GAUCHISTE en FAC de SOCIOLOGIE, posez moi vos questions (intelligentes)

DR

dreamonette

il y a un mois

Je suis en sciences sociales, en droit précisément, et je suis pas d'accord non plus.

Juste pour clarifier, tu n'es pas d'accord que le contexte influe sur le résultat de l'expérience ?

CI

CaIiste

il y a un mois

Je n'ai pas parlé de lois, j'ai parlé du contexte des expériences.

Tu viens de contextualiser

Evidemment que si tu changes la question la réponse sera différente d'un endroit à l'autre je croyais pas avoir besoin de le mentionner

Non la force de gravitation qui nous attire à la Terre n'est pas la même que celle à la surface de Mars

Par contre les martiens, s'ils existaient, finiraient par trouver les mêmes formules générales que nous pour le calcul gravitationnel

Donc oui, les lois physiques fondamentales sont bien universelles, et les expériences trouveront les mêmes résultats partout

T6

tatuo68

il y a un mois

les wokes se réclament wokes mais siladroite ahii

damage control car la defaite est totale pour les wokes ca assume plus ahiii

t'es chercheur en rien du tout, tu fais une matiere qui est du meme niveau que l'astrologie

t'oublieras pas de salees mes frites merci ou je te fais viré du mcdo instant

CI

CaIiste

il y a un mois

Juste pour clarifier, tu n'es pas d'accord que le contexte influe sur le résultat de l'expérience ?

Bon, je crois qu'il va falloir que tu explicites ce que tu veux dire par résultat de l'expérience

Un extraterrestre calculant la vitesse d'un corps en chute libre sur sa planète ne trouvera pas la même réponse que nous sur la nôtre, pour la simple et bonne raison qu'il ne calcule pas la même chose que nous, donc évidemment que du moment oû la question est différente, la réponse le sera aussi

Par contre, le même extraterrestre, quelques siècles plus tard, qui cherche à calculer la vitesse d'un corps en chute libre n'importe où, comme nous le faisons, trouvera la même réponse que nous

Pour moi, seul le deuxième cas compte, puisque c'est le seul cas où l'extraterrestre se pose vraiment la même question que nous et, oh surprise, sa réponse sera la même également

J'ai l'impression que tu as la position inverse

BA

BAN60JOURSRAID

il y a un mois

S'il vous plaît, faites de vrais études au lieu de coûter au contribuable

Je vous en supplie putain faites quelque chose d'utile pour la société

DR

dreamonette

il y a un mois

Evidemment que si tu changes la question la réponse sera différente d'un endroit à l'autre je croyais pas avoir besoin de le mentionner

Je n'ai pas changé, je t'ai demandé à chaque fois si tu étais d'accord ou pas que le contexte d'une expérience, sociologique ou physique, faisait varier le résultat...

... et tu réponds invariablement que les lois de la physique sont universelles, ce que je n'ai JAMAIS nié. Du coup, toujours pas de réponse à ma question sur l'importance oui non du contexte de l'expérience

U2

Urayne2

il y a un mois

dreamonette

il y a un mois

Je ne crois pas que Hayek ou Friedrich se soit considérés comme "de gauche"

En l'occurrence, Hayek a été de gauche dans sa jeunesse.
Mais il est devenu "libéral" après avoir rencontré Mises durant ses études. Ca a sans doute d'ailleurs influencé ses idéologies. Là où Mises était un "gros libéral", presque proche des théories économiques soutenus par les libertariens, Hayek lui n'a jamais disqualifié l'interventionnisme d'Etat et a encore moins cherché à le délimiter matériellement. C'est d'ailleurs ce qu'il soutient aussi, après sa critique du socialisme, dans La route de la servitude.
On a tendance aussi à le classer comme néolibéral, mais il a aussi repris pas mal de bases de l'ordolibéralisme. C'est pas un grand partisan du monopole de toute nature (là où les néolibéraux ne le rejettent pas lorsqu'il est privé, estimant que son existence est justifiée par son bienfait économique et qu'il s'écroulera lorsqu'il deviendra délétère, ce qui est contestable pour moi) et, en particulier, il est défavorable au laissez-faire qu'il critique sévèrement, ayant recherché toute sa vie un cadre juridique conforme à un idéal matériel de liberté sans dérives.

