Je suis "autiste"
modoPETOU
il y a 7 mois
Vous oubliez que la plupart des autistes sont conditionnés a vivre comme les autres hein, tout nous pousse a agir comme tout le monde
Déjà petit mes parents me disaient, faut pas crier, faut pas parler trop longtemps, joue pas avec ton stylo comme ca c'est pas sérieux, puis a l'école on me traite de psychopathe car je souris jamais et quand je souris on se moque de moi, on m'harcèle et on me traite de triso car je fais pas comme tout le monde
Donc au final on se retrouve a l'âge adulte sans savoir qui on est, évidemment qu'on cherche de la reconnaissance on arrive jamais au niveau des autres si on essaye de vivre comme eux ... et c'est ça le problème en fait, en tout cas chez moi, c'est juste ce décalage qui me rend anxieux et me fait faire des burnout
La solution c'est juste de se détacher de tout ces trucs sociaux et juste écouter ses besoins
Ce genre de trucs je me le dit et je dois réapprendre a pas le penser, c'est a force d'avoir voulu être "normal" que j'ai pensé comme ca
modoPETOU
il y a 7 mois
Et aussi quand je suis fatigué, anxieux, que j'écoute pas mes besoins etc.. bah j'ai des dizaine de symptômes hein le système immunitaire est en PLS dans cet état
Mangeur3H
il y a 7 mois
Tsukino-Mito a écrit :
Sûr du diagnostic ? perso j'ai beaucoup de tendance là-dessus mais pour l'instant on m'a jamais posé de diagnostic définitif. C'est toujours évoqué sur troubles possibles du spectre autistiques
Oui, mes frères et mon père sont autistes. J'ai plusieurs comorbidités, tout comme eux, bien que je sois celui de la famille qui en ait le plus. Ce qui fait de nous des gens foncièrement différents, soit dans l'excellence, soit dans le particulier, soit dans la souffrance.
Qui veut avoir pour identité le mystère ? C'est que l'on nous définisse par quelque chose qui n'est pas compris qui est insupportable. Mais la différence est trop importante : les neurotypiques sont drogués par le cerveau à la sérotonine. Il y a la même différence d'aise sociale entre un autiste et un neurotypique, qu'entre un neurotypique et un mec qui a pris de la MDMA.
PabloFatigue
il y a 7 mois
Tes douleurs abdominales sont bloquées dans leur expression clinique ? Tu ne les ressens pas ?
Enfin j'espère ne pas être trop expensif sur l'autisme. Mais ça m'est déjà arrivé de pas rendre un jeu à un gars du collège en lui disant que je l'avais pas fini ou un manga ce qui était vrai. Mais une part inconsciente de moi voulait garder ces objets j'en suis sûr.
Donc tu vois l'histoire du mensonge
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
Vous oubliez que la plupart des autistes sont conditionnés a vivre comme les autres hein, tout nous pousse a agir comme tout le mondeDéjà petit mes parents me disaient, faut pas crier, faut pas parler trop longtemps, joue pas avec ton stylo comme ca c'est pas sérieux, puis a l'école on me traite de psychopathe car je souris jamais et quand je souris on se moque de moi, on m'harcèle et on me traite de triso car je fais pas comme tout le monde
Donc au final on se retrouve a l'âge adulte sans savoir qui on est, évidemment qu'on cherche de la reconnaissance on arrive jamais au niveau des autres si on essaye de vivre comme eux ... et c'est ça le problème en fait, en tout cas chez moi, c'est juste ce décalage qui me rend anxieux et me fait faire des burnout
La solution c'est juste de se détacher de tout ces trucs sociaux et juste écouter ses besoins
Moi je le vis extrêmement bien, mais c'est grâce à la philosophie. Et parce que mon père est un génie qui m'a énormément apporté sans qui je ne serais rien.
