Je réponds à TROIS questions de MATHS
bonneaubaine
il y a un mois
explique moi quand et pourquoi l'ensemble des vecteurs tangents en un certain point a d'une partie M de R^n est un sous-espace vectoriel de R^n
un vecteur est tangent en a si c'est un gamma'(0) avec gamma : ]-1,1[ -> M avec gamma(0)=a
EIBougnador
il y a un mois
Pour moi, le prototype, c'est la géométrie affine. Tu as le groupe des transformations affines, celui des translations (transfos affines très basiques, ne fixant pas l'origine) et le groupe linéaire (groupe subtil mais fixant l'origine). Si cette situation affine te parle bien, alors une image mentale pour le produit semidirect est "la construction qui, instanciée sur les translations et GL, permet de retrouver le groupe affine".
Sinon, bah on peut paraphraser la définition. Tu as deux groupes G et H, ainsi qu'une action de G sur H par automorphismes. Le produit semidirect est un groupe "engendré" par G et H où la conjugaison par G agit sur H comme l'action qu'on s'était initialement donnée.
EIBougnador
il y a un mois
explique moi quand et pourquoi l'ensemble des vecteurs tangents en un certain point a d'une partie M de R^n est un sous-espace vectoriel de R^nun vecteur est tangent en a si c'est un gamma'(0) avec gamma : ]-1,1[ -> M avec gamma(0)=a
Pour plein de parties régulières, ça se passe bien. Ca donne lieu à la notion de sous-variété. Mais ça peut se passer mal, typiquement si ton M est donné par deux droites disons perpendiculaires. Les vecteurs dans les directions des axes pourront être réalisés comme vecteur tangent mais pas les autres.
DJ_nodelock4
il y a un mois
tu penses quoi de la géometrie algebrique ?
EIBougnador
il y a un mois
tu penses quoi de la géometrie algebrique ?
Euh, je sais pas, ça veut dire quoi "en penser quoi" ?
C'est un domaine des maths chargé d'histoire, profond, qui de nos jours fait intervenir des théories très vastes et abstraites.
EjacDivine3
il y a un mois
j'ai une question très importante et que je traine depuis des années
j'ai remarqué que, dans certains jeux en ligne a monde persistant comme Ogame, les ressources et la puissance économique finissent toujours par etre dans les mains d'une poigné dejoueurs
j'ai donc une conjecture selon laquelle tout système économique parfaitement libéral et compétitif finis par agréger les ressources entre les mains de quelques agents, en temps long
existe t il un théorème prédisant ceci ?
existe t il une détermination de condition sur les règles du système économique permettant d'éviter ce destin? cela a t il deja été caractérisé ?
EIBougnador
il y a un mois
j'ai une question très importante et que je traine depuis des annéesj'ai remarqué que, dans certains jeux en ligne a monde persistant comme Ogame, les ressources et la puissance économique finissent toujours par etre dans les mains d'une poigné dejoueurs
j'ai donc une conjecture selon laquelle tout système économique parfaitement libéral et compétitif finis par agréger les ressources entre les mains de quelques agents, en temps long
existe t il un théorème prédisant ceci ?
existe t il une détermination de condition sur les règles du système économique permettant d'éviter ce destin? cela a t il deja été caractérisé ?
Intéressant, il me semble probable que ce phénomène soit bien compris mais j'ignore quels sont les mots-clés à chercher ou quels sont les théorèmes à l'oeuvre. Bref, je ne sais pas.
On pourrait imaginer un mécanisme du type suivant. Les joueurs de la première heure prennent trop d'avance sur les autres donc les grands dominants feront partie de ces joueurs. On considère donc qu'on travaille avec un nombre de joueurs plutôt important mais fixé, qui n'augmentera pas au fil des ans, les joueurs ultérieurs n'étant que de la nourriture pour eux. Maintenant, ces joueurs en nombre fixé peuvent se tuer les uns les autres. Mais on n'a introduit aucun mécanisme de naissance donc le nombre ne pourra que se réduire. A la fin, il ne reste qu'une personne, ou alors un système de personnes qui s'autorégule pour contrer les attaques les uns des autres. Tant que la taille est grande, les trahisons sont possibles car "tout est compliqué". Quand on n'est plus qu'une poignée, on voit venir que ce sera notre tour de clamser si on ne joue pas comme il faut donc ça se stabilise.
Je ne dis pas que c'est le vrai mécanisme à l'oeuvre. On pourrait d'ailleurs aussi imaginer que les joueurs qui arrivent tardivement ne soient pas voués à rester éternellement moins bon ; mais alors, il faut qu'ils compensent leur retard par une efficacité supérieure.