DR

dreamonette

il y a un mois

En l'occurrence, Hayek a été de gauche dans sa jeunesse.
Mais il est devenu "libéral" après avoir rencontré Mises durant ses études. Ca a sans doute d'ailleurs influencé ses idéologies. Là où Mises était un "gros libéral", presque proche des théories économiques soutenus par les libertariens, Hayek lui n'a jamais disqualifié l'interventionnisme d'Etat et a encore moins cherché à le délimiter matériellement. C'est d'ailleurs ce qu'il soutient aussi, après sa critique du socialisme, dans La route de la servitude.
On a tendance aussi à le classer comme néolibéral, mais il a aussi repris pas mal de bases de l'ordolibéralisme. C'est pas un grand partisan du monopole de toute nature (là où les néolibéraux ne le rejettent pas lorsqu'il est privé, estimant que son existence est justifiée par son bienfait économique et qu'il s'écroulera lorsqu'il deviendra délétère, ce qui est contestable pour moi) et, en particulier, il est défavorable au laissez-faire qu'il critique sévèrement, ayant recherché toute sa vie un cadre juridique conforme à un idéal matériel de liberté sans dérives.

Rien à ajouter. Merci d'invalider le post auquel je répondais.

CI

CaIiste

il y a un mois

Je n'ai pas changé, je t'ai demandé à chaque fois si tu étais d'accord ou pas que le contexte d'une expérience, sociologique ou physique, faisait varier le résultat...

... et tu réponds invariablement que les lois de la physique sont universelles, ce que je n'ai JAMAIS nié. Du coup, toujours pas de réponse à ma question sur l'importance oui non du contexte de l'expérience

Non le contexte d'une expérience physique ne fait PAS varier le résultat, pour les raisons que j'ai mentionnées dans mon dernier message

Aux mêmes questions, la physique donne TOUJOURS les mêmes réponses
Il convient seulement de bien réaliser que certaines questions, qui peuvent te sembler être les mêmes, sont en fait différentes
"Comment décrire la vitesse d'un corps en chute libre sur ma planète ?" n'est pas la même question selon si tu te trouves sur Terre ou sur Mars
"Comment décrire la vitesse d'un corps en chute libre ?" est la même question sur Terre ou sur Mars, ou n'importe où ailleurs

J'ai aussi pris l'exemple de la lumière sous vide parce qu'il est universel, toute civilisation finira par se poser la question et trouvera la même réponse invariablement

DR

dreamonette

il y a un mois

Bon, je crois qu'il va falloir que tu explicites ce que tu veux dire par résultat de l'expérience

Je ne vois pas trop ce qu'il y a à expliciter.

Si tu fais tomber la même pomme sur les deux planètes, tu aboutiras pourtant à deux réponses différentes à la même question : à quelle vitesse tombe cette pomme.

Le contexte change donc le résultat. En physique et probablement plus encore en sociologie. Es tu contre cette affirmation ?

CI

CaIiste

il y a un mois

Je ne vois pas trop ce qu'il y a à expliciter.

Si tu fais tomber la même pomme sur les deux planètes, tu aboutiras pourtant à deux réponses différentes à la même question : à quelle vitesse tombe cette pomme.

Le contexte change donc le résultat. En physique et probablement plus encore en sociologie. Es tu contre cette affirmation ?

Parce que ce n'est PAS la même question je viens de l'expliquer
Une question est : à quelle vitesse tombe cette pomme sur terre ?
L'autre est : à quelle vitesse tombe cette pomme sur Mars ? (ou Saturne, Neptune, peu importe)

Si tu poses deux questions différentes, il est probable que les réponses le soient aussi, ça ne veut pas dire que la physique change selon le contexte, ça veut dire que les QUESTIONNEMENTS physiques changent selon le contexte

Donc OUI je suis contre cette affirmation

Un terrien qui se demande la valeur de l'accélération de pesanteur sur Terre trouvera 9.81 m/s^2
Un martien qui se demande la valeur de l'accélération de pesanteur sur Terre trouvera 9.81 m/s^2