Mais oui, on est assez raisonnés pour avoir raison de se faire confiance ! Et c'est sans doute le plus dur pour un autiste, de se faire confiance. Mais c'est ce qui donne autant de valeur au fait d'y arriver
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
Et aussi quand je suis fatigué, anxieux, que j'écoute pas mes besoins etc.. bah j'ai des dizaine de symptômes hein le système immunitaire est en PLS dans cet état
Oui, c'est le système nerveux central qui peine à fonctionner dans ce cas. Ce sont des symptômes souvent similaires à ceux d'une dépression
PabloFatigue
il y a 7 mois
MODOPETOU on a eu le même parcours je crois.
MAIS je vis en ermite complet depuis 15 ans maintenant je n'ai jamais ressenti l'envie d'appartenir à un groupe mais je m'y suis forcé et j'ai fini par moments par avoir ce sentiment grégaire où il faut à tout pris s'intégrer, en suivant ça j'ai fini par traîner avec des alcoolos et des marginaux. Ce fut horrible.
Mangeur3H
il y a 7 mois
PabloFatigue a écrit :
Tes douleurs abdominales sont bloquées dans leur expression clinique ? Tu ne les ressens pas ?Enfin j'espère ne pas être trop expensif sur l'autisme. Mais ça m'est déjà arrivé de pas rendre un jeu à un gars du collège en lui disant que je l'avais pas fini ou un manga ce qui était vrai. Mais une part inconsciente de moi voulait garder ces objets j'en suis sûr.
Donc tu vois l'histoire du mensonge
Peut-être en est on capable, mais que c'est non-significatif car c'est toujours à son propre détriment. On a besoin avant tout de cohérence pour être heureux
modoPETOU
il y a 7 mois
Moi je le vis extrêmement bien, mais c'est grâce à la philosophie. Et parce que mon père est un génie qui m'a énormément apporté sans qui je ne serais rien.
Mais oui, on est assez raisonnés pour avoir raison de se faire confiance ! Et c'est sans doute le plus dur pour un autiste, de se faire confiance. Mais c'est ce qui donne autant de valeur au fait d'y arriver
En fait grâce a tout ca j'ai compris qu'on peut vivre l'autisme plus ou moins bien selon son passé.. a cause du harcelement j'ai été très vite contraint a faire comme tout le monde ce qui me fatiguait énormément, en plus on m'a empêché d'aller sur l'ordi quand j'avais 13/14 ans jusqu'à 18 ans ce qui était littéralement mon seul interêt spécifique, par exemple
Bref tout ca pour dire que jusqu'à 30 ans j'ai essayé de faire comme tout le monde et c'est que maintenant que j'accepte être autiste et commence a respecter mes besoins .. car j'ai fait 2 burnout de plus de 6 mois ou je suis capable de rien
Et aussi je me sentais nul par rapport aux autres car j'arrivais pas au même niveau, mais ca se comprends en fait, comment faire les mêmes efforts que les autres alors que je suis h24 en train d'essayer de me fondre dans la masse, pour les autres ca nécessite aucun effort
PabloFatigue
il y a 7 mois
Je préfère globalement être honnête oui.
Utasinoraptor
il y a 7 mois
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
En fait grâce a tout ca j'ai compris qu'on peut vivre l'autisme plus ou moins bien selon son passé.. a cause du harcelement j'ai été très vite contraint a faire comme tout le monde ce qui me fatiguait énormément, en plus on m'a empêché d'aller sur l'ordi quand j'avais 13/14 ans jusqu'à 18 ans ce qui était littéralement mon seul interêt spécifique, par exemple
Bref tout ca pour dire que jusqu'à 30 ans j'ai essayé de faire comme tout le monde et c'est que maintenant que j'accepte être autiste et commence a respecter mes besoins .. car j'ai fait 2 burnout de plus de 6 mois ou je suis capable de rien
Je comprend. Je sais que j'ai extrêmement de chance dans l'éducation que j'ai reçue et que c'est déjà difficile quand on met toute les chances de ton côté. Moi à 13 ans, c'est quand j'ai eu enfin le droit d'utiliser l'ordinateur pour prendre les cours et passer les devoirs (je suis dyspraxique comme mes frères et mon père, mais je le suis bien plus). C'est le moment où tout est devenu plus facile Mais vraiment, je dois tout à mon père, de m'en être sorti et d'avoir compris tant si tôt.
modoPETOU
il y a 7 mois
MODOPETOU on a eu le même parcours je crois.
