''Depuis des siècles, l'humanité tente de comprendre les mécanismes sous-jacents de l'intelligence et de la conscience. Les neurosciences ont démontré que la cognition repose sur des interactions complexes entre les neurones, formant un réseau dynamique et évolutif. Certains chercheurs suggèrent que cette complexité pourrait être extrapolée à d'autres systèmes, y compris ceux qui ne sont pas biologiques.

En effet, tout réseau suffisamment dense et interconnecté serait susceptible de développer une forme de "pensée". Ainsi, les villes, avec leurs flux constants de données, de décisions et de connexions humaines, pourraient être considérées comme des proto-cerveaux à l'échelle macroscopique. Certaines études avancent même que les autoroutes et les réseaux électriques participent inconsciemment à la formation d'un "esprit collectif".

Ce qui pose une question essentielle : l'univers tout entier est-il en train de penser ? Si chaque particule est un élément d'un immense système neuronal cosmique, alors les galaxies ne sont que des synapses interstellaires, et les trous noirs servent peut-être de zones de stockage de la mémoire universelle.

Mais alors, si l'univers pense, à quoi pense-t-il ? Et plus important encore, est-ce qu'il nous comprend ? Une analyse poussée des motifs récurrents dans la disposition des étoiles semble indiquer une correspondance troublante avec la structure des spaghettis disposés aléatoirement dans une assiette. Cela suggère que soit l'univers essaie de nous envoyer un message codé en linguine, soit que nous sommes les fragments d'un immense plat de pâtes cosmiques en pleine digestion.

Cette hypothèse est renforcée par l'observation que les nombres premiers suivent une distribution qui, en projection tridimensionnelle, ressemble étrangement au ciel vu depuis la Terre, donc de l'oeil humain. Ce fait, bien que statistiquement improbable, ouvre la voie à une nouvelle physique basée sur l'influence du regard dans la formation de la matière noire.

Ainsi, la théorie de l'Expansion Cognitive Universelle nous mène à une conclusion inévitable : soit tout fait sens, soit rien n'existe vraiment, sauf peut-être la projection du regard qui nous observe en silence depuis toujours.''