Je suis d'accord pour dire que la question semble vouloir se prêter à une approche mathématique, que ce soit d'un point de vue théorie des jeux, étude asymptotique de fonctions ou de processus aléatoires.
La seconde question est intéressante aussi. Elle admettrait des réponses évidentes du genre "interdire que le plus grand joueur ait plus du double que la richesse du plus pauvre" et j'ai bien compris que tout le sel de ta question était d'éviter ce genre de réponse évidente. A méditer, là non plus je ne sais pas.
EIBougnador
il y a 25 jours
Des questions
Odorante
il y a 25 jours
Puis-je devenir ton disciple ?
_CaraMail_
il y a 25 jours
Des questions
Non, ChatGPT est meilleur que toi
BobSparte
il y a 25 jours
2+2
A) 3445
B) 4
C) Belgrade
EIBougnador
il y a 25 jours
Puis-je devenir ton disciple ?
Toujours pas
Ca roule
EIBougnador
il y a 25 jours
2+2A) 3445
B) 4
C) Belgrade
Je ne réponds pas aux questions dont le but est de me tester mais je te garantis que je connais la réponse
_CaraMail_
il y a 25 jours
EIBougnador
il y a 25 jours
Je ne réponds pas aux questions dont le but est de me tester mais je te garantis que je connais la réponse
Dans le doute
EjacDivine3
il y a 25 jours
Intéressant, il me semble probable que ce phénomène soit bien compris mais j'ignore quels sont les mots-clés à chercher ou quels sont les théorèmes à l'oeuvre. Bref, je ne sais pas.
On pourrait imaginer un mécanisme du type suivant. Les joueurs de la première heure prennent trop d'avance sur les autres donc les grands dominants feront partie de ces joueurs. On considère donc qu'on travaille avec un nombre de joueurs plutôt important mais fixé, qui n'augmentera pas au fil des ans, les joueurs ultérieurs n'étant que de la nourriture pour eux. Maintenant, ces joueurs en nombre fixé peuvent se tuer les uns les autres. Mais on n'a introduit aucun mécanisme de naissance donc le nombre ne pourra que se réduire. A la fin, il ne reste qu'une personne, ou alors un système de personnes qui s'autorégule pour contrer les attaques les uns des autres. Tant que la taille est grande, les trahisons sont possibles car "tout est compliqué". Quand on n'est plus qu'une poignée, on voit venir que ce sera notre tour de clamser si on ne joue pas comme il faut donc ça se stabilise.
Je ne dis pas que c'est le vrai mécanisme à l'oeuvre. On pourrait d'ailleurs aussi imaginer que les joueurs qui arrivent tardivement ne soient pas voués à rester éternellement moins bon ; mais alors, il faut qu'ils compensent leur retard par une efficacité supérieure.
Je suis d'accord pour dire que la question semble vouloir se prêter à une approche mathématique, que ce soit d'un point de vue théorie des jeux, étude asymptotique de fonctions ou de processus aléatoires.
La seconde question est intéressante aussi. Elle admettrait des réponses évidentes du genre "interdire que le plus grand joueur ait plus du double que la richesse du plus pauvre" et j'ai bien compris que tout le sel de ta question était d'éviter ce genre de réponse évidente. A méditer, là non plus je ne sais pas.
merci khey je viens de lire ta réponse
EIBougnador
il y a 24 jours
D'autres questions
jeancommutatif
il y a 24 jours
D'autres questions
Salut EB, si tu t'ennuies :
Sur wikipédia on trouve un argument pour démontrer le théorème de non rétractation de Brouwer via la formule de Stokes SpoilAfficherMasquerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_du_point_fixe_de_Brouwer#Par_la_formule_de_Stokes . J'aimerai traduire cette preuve en dimension 2 et 3 "à la physicienne" en utilisant les champs de vecteurs, Green-Riemann, la divergence etc. Je pensais avoir relativement bien compris le lien entre les notation des formes différentielles et celles des physiciens mais on dirait que non parce qu'il y a des choses qui bloquent. Notamment le pullback et la dérivée extérieure.
Pour le pullback j'ai l'impression que pour X un champ de vecteurs sur R^n qui représenterait une 1-forme w (via le produit scalaire usuel w_a(v) = <X(a),v>) le pullback par f devrait donner (f*X)(u) = transposée(d_u f)X(f(u)) mais sur internet je trouve pas grand chose et dans ce cours SpoilAfficherMasquer https://www.math.ens.psl.eu/shared-files/9616/?G%C3%A9om%C3%A9trie%20diff%C3%A9rentielle.pdf page 53 il définissent leur pullback avec l'inverse de d_u f au lieu de la transposée. C'est bizarre non ? D'habitude le pullback est défini même si f n'est pas (localement) un isomorphisme genre une projection non ?
