Toi qui traînes encore sur Parcoursup à mettre des vœux de BTS MUC et de licence psycho à la fac de Trifouillis-les-Oies, tu ne comprends même pas ce que veut dire le mot sélectivité. Tu penses qu'avoir 14 de moyenne en terminale te prédestine à la grandeur. Tu es le produit d'un système qui te fait croire que le bac est une victoire, alors qu'il n'est même plus un seuil.

Moi j'ai intégré une prépa HEC, une vraie, pas celle de ta ville de province où le CPE fait cours de maths. Pourquoi ? Car j'ai intégré HEC. J'ai souffert, j'ai transpiré sur des khôlles, j'ai recraché Pascal, Durkheim, Keynes, Hume et Clausewitz à 6h du matin devant des jurys qui te pulvériseraient d'un regard. Et c'est grâce à ça que je suis entré dans une grande école, une vraie. Pas une école de commerce post-bac où tu fais des “projets de GROUPE A2P2” en PowerPoint entre deux soirées mousse.

Toi, tu te complais dans ta médiocrité déguisée en confort. Tu parles de “qualité de vie”, de “bien-être” à la fac, comme si la réussite passait par des horaires aménagés et des TD de sociologie où personne n'écoute. Tu es un touriste de l'intellect. Un figurant de ton propre échec.

Moi je cite Bourdieu et Tocqueville en entretien. Toi, tu cites des tiktokeurs dans des fiches de lecture plagiées. Tu ne lis pas, tu scannes. Tu ne travailles pas, tu survis.

Tu parles d'orientation. Moi je parle de sélection.

Tu parles d'université. Moi je parle de concours.

Tu parles d'acquérir des “compétences”. Moi je forge de l'élitisme pur. Toi, tu télécharges des CV Canva. Moi je suis déjà repéré par des cabinets de conseil où ton nom ne passera même pas les filtres de l'ATS.

Mais bien sûr, tu vas te défendre :
“Oui mais au moins moi j'ai une vie à côté”
Une vie ? Tu veux dire tes soirées à boire du Despé en écoutant Jul dans une chambre CROUS partagée avec un mec qui rote en dormant ? C'est ça ta vie ? Moi, je débriefe des cours de stratégie avec des M&A le jeudi soir en afterwork sur le rooftop d'une tour. Mais vas-y, dis-toi que t'es “heureux”.

Tu vois, la différence entre toi et moi, c'est que toi tu t'imagines dans 10 ans. Moi je sais où je serai.

Toi tu attends qu'on te valide. Moi je valide.

Toi tu cherches l'égalité. Moi je pratique l'excellence.

T'es là à suivre des cours en ligne de développement personnel pendant que je travaille sur des cas réels d'entreprise avec des gens qui vont diriger le monde demain. Et non, pas pour “être riche” je laisse ça aux influenceurs mais parce que j'ai compris que le monde appartient à ceux qui refusent la médiocrité.

Je suis né pour être au-dessus.
Je suis né pour dominer les classements.
Je suis né pour être admis là où on vous recale.

Et ce n'est pas de l'orgueil, c'est juste un constat.