Le contexte est différent, le résultat est le même

LA

LAntreDeLaFolie

il y a un mois

Ca fait quoi de ne pas étudier une vraie science? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/7/1517096039-sheldon-fait-fuir-les-chofas-avec-du-spray-inverse-kekeh.png
DR

dreamonette

il y a un mois

Non le contexte d'une expérience physique ne fait PAS varier le résultat, pour les raisons que j'ai mentionnées dans mon dernier message

Ah... donc le fait d'être dans le vide ou avec atmosphère ne change rien
La gravité que tu sois sur terre ou sur la lune osef

Non

Non

Ce n'est pas la question que je t'ai posé

Ça non plus

Sous vide EST un contexte

PB

PseudoBan100

il y a un mois

Bonne question,

Ma stratégie est d'être le meilleur pour aller dans le master le plus prestigieux possible, m'y faire des contacts afin de débloquer plus facilement une bourse pour ma thèse histoire de la faire sans trop galérer (et si possible dans la même institution prestigieuse dans laquelle j'aurais fait mon master).

Après je croise les doigts pour avoir vite un poste et hop, j'aurais enfin un salaire décent,

Ensuite plus qu'à être le meilleur chercheur de ma génération pour finir au collège de France et toucher plus de 5000 balles par mois

Donc tu fais des études uniquement pour être chercheur ?
Tu ne penses pas que c'est un ponzi ?

C'est comme si j'inventais une nouvelle langue, le "neptunien", et que j'enseignais cette langue a l'université, dans l'unique but de former des jeunes capables a leur tour de faire des recherches sur cette nouvelle langue imaginaire et l'enseigner à leur tour.

DR

dreamonette

il y a un mois

Parce que ce n'est PAS la même question je viens de l'expliquer

Bah si : à quelle vitesse tombe cette pomme.

Donc tu contextualises

Dans le vide

Ah bon ? Donc une pomme sur mars tombe à la même vitesse qu'une pomme sur la terre ?

CI

CaIiste

il y a un mois

Ah... donc le fait d'être dans le vide ou avec atmosphère ne change rien
La gravité que tu sois sur terre ou sur la lune osef

Bien sûr que ça change quelque chose vu que tu ne poses pas la même question

La question "Quelle est la vitesse de chute d'un objet sur Terre sous vide" et la question "quelle est la vitesse de chute sur Terre dans l'atmosphère terrestre" sont DIFFERENTES, ce n'est pas une simple différence de contexte

Le martien qui se pose ces deux questions trouvera pour chacune la même réponse que nous ; pourtant, le contexte dans lequel il se trouvera et dans lequel il mènera l'expérience est différent du nôtre. C'est parce que la physique répond de la même manière aux mêmes questions. Et elle fait ça parce que son fonctionnement est UNIVERSEL

La gravitation existe PARTOUT et répond aux MÊMES RÈGLES

A5

Anarcapisme5

il y a un mois

L'op, que penses tu de Raymond Aron ?
DR

dreamonette

il y a un mois

Bien sûr que ça change quelque chose vu que tu ne poses pas la même question

Bah si : a quelle vitesse ça tomberait ?

Sauf que "sous vide" et "dans l'atmosphère terrestre" sont deux contexte différents... que TU as posé, pas moi, preuve que le contexte change le résultat de l'expérience

Deux plumes, sur terre donc même gravitation, une dans l'atmosphère une dans le vide. A quelle unique vitesse puisque les règles sont les mêmes tombent les plumes ?

U2

Urayne2

il y a un mois

CaIiste

il y a un mois

Non le contexte d'une expérience physique ne fait PAS varier le résultat, pour les raisons que j'ai mentionnées dans mon dernier message

Aux mêmes questions, la physique donne TOUJOURS les mêmes réponses
Il convient seulement de bien réaliser que certaines questions, qui peuvent te sembler être les mêmes, sont en fait différentes
"Comment décrire la vitesse d'un corps en chute libre sur ma planète ?" n'est pas la même question selon si tu te trouves sur Terre ou sur Mars
"Comment décrire la vitesse d'un corps en chute libre ?" est la même question sur Terre ou sur Mars, ou n'importe où ailleurs

Exactement.

