous verrons… Enfin bref… Et toi, je pense que je vais laisser mes hommes s'amuser un peu cette nuit. J'espère qu'ils ne vont pas trop t'abîmé
Hannibal mit une énorme gifle à la jeune fille. Cette dernière baissa la tête, retenant ses larmes.
- C'est ce que nous verrons bien
- Je te préviens, quand je serais libre, je vais te percer les yeux.
Hannibal se leva et fit tournoyer son couteau dans les airs.
- Je n'attends que ça ! Bon les gars vous avez quartier li-
Une explosion résonna dans le fond du lotissement. Hannibal leva la tête dans la direction et remarqua une boule de feu monter dans le ciel.
Les soldats se tournèrent vers l'explosion en grimaçant, les mains sur leurs armes.
Un jeune homme courait sur la route vers eux, il avait la main en sang et le regard rempli des braises de la colère.
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Maxime n'avait jamais vraiment aimé tuer. À vrai dire il préférait vivre sa vie dans son coin. Mais son métier de soldat dans la Grande Armée ne l'avait pas épargné, et il avait tué plus d'hommes que son cerveau ne pouvait calculer. Avec la force du temps, il avait appris à devenir totalement insensible aux cris de ses victimes. Il savait que c'était mal, mais il n'avait plus le besoin de s'en inquiéter. Depuis que la Grande Disparition avait eu lieu, il n'avait jamais été aussi heureux. Il n'avait jamais pu s'intégrer dans sa vie d'après-guerre. Les gens le regardaient étrangement et la raison était son visage. Son visage avait été détruit par les aléas de la guerre. Déformé, brisé, grignoté par un mal qui ne pouvait être sauvé. Il ne semblait pas qu'il puisse survivre dans le temps. Il n'avait plus que quelques semaines à vivre avant la Grande Disparition. Mais depuis ce moment là, son état de santé n'avait que continuer de s'améliorer. Plus rien ne semblait lui grignoter le visage. La lèpre avait quitté son corps et pour une raison qu'il ignorait il semblait même que son visage se reconstruisait. Il avait même recommencé à croire que la vie lui souriait. Peut être même qu'il allait pouvoir refaire sa vie dans ce monde si différent. Même avec bien moins d'humain sur Terre, le bonheur existait toujours. Enfin c'est ce qu'il aimait se dire. Alors pourquoi ? Pourquoi était il sur le point de mourir ?
Maxime regardait la pointe de verre qui lui traversait la gorge. Le garçon qui la tenait avait un regard emplie de tristesse.
- Je suis dé-désolé… Je… Je ne voulais pas en arriver là
Maxime essaya de prononcer un mot mais le sang dans sa bouche ainsi que dans sa gorge ne permit seulement que de faire une sorte de gargouillis inaudible. Il leva lentement la main vers le jeune garçon. La maison en feu derrière lui envoyait une chaleur qui chauffait ses joues. Mais progressivement un froid terrifiant commençait à le prendre. Il ne sentait plus ses mains, puis même la chaleur du feu ne réchauffait plus ses joues. Son esprit devint flou. Ainsi donc sa dernière vision de ce monde, de sa vie… Serais ce garçon, la maison en feu et… La machine qui partait vers ses camarades ? Il devait les aider ! Il devait… Il ne pouvait rien faire… Il allait mourir ici, sa vision commençait à devenir très sombre. Il ne voyait presque plus rien.
- Jofdgej… V... Va… Cr...ever …
Il ne voulait pas… Il ne voulait pas mourir ! Pourquoi au seul moment dans sa vie où il trouvait un sens à son existence ! Pourquoi devait il mourir maintenant ! Il avait envie de crier qu'il ne voulait pas mo… Qu'il ne voulait p... Pas…
Vous regardez la flamme de la vie s'éteindre dans les yeux de l'homme au masque à gaz. Le monde est vide autour de vous. Qu'avez vous fait…
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Vous aviez ouvert la trappe, l'homme au masque l'avait entendu et avait foncé vers la chambre. L'alarme avait retenti et le chien robot c'était activé.
L'homme était entré dans la chambre, un pistolet à la main. Il vous visait. Un instant qui vous semblas être une éternité eu lieu avant qu'il ne décide de tirer. Mais juste avant cela, le chien mécanique fît un bond depuis la cave et manqua de peu de prendre le plafond en sautant par la trappe. L'homme tourna sa tête vers le robot, vous ne pouviez voir ses yeux mais il devait être totalement sonné de voir une telle chose ici. Vous profitez de ce moment pour vous jetez au sol juste avant que l'homme ouvre le feu sur la machine. Les balles ricochent et terminent dans les murs autour, elles ne lui font aucun dégât. L'une des balles casse la fenêtre à côté de vous et fait tomber des débris de verre sur vous.