MAIS je vis en ermite complet depuis 15 ans maintenant je n'ai jamais ressenti l'envie d'appartenir à un groupe mais je m'y suis forcé et j'ai fini par moments par avoir ce sentiment grégaire où il faut à tout pris s'intégrer, en suivant ça j'ai fini par traîner avec des alcoolos et des marginaux. Ce fut horrible.
Bah en vrai je pense que ca résume la vie de pas mal d'autistes, c'est toujours la même histoire de tout facon, la société te pousse a t'adapter a elle
Après moi j'ai besoin des autres, mais c'est extrêmement dur déjà d'arriver a être soi même tout seul pour moi, alors être soi-même avec les autres
Mais je pense que c'est la seule solution .. accepter ce qu'on est, prendre les mesures pour aller bien et arrêter de se fatiguer pour correspondre a ce que la société veut
C'est assez important pour moi car je sais que si je continue a faire semblant je vais juste faire une crise cardiaque a 40-50 ans car j'étais trop anxieux h24
modoPETOU
il y a 7 mois
Je comprend. Je sais que j'ai extrêmement de chance dans l'éducation que j'ai reçue et que c'est déjà difficile quand on met toute les chances de ton côté. Moi à 13 ans, c'est quand j'ai eu enfin le droit d'utiliser l'ordinateur pour prendre les cours et passer les devoirs (je suis dyspraxique comme mes frères et mon père, mais je le suis bien plus). C'est le moment où tout est devenu plus facile Mais vraiment, je dois tout à mon père, de m'en être sorti et d'avoir compris tant si tôt.
Et encore moi j'ai eu un diagnostique a 18 ans, mais j'ai pas voulu y croire car j'avais déjà appris a paraître normal, personne a su m'expliquer ca, les psys comprenaient même pas ce diagnostique et ce qui en découlait, mes parents disaient juste "haha t'es asperger c'est pour ca" chaque fois qu'un truc me dérangeait ou que j'étais trop "chiant" a parler d'un truc
Mangeur3H
il y a 7 mois
Utasinoraptor a écrit :
Un autiste sans difficultés intellectuelle pourra large s'adapter et apprendre 'manuellement' les codes sociaux, dont le mensonge
Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
Et encore moi j'ai eu un diagnostique a 18 ans, mais j'ai pas voulu y croire car j'avais déjà appris a paraître normal, personne a su m'expliquer ca, les psys comprenaient même pas ce diagnostique et ce qui en découlait, mes parents disaient juste "haha t'es asperger c'est pour ca" chaque fois qu'un truc me dérangeait ou que j'étais trop "chiant" a parler d'un truc
Oui, en même temps c'est la même chose qui fait que l'on ne comprend pas un génie de son vivant. Il y a un décalage qui n'est compris que comme étant un décalage, qui n'est pas compris dans sa nature.
Nephaeled
il y a 7 mois
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.
J'ai un travail que j'adore tout en étant à mon compte, j'ai un chérie formidable avec qui je vis, j'ai un pôti chat tout mignon et le plus adorable que j'ai pu voir de ma vie, niveau finances je m'en sors bien, je mange correctement, je sors etc... Bref, une vie bien remplie et bien heureuse, et pourtant je reste Asperger.
Et je te rassure, malgré tout ça, je n'ai toujours aucune envie d'aller vers les autres ou même de sociabiliser, ma chérie et mes clients au magasin me suffisent amplement.
modoPETOU
il y a 7 mois
La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression sociale
Maintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais
PabloFatigue
il y a 7 mois
J'essaie de moins mentir mais quand je vois les répercussions dans mon couple ça me tue de stress...
Je vais essayer quand même.
Mangeur3H
il y a 7 mois
Nephaeled a écrit :
Faut vraiment que t'arrêtes de boucler avec ta sérotonine, c'est peut-être un de tes symptômes autistiques mais c'est loin d'être la norme pour tout le monde.
