Pour la tromperie c'est une histoire assez classique. On n'était pas très accordés sur le plan sexuel : moi j'étais salement inexpérimentée, lui avait une énorme libido. Au bout d'un an de relation, une bière en trop et il a craqué. Il me l'a dit de suite après ; lui avait 21, moi 19 (? je crois. Dans ces eaux-là).

Au final ça a été... Facile à gérer, en fait. Au départ je raconte ça parce que t'as toujours des tonnes de gens qui hurlent dès qu'on parle de tromperie. C'est très rigolo d'ailleurs, parce que quand on regarde les chiffres tu t'apperçois que c'est loin d'être marginal comme truc. Mais en société t'as personne qui s'est fait trompé, personne qui a trompé Le truc est super tabou.

Bref, au final la réconciliation s'est bien passé ; sur le moment bien sur grosse colère de ma part, mais lui a tout fait pour montrer patte blanche, et faire amende honorable. En fait, le plus dur ça a pas été de se rabibocher, mais les avis extérieurs. Ses potes étaient au courant, et j'ai eu droit à de grandes leçons sur le fait que je n'avais pas assez de fierté perso, que c'était pas féministe, ou au contraire que j'étais admirable et que c'était superbe de pardonner. J'crois que c'est à peu près à cet âge que j'ai vraiment compris que les gens savaient vraiment pas se mêler de leurs oignons.

On a encore passé un an ensemble, on s'est séparé parce que j'allais dans une autre ville et que même si on s'aimait beaucoup, je crois qu'on n'a jamais été dans l'optique de vieillir ensemble. On garde encore contact aujourd'hui - et il a trouvé quelqu'un de très bien récemment, je suis contente pour lui.

Pourquoi tout le monde met ça sous le tapis... ?