Encore une fois, il faut distinguer la réponse que donnera la physique et celle que donnera la perception de l'Homme de la réponse de la physique

Pour prendre un exemple bidon: si je dis cinq, c'est cinq ; mais si je dis "cinq" à un malentendant, il va entendre "zinc". J'aurai beau avoir dire "cinq", lui pensera avoir entendu "zinc" et le répètera à ses potes sourds qui valideront sa théorie. Jusqu'à ce qu'un expert de la communauté sourde, expert en lecture labiale, va l'invalider.

Etre sur telle ou telle planète ou être telle ou telle espèce animale va fatalement, et c'est vrai, impacter l'expérience (je parle bien d'expérience). Tu peux pas tester la résistance à l'air sur la Lune, car y'en a pas.
Ainsi, l'expérience du boulet et de la plume ne donne pas les mêmes résultats sur la Terre et sur la Lune.
Et donc fatalement, un être hypothétique vivant sur la Lune n'aura jamais la connaissance de la résistance à l'air va décrire un phénomène qui paraîtra juste, qu'il validera, jusqu'à visiter la Terre, refaire l'expérience, et se rendre compte d'un hic.
C'est pas qu'il avait "tort", c'est qu'il manquait une CONNAISSANCE, celle de l'existence de l'air, pour que sa théorie soit invalidée.

Tu confonds en fait le fonctionnement d'une mécanique physique, qui est immuable, et la connaissance d'une mécanique physique, qui elle dépend des capacités humaines et ses connaissances préalables dont découlera une loi physique qui, elle, est une création humaine décrivant parfaitement une mécanique physique ou imparfaitement si une donnée est manquante.
C'est pour ça qu'il y a effectivement un relativisme des connaissances terrestres sur le Globe encore aujourd'hui. C'est pas car il y a des races plus cons que d'autres (la carte du QI, c'est de la chiasse), mais parce que fatalement, certaines civilisations n'ont pas l'occasion de connaître depuis leur patelin certains phénomènes. Soit par désintérêt, soit par inaccessibilité de la connaissance.
Ce qui souvent conduit les civilisations dites primaires à être d'assez gros ignorants. Et encore, car on a appris des choses sur elles et on s'est rendus comptes que, ben non, ils sont loin d'être cons et ignares.
Genre les Sentinelles dans l'Océan Indien. Ces fameux arborigènes qui tirent des flèches à vue sur quiconque s'approche de leur ile https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/4/1575551985-legolasarc.png
Ben aussi "primitifs" soient ils, ils ont déjà des connaissances de base pour avoir une qualité de vie limite plus acceptable que certains Etats "civilisés" mais misérables financièrement. Et surtout pour survivre sans difficulté au tsunami de 2004. Signe que, s'il s'agit d'un réflexe "instinctif", ils ont prévu l'arrivée de la vague, se sont réfugiés dans les hauteurs puis ont attendu que ça passe. Cocasse quand on sait qu'il y a eu pas mal de morts en Indonésie ou en Thailande car certains par curiosité se sont approchés de la mer quand elle s'est anormalement retirée.

DR

dreamonette

il y a un mois

Exactement.

Encore une fois, il faut distinguer la réponse que donnera la physique et celle que donnera la perception de l'Homme de la réponse de la physique

Pour prendre un exemple bidon: si je dis cinq, c'est cinq ; mais si je dis "cinq" à un malentendant, il va entendre "zinc". J'aurai beau avoir dire "cinq", lui pensera avoir entendu "zinc" et le répètera à ses potes sourds qui valideront sa théorie. Jusqu'à ce qu'un expert de la communauté sourde, expert en lecture labiale, va l'invalider.

Etre sur telle ou telle planète ou être telle ou telle espèce animale va fatalement, et c'est vrai, impacter l'expérience (je parle bien d'expérience). Tu peux pas tester la résistance à l'air sur la Lune, car y'en a pas.
Ainsi, l'expérience du boulet et de la plume ne donne pas les mêmes résultats sur la Terre et sur la Lune.
Et donc fatalement, un être hypothétique vivant sur la Lune n'aura jamais la connaissance de la résistance à l'air va décrire un phénomène qui paraîtra juste, qu'il validera, jusqu'à visiter la Terre, refaire l'expérience, et se rendre compte d'un hic.
C'est pas qu'il avait "tort", c'est qu'il manquait une CONNAISSANCE, celle de l'existence de l'air, pour que sa théorie soit invalidée.