La machine tourne son œil caméra vers l'homme, son interface analyse l'arme qu'il tient dans ses mains ainsi que le faite qu'il l'ait attaqué. Par une suite de choix logique dans son programme, il décide de le prendre pour cible, le prenant comme la menace principale dans les alentours.
Maxime ne comprend pas ce qu'il voit. La chose ouvre ce qui ressemble à sa bouche avant de prendre position. Il sent la chose préparer quelque chose et décide de reculer hors de la pièce. Il fait bien puisque quelques secondes plus tard un sorte de minuscule boule de feu sort de la bouche de la créature et traverse le bois du toit à l'endroit où sa tête était située. Maxime entend une explosion devant la maison, sûrement dû à l'impact de la boule de feu. Mais qu'est ce que c'est bon dieu !
PROLISSOU2
il y a 4 mois
Maxime fonce dans la cuisine où il se cache derrière un mur. La machine traverse l'encadrement de la porte et ce déplace lentement vers la porte d'entrée, toujours ouverte.
Le chien robot détermine avec plusieurs facteurs qu'il est sortis, il prend en compte la peur de l'individu qu'il avait pu déterminer avec ses traits du visage ainsi que la porte ouverte de la maison. Ses capteurs se tournent vers un repère auditif. Des hommes sont situés plus loin dans le champ d'action du robot. Il doit remplir sa mission. La machine ce met en mouvement vers le centre du lotissement en quittant la maison. Le feu commence lié au missile personnel qu'il avait lancé avait créer un départ d'incendie qui se propageait au garage de la maison.
Célestin avait profité de la fuite de ses adversaires pour récupérer un morceau de verre au sol dans sa main. Il l'avait entouré de tissu pour ne pas se couper la main. Son regard se tourna vers la cuisine, il avançait lentement en tremblant de tout son être. C'était lui ou son agresseur. Il devait faire vite, il devait se battre. Son choix avait été d'arrêter de fuir sans cesse.
Aujourd'hui, vous vous battiez.
Un léger bruit vous indique la position de votre adversaire, une fumée commence à vous empêcher de respirer convenablement. Vos yeux vous piquent, mais vous arrivez à voir un canon de pistolet contre l'angle du mur. Il imagine que vous n'alliez pas le voir. Vous profitez de l'effet de surprise pour faire tomber son arme en tapant sur le canon. Quelle est votre surprise lorsque vous ne rencontrez aucune résistance en tapant sur l'arme. En effet, l'homme surgit de l'autre angle du couloir et vous fonce dessus avec une arme blanche, un énorme couteau !
Vous vous jetez sur le côté juste à temps pour ne pas vous prendre le couteau dans le ventre, celui ci a cependant le temps de vous érafler le bras et vous faire lâcher votre morceau de verre qui ricoche sur le sol.
Maxime se jette sur son adversaire. Il semble être un jeune homme assez peu musclé, un adversaire facile pour lui donc… Son coutelas traverse les airs pour atteindre le jeune homme mais ce dernier lui envoie un coup de pied dans le ventre. Maxime perd son souffle durant une seconde et se tient le ventre de sa main libre. Son adversaire récupère le morceau de verre au sol sans pouvoir reprendre le morceau de tissu autour. Maxime recule légèrement pour ne pas prendre un coup dans ce moment de faiblesse.
Vous vous coupez avec le morceau de verre dans la main, la douleur de votre paume vous remet dans le combat. Bordel cette fumée dans l'air commence vraiment à vous empêcher de respirer, il faut que vous sortiez ! Et le feu commence à ravager la maison.
Vous vous ruez hors de la maison juste à temps avant que l'homme ne s'avance de nouveau une fois qu'il a repris sa respiration.
Il vous suit de près et s'apprête à vous rattraper juste avant que vous vous retourniez. En un instant vous lui faites face à quelques centimètres.
