Je ne veux pas te faire l'affront que tu sais, sans contestation possible, qu'il existe des normes impératives qu'on appliquera même si arrivait l'idée de quitter l'UE ou la CEDH.

Soit plus précis dans ta liste : rajouter la dénonciation du PIDCP de 1966 en raison du 2e protocole que tu connais là aussi j'imagine.

Sauf que et je suis obligé de reprendre ce que j'ai écris ; "le protocole et l'interprétation qui en est donné par le comité des droits de l'homme portent atteinte à l'exercice de la souveraineté nationale puisque celui-ci lie irrévocablement la France et ce, même dans circonstances exceptionnelles". Pourquoi ? parce que "Quant à l'hypothèse où la possibilité de dénonciation découlerait de la nature même de l'engagement, la position du comité des droits de l'homme, organe chargé de l'application du PIDCP à l'instar de la Cour EDH pour la Convention EDH, va clairement dans le sens d'une impossibilité de dénoncer le pacte et le deuxième protocole facultatif" (...) "Il a alors été proposé d'affirmer constitutionnellement que la souveraineté nationale implique, en cas de besoin, de dénoncer un engagement nonobstant le droit des traités" (...) "[La décision du 13 octobre 2005] ne vient qu'entériner la valeur constitutionnelle de l'abolition de la peine de mort, sans prévoir une quelconque faculté de dénonciation en cas d'adhésion irrévocable à un engagement international. Et la France a, la même année, ratifié le protocole".

Donc en réalité tu sais parfaitement qu'il n'est pas possible de rétablir la peine de mort. En fait, tu es encore plus malhonnête qu'il n'y paraît en plus d'être insultant.