Je sais pas si c'est vraiment une question mais si t'as des idées/des sources ou si ça t'amuses d'y réfléchir hésites pas
PS : SpoilAfficherMasquer je suis une bille en géométrie différentielle
EIBougnador
il y a 24 jours
Salut EB, si tu t'ennuies :
Sur wikipédia on trouve un argument pour démontrer le théorème de non rétractation de Brouwer via la formule de Stokes SpoilAfficherMasquerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_du_point_fixe_de_Brouwer#Par_la_formule_de_Stokes . J'aimerai traduire cette preuve en dimension 2 et 3 "à la physicienne" en utilisant les champs de vecteurs, Green-Riemann, la divergence etc. Je pensais avoir relativement bien compris le lien entre les notation des formes différentielles et celles des physiciens mais on dirait que non parce qu'il y a des choses qui bloquent. Notamment le pullback et la dérivée extérieure.Pour le pullback j'ai l'impression que pour X un champ de vecteurs sur R^n qui représenterait une 1-forme w (via le produit scalaire usuel w_a(v) = <X(a),v>) le pullback par f devrait donner (f*X)(u) = transposée(d_u f)X(f(u)) mais sur internet je trouve pas grand chose et dans ce cours SpoilAfficherMasquer https://www.math.ens.psl.eu/shared-files/9616/?G%C3%A9om%C3%A9trie%20diff%C3%A9rentielle.pdf page 53 il définissent leur pullback avec l'inverse de d_u f au lieu de la transposée. C'est bizarre non ? D'habitude le pullback est défini même si f n'est pas (localement) un isomorphisme genre une projection non ?
Je sais pas si c'est vraiment une question mais si t'as des idées/des sources ou si ça t'amuses d'y réfléchir hésites pas
PS : SpoilAfficherMasquer je suis une bille en géométrie différentielle
Je ne pense pas que je pourrai t'aider là-dessus, hélas.
jeancommutatif
il y a 24 jours
Je ne pense pas que je pourrai t'aider là-dessus, hélas.
Pas de soucis ! J'ai lu le topoc en diagonale et j'y ai vu des jolies math (comme souvent avec toi et motocultage), c'est le principal
jeancommutatif
il y a 24 jours
j'ai une question très importante et que je traine depuis des annéesj'ai remarqué que, dans certains jeux en ligne a monde persistant comme Ogame, les ressources et la puissance économique finissent toujours par etre dans les mains d'une poigné dejoueurs
j'ai donc une conjecture selon laquelle tout système économique parfaitement libéral et compétitif finis par agréger les ressources entre les mains de quelques agents, en temps long
existe t il un théorème prédisant ceci ?
existe t il une détermination de condition sur les règles du système économique permettant d'éviter ce destin? cela a t il deja été caractérisé ?
Il y a quelques phénomènes très simples de concentration qui peuvent engendrer ça ouais. Je dis pas que c'est ce qui se passe dans Ogame mais c'est juste pour donner quelques idées.
Modèle 1 : t'as un patrimoine total P fixe qui est réparti équitablement entre n personnes. Ces personnes font des échanges aléatoirement entre eux, d'un montant égal à disons 5% du patrimoine du plus pauvre des deux. Mais comme ils n'estiment pas parfaitement la valeurs des biens les échanges ne sont pas équitables et il y a alors un transfert de patrimoine vers l'un ou l'autre, disons de 5% du montant total de la transaction. Dans ce modèle, une personne finira par accumuler toutes les richesses de la population. Et cette personne n'a rien de spécial : aucune compétence de marchandage spécifique, tous les bénéfices et pertes sont parfaitement aléatoires.
Modèle 2 : Imagine une famille avec un patrimoine constant P, où chaque être humain de cette famille ferait 2 enfants (il y a donc 2^n individus à la génération n) et répartirait au hasard son patrimoine en héritage aux deux enfants, disons au maximum 55% pour l'un et au minimum 45% pour l'autre. On rajoute en plus la règle qu'un enfant de la génération n ne peut pas hériter de plus que P/2^(n-1). Alors pour n assez grand, la quasi totalité de l'héritage sera concentrée sur 2^(n-1) individus et les autres n'auront quasiment rien. Pratiquement aucun individu ne sera dans l'entre deux.
EIBougnador
il y a 20 jours
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il y a 20 jours
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il y a 20 jours
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LoutreCurieuse
il y a un mois