Mes amis, frères et sœurs, aujourd'hui, nous faisons face à une vérité aussi âpre qu'une épée forgée dans les flammes du désespoir. Jamais, oui, jamais nous ne permettrons que la retraite des boomers soit effleurée par la lame du changement.

Entendez-vous cette promesse ? Car je vous le dis, nous abattons, sans relâche, jusqu'au dernier actif, jusqu'à ce que le dernier travailleur dans les rues tombe à genoux, privé du fruit de son labeur. Nous dépouillerons chaque institution, ruinerons chaque bastion du bien commun, et cela, pour gratter jusqu'au moindre sou, jusqu'à la dernière pièce de cuivre.

Et même s'il nous faut chasser jusqu'au dernier étudiant hors des universités, jusqu'au dernier ouvrier hors de son atelier, qu'il soit misérable ou vaillant, jamais, au grand jamais, nous ne laisserons toucher à la pension de nos vénérables aînés.

Ils ont mérité cet or, ces quinze résidences secondaires qu'ils chérissent tant. Nous combattrons avec une ferveur ardente pour qu'ils puissent s'offrir deux croisières annuelles aux Maldives. Et s'il faut affamer nos ouvriers, nos artisans, nos agriculteurs pour cela, nous le ferons sans hésitation.

Que cela soit clair, et qu'il n'y ait nul besoin de répéter ces paroles !