Oh mais j'ai vu que tu avais pris personnellement cette observation, que je ne vais pas arrêter de mettre en exergue. J'ai raison à un point que tu n'imagines pas.
Bien sûr, c'est parfaitement cohérent.
C'est normal, c'est le principe d'un déficit en sérotonine, tu n'es pas récompensée par ton cerveau dans les contextes sociaux superficiels.
Qu'est-ce que tu as comme comorbidités ?
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
La change mangeur3H d'avoir appris tout ça si tôt.. je suis sûr qu'on peut vivre "normalement" avec l'autisme si on se force a rien juste par pression socialeMaintenant que je m'en rends compte je dois réfléchir littéralement a tous mes choix de vie, la j'ai passé 4 ans a la fac dans un potentiel mauvais choix juste car je voulais avoir un boulot et pas faire des études ou y'a zéro débouchés et juste car mon père trouvait pas terrible l'autre choix que j'avais
Oui, je suis très reconnaissant, et je n'ai aucun mérite, je suis entièrement tributaire de ce qu'on m'a offert. Il faut dire que mon père est un éminent mathématicien, détenteur d'un double doctorat, qui fait des conférences dans le monde entier... Et qu'il est aussi très doué en philosophie, qu'il a fait beaucoup de sport dans sa vie, c'est un homme équilibré et un père irréprochable qui m'a toujours soutenu dans chacune de mes démarches.
Oui, l'essentiel est de trouver comment être heureux en se faisant confiance
Mangeur3H
il y a 7 mois
PabloFatigue a écrit :
J'essaie de moins mentir mais quand je vois les répercussions dans mon couple ça me tue de stress...
Je vais essayer quand même.
Il faut avant tout que tu te fasses confiance, si tu sens que c'est la meilleure solution, mens sans hésiter. Peut-être que mentir sert à rassurer les autres
modoPETOU
il y a 7 mois
Oui, je suis très reconnaissant, et je n'ai aucun mérite, je suis entièrement tributaire de ce qu'on m'a offert. Il faut dire que mon père est un éminent mathématicien, détenteur d'un double doctorat, qui fait des conférences dans le monde entier... Et qu'il est aussi très doué en philosophie, qu'il a fait beaucoup de sport dans sa vie, c'est un homme équilibré et un père irréprochable qui m'a toujours soutenu dans chacune de mes démarches.
Oui, l'essentiel est de trouver comment être heureux en se faisant confiance
C'est beau bordel
La je finis péniblement une licence en droit et après je vais me lancer dans la philosophie comme j'ai toujours voulu.. j'ai trop perdu de temps a vouloir m'intégrer et avoir un "vrai métier", mais bon au moins c'est super utile d'avoir cette licence en droit, juste pour la connaissance, le côté pratique, et ca a un interêt dans la philo
Nephaeled
il y a 7 mois
Oh mais j'ai vu que tu avais pris personnellement cette observation, que je ne vais pas arrêter de mettre en exergue. J'ai raison à un point que tu n'imagines pas.
30 à 50% des personnes autistes, non tu n'as pas raison, tout du moins pas pour tout le monde.
https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-spectre-autisme-tsa/autisme-hypotheses-etiologiques/
D'ailleurs, regarde plutôt ce qu'il se fait outre Atlantique pour les recherches sur l'autisme plutôt qu'en Europe et plus particulièrement en France, nous on a facilement 10 années de retard par rapport à eux.
Ou alors je vais chercher mes 'shoots' de sérotonine dans d'autres actions ? Perso j'adore la musique par exemple, elle me fait ressentir des choses que je sais que les neurotypiques ne peuvent ressentir.