Maxime se retrouve devant son adversaire, à quelques centimètres. Merde il n'avait pas prévu que se dernier ce retourne à ce moment là ! Son long poignard ne lui permet pas de faire un petit geste pour contrer un possible coup ! Que faire que fa-
Le jeune homme attaque d'un coup, il essaye de viser le torse de Maxime mais ce dernier le bloque de son autre bras, poussant le morceau de verre vers le haut. Vers le haut…
Le morceau de verre se plante mollement dans la gorge du soldat, vous sentez le bout pointu du verre s'enfoncer dans la chair de l'homme dans une sensation absolument atroce…
Le monde disparaît autour de vous… Votre regard se pose sur le sien… Il semble être le premier surpris et sous l'effet de choc il lâche son arme.
Maxime recule lentement en ce tenant la gorge, tombe à genoux et dans un éclair de lucidité essaye de reprendre son arme. Son adversaire se jette sur lui et enfonce encore plus le morceau de verre. Celui ci atteint définitivement la trachée et provoque une importante hémorragie fatale.
…
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Vous regardez Kilian. Ses colosses reculent en arrière, eux mêmes sont surpris par le comportement de leur camarade. Il pète totalement les plombs. Il devient fou ? Que se passe-t-il ?
Vous ne voulez plus sauter, vous ne voulez plus subir le courroux de votre camarade. Bordel vous n'êtes pas sa chose !
- Écoute putain j'en ai marre d'être ta chose même tes gars son choqué ! Tu pètes totalement ton câble ! Je ne vais pas sauter putain !
- Mais… C'est que tu te rebelle crétin !
Vous reculer du bord du pont. Vous lui faites maintenant face. Plus question de courir ! Enfin vous croyez…
- Je vais moi même t'y envoyer !
Il vous met une droite comme il ne vous en avait jamais mis. Elle vous fait totalement trembler de la tête aux pieds avant de vous faire tomber en arrière, le dos contre le garde-fou.
- Aller ! Maintenant tu vas comprendre pourquoi il ne faut pas me prendre de haut. Tu aurais juste dû rester la victime que tu as toujours été !
Il s'agenouilla près de vous et commença à vous frapper violemment le visage et le ventre. Vous sentiez votre corps brûler sous les multiples coups qu'il vous infligeait. La douleur vous traversait de toute part. Un supplice qui aurait laissé beaucoup au sol. Mais vous étiez habitué aux coups…
L'un des colosses vint prendre Kilian par les épaules et le faire reculer.
- Calme toi bordel ! Tu vas le tuer à force !
Le garçon frissonna en entendant la réponse et le ton glacial de son ami. Il semblait être devenu fou, entraîner dans une spirale de violence. Mais il ne pouvait lutter contre la force du colosse et arrêta de se débattre pour repartir vous casser la figure.
Vous vous relevez doucement, chancelant légèrement au début mais très vite vous pouvez regarder Kilian malgré l'œil tuméfié qui vous bloque la vision d'un côté. Vous restez là, au bord du vide, en lui jetant un regard de défi. Vous savez que si vous restez debout aujourd'hui, il ne pourra plus vous embêter. Vous avez gagné en vous relevant.
Alors que les colosses commencent à partir avec Kilian, ce dernier se dérobe de l'étreinte de son ami et vous fonce dessus. Cependant cette fois vous l'attendez. Au moment où il projette son poing vers vous, votre esquive vous permet de lui mettre un crochet dans le menton.
Kilian titube légèrement, tout tourne autour de lui, il sent ses pieds ce dérobés sous son poids, et soudain.
Le vide.
Il tombe. Il tombe encore et encore en entendant des voix au dessus de lui juste avant que sa tête frappe le rocher qui dépasse légèrement de l'eau. La force de l'impact le tue sur le coup.
Vous regarder Kilian titubé puis glissé par dessus la rambarde de sécurité. Sa chute silencieuse et l'horreur du craquement des os à l'impact. Vous voyez le sang et ce qui ressemble à un chewing-gum moisie vert s'étaler sur le rocher et partir dans l'eau autour de son corps. Vous ne réalisez pas ce qu'il se passe. Que vient il de … ? Quoi ?
Les colosses accourent vers le bord de pont et regardent en bas. Leur visage devient blême lorsqu'ils voient le corps de leur ami.
Ils tournent leur visage vers vous, horrifiés.
Vous ne comprenez pas, votre cerveau n'arrive pas à traiter les informations. Qu'est ce que…
Vous vomissez. Plus rien ne vas, plus rien en seras jamais pareil.
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ChanclaDePaderi
il y a 4 mois
Je salue ton rythme l'auteur
LaCocinera
il y a 4 mois
Je suis une légende
PROLISSOU2
il y a 5 mois