Tu confonds en fait le fonctionnement d'une mécanique physique, qui est immuable, et la connaissance d'une mécanique physique, qui elle dépend des capacités humaines et ses connaissances préalables dont découlera une loi physique qui, elle, est une création humaine décrivant parfaitement une mécanique physique ou imparfaitement si une donnée est manquante.
C'est pour ça qu'il y a effectivement un relativisme des connaissances terrestres sur le Globe encore aujourd'hui. C'est pas car il y a des races plus cons que d'autres (la carte du QI, c'est de la chiasse), mais parce que fatalement, certaines civilisations n'ont pas l'occasion de connaître depuis leur patelin certains phénomènes. Soit par désintérêt, soit par inaccessibilité de la connaissance.
Ce qui souvent conduit les civilisations dites primaires à être d'assez gros ignorants. Et encore, car on a appris des choses sur elles et on s'est rendus comptes que, ben non, ils sont loin d'être cons et ignares.
Genre les Sentinelles dans l'Océan Indien. Ces fameux arborigènes qui tirent des flèches à vue sur quiconque s'approche de leur ile https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/4/1575551985-legolasarc.png
Ben aussi "primitifs" soient ils, ils ont déjà des connaissances de base pour avoir une qualité de vie limite plus acceptable que certains Etats "civilisés" mais misérables financièrement. Et surtout pour survivre sans difficulté au tsunami de 2004. Signe que, s'il s'agit d'un réflexe "instinctif", ils ont prévu l'arrivée de la vague, se sont réfugiés dans les hauteurs puis ont attendu que ça passe. Cocasse quand on sait qu'il y a eu pas mal de morts en Indonésie ou en Thailande car certains par curiosité se sont approchés de la mer quand elle s'est anormalement retirée.

Donc tu es d'accord avec son assertion qu'à contexte différents le résultat est le même en sociologie comme en physique ?

U2

Urayne2

il y a un mois

dreamonette

il y a un mois

Donc tu es d'accord avec son assertion qu'à contexte différents le résultat est le même en sociologie comme en physique ?

Non, car encore une fois, une mécanique physique est purement et simplement immuable. Tu peux faire ce que tu veux, ça changera pas. Tout ce que tu peux faire, c'est changer des données en fonction du lieu ou de tes diverses transformations.

Une loi sociologique, juridique ou même économique demeure une loi de l'Homme, par l'Homme, sur l'Homme, pour l'Homme. Tout individu ou toute société peut aller contre, ce qui empêche de les rendre purement immuables.
D'où la critique régulière de l'effet Laffer. Parce que des Etats ont été prospères malgré une fiscalité trop forte pour que la théorie ait un véritable sens précis et l'existence, potentielle, d'un optimum fiscal.
La théorie n'est au mieux valide de manière certaine qu'avec une fiscalité de 100% vu qu'elle priverait alors l'entreprise économique de toute prospérité. Mais n'importe quel crétin serait arrivé à cette conclusion.

Je bosse actuellement sur les lois de Louis Rolland. Un professeur de droit du 20e siècle qui a théorisé les principes fondateurs du régime juridique des services publics. Il les a élaboré avant tout à partir d'une analyse du droit positif et, plus précisément, de la jurisprudence du Conseil d'Etat, pour en tirer ses conclusions. Ce n'est qu'a posteriori qu'il a théorisé leur aspect intrinsèque au service public.
Il y en a trois: la continuité (un service public fonctionne en continu et ne doit pas être interrompu), l'égalité (un service public fonctionne en garantissant une égalité de traitement aux agents et aux usagers) et la mutabilité (un service public évolue en fonction de l'intérêt général, jusqu'à disparaître "de lui même" si nécessaire).
Sauf qu'à y regarder de plus près, on se rend compte déjà du profond relativisme qui encadre ces principes. Déjà, parce que Louis Rolland s'est fondé sur la jurisprudence du juge, il aurait fallu que ce dernier ne les détermine pas pour qu'on passe au travers. Faut pas tomber dans un relativisme con, ce n'est pas élaboré "au pif" et ces dernières sont inhérentes à la fonction de l'Etat Républicain.
Mais de cette première conséquence en découle une seconde, cette fois plus discutable. Le service public tel qu'on l'entend en droit aujourd'hui peut se rapprocher d'un label. Théoriquement, toute activité peut être un service public tant qu'il répond à un but d'intérêt général, allant de la justice à la vente de glace (exemple "réel" dans les années 50).
Or rien que là, on a un problème. Outre qu'on va évidemment pas les comparer, on va surtout se demander s'il est vraiment pertinent d'appliquer des principes "inhérentes à la nature d'un service public" à des activités qui, normalement, n'en relèvent pas. Si le service public prend parfois des allures de label, ne devenant que des étiquettes car l'intérêt général est lui même très indéterminé, voire indéterminable autre que par volonté politique (ce qui fragilise encore plus l'aspect humain), les lois vont naturellement se distordre, voire l'application elle même perdra de son sens. Un peu comme si tu tentais d'appliquer la thermodynamique à l'eau, en caricaturant à l'extrême.
Ce qui fatalement amène à un profond relativisme, inhérente au demeurant à des circonstances de temps et de lieu. La continuité en est l'exemple parfait: dans certains services publics, la grève est interdite (dès que ça touche au régalien, le juge, le militaire, le policier ou le contrôleur aérien a l'interdiction absolue de se mettre en grève) tandis que dans d'autres, elle sera légale voire protégée. De même, un service public ne fonctionne pas toujours 24h/24, là aussi, ça dépend de circonstances propres à l'activité.

C'est pas une pure construction de l'esprit de Louis Rolland évidemment. Et on retrouve des aspects "physiques", les principes s'atténuent sans disparaître. Mais elle prend non seulement des formes trop variables, parfois au gré du seul politique, et il serait très facile de passer outre si on le voulait.
Qui plus est, c'est parce qu'on a recherché une conception "physique" qu'on les a limité à trois. Une quatrième peut se défendre si on veut, via la neutralité. Mais elle m'apparaît trop franco-française pour ne serait-ce que la défendre à l'international, où elle est parfois contestée (en gros, l'interdiction de signes politiques ou religieux au sein du service public, ça fait pas toujours plaisir aux anglo-saxons qui trouvent ça ridicule en caricaturant).

Là je bosse aussi sur la dignité humaine. Pendant longtemps, on lui a conféré une forme objective mais, surtout, on a dépassé la conception kantienne de la dignité pour amalgamer le corps et l'esprit, dans une lecture moniste: elle est propre ET au corps humain ET à l'esprit humain. Ce qui implique l'interdiction des traitements humiliants tant sur le corps (on te casse pas la gueule via la torture) que l'esprit (interdit de te "ficher").
Y'a pourtant une énorme exception qui a vu le jour: la bioéthique. Où là, on se retrouve avec une conception bien plus kantienne puisque, justement, on s'intéresse bien trop au corps pour le prendre objectivement en considération et on va appeler davantage à la psyché.
Et alors que récemment, la dignité humaine a été invoquée pour invalider une loi compte tenu du traitement apporté aux cendres des défunts après la fin d'une concession, en bioéthique, on va davantage tout faire pour distinguer le corps de l'âme, parce que seul le premier nous intéresse pour, et c'est fatal, le "maltraiter". Et donc pour mieux faire bouffer la pilule, ben on s'appuie davantage sur l'esprit. Soit via le consentement renforcé, soit en indiquant justement que "l'âme est absente, donc allonzy".

DR

dreamonette

il y a un mois

Non, car encore une fois, une mécanique physique est purement et simplement immuable. Tu peux faire ce que tu veux, ça changera pas. Tout ce que tu peux faire, c'est changer des données en fonction du lieu ou de tes diverses transformations.

Si tu changes les donnés tu changes le contexte et tu me donnes raison

Comme en physique quand tu changes le contexte en somme

A1

Arbogast-1984

il y a un mois

L'auteur, que penses-tu du nombre de Dunbar ?