Proprioception flinguée, équilibre aussi, daltonisme (même si pour le coup c'est pas forcément lié à l'autisme ), sensibilité accrue à la lumière..
modoPETOU
il y a 7 mois
Mais sinon pour la sérotonine c'est une hypothèse intéressante mais en ce moment pas le temps de m'y intéresser, mon objectif principal est juste de sortir de ce burnout la et juste faire tous les aménagements possibles dans ma vie pour aller mieux et bien vivre l'autisme
Mangeur3H
il y a 7 mois
modoPETOU a écrit :
C'est beau bordel
La je finis péniblement une licence en droit et après je vais me lancer dans la philosophie comme j'ai toujours voulu.. j'ai trop perdu de temps a vouloir m'intégrer et avoir un "vrai métier", mais bon au moins c'est super utile d'avoir cette licence en droit, juste pour la connaissance, le côté pratique, et ca a un interêt dans la philo
C'est certain ! C'est ce que je voulais faire avant de faire des études de philosophie, mais j'ai abandonné l'idée après une semaine d'immersion à la fac de droit qui ne m'a vraiment pas plu. Je suis passé de première scientifique à terminale littéraire avec 17 de moyenne en maths afin de commencer la philosophie. Ça aide énormément, bien que je ne travaille pas dans cette branche. J'ai d'anciens camarades qui enseignent aujourd'hui et qui s'y plaisent bien
modoPETOU
il y a 6 mois
Moi aussi , la plus grosse émotion avec la musique que j'ai eue c'était a l'opéra, et la musique en live en général
Greatnurseadr5
il y a 6 mois
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine. D'ailleur l'op n'a rien compris à la serotonine manifestatement. La sérotonine est associé au bohneur et à l'humeur. Rien à voir avec tout ce qu'il raconte. Un déficit en sérotonine correspond à des troubles de l'humeur et une sensation de tristesse comme dans une redescente après une prise de drogue stimulante. L'autisme c'est un ensemble de symptômes qui affecte le lien sociale et le comportement avec des critères bien précis. Bref ne pas feed
Mangeur3H
il y a 6 mois
Nephaeled a écrit :
30 à 50% des personnes autistes, non tu n'as pas raison, tout du moins pas pour tout le monde.
https://cenop.ca/troubles-comportement/troubles-spectre-autisme-tsa/autisme-hypotheses-etiologiques/
D'ailleurs, regarde plutôt ce qu'il se fait outre Atlantique pour les recherches sur l'autisme plutôt qu'en Europe et plus particulièrement en France, nous on a facilement 10 années de retard par rapport à eux.
Je suis très au fait de ce que tu cites, mais tu ne comprends pas ce dont je parle. Je ne parle pas du taux de sérotonine du sang, je parle du taux de sérotonine du cerveau.
Peut-être que tu ressens une plus grande différence entre quand tu n'en écoute pas et quand tu en écoutes, qu'un neurotypique. Mais c'est une question de perspective et de proportions : l'augmentation est pour toi significative quand elle est pour eux moindre.
Donc dyspraxie visuo spatiale ? Pour ce qui est de la proprioception et de l'équilibre. Ma soeur a ce même problème, quand elle était petite, en faisant du vélo par exemple, elle se blessait tout le temps les épaules du fait de ne pas évaluer comme il le faut les distances et son corps dans l'espace.
Est-ce que tu ressens une amélioration significative de ton humeur quand il fait beau, si tes yeux sont à l'abri du soleil ?
Utasinoraptor
il y a 6 mois
Non, il faut un autiste de capacités intellectuelles supérieures. Et c'est diamétralement opposé à son propre intérêt. Comprendre le fonctionnement des autres oui. Le copier, certainement pas. Déjà ça n'est pas intéressant, mais surtout c'est INTENABLE. C'est épuisant, c'est idiot. Et on a beaucoup plus à offrir dans ce qu'on est que dans ce qu'on peut calquer sur les autres
L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.
La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.
Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.
Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..
C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement
ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.
Pavé césar
[RESUME POUR LES TDAH]
Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.
Mangeur3H
il y a 6 mois
Greatnurseadr5 a écrit :
l'op raconte n'importe quoi. L'autisme n'a rien à voir avec le niveau de sérotonine.
Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.
C'est le cas, mais pas seulement.
https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/
Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.
Nephaeled
il y a 6 mois
Moi aussi , la plus grosse émotion avec la musique que j'ai eue c'était a l'opéra, et la musique en live en général
Perso c'est le metal et la tekno, les vibrations mama
L'opéra aussi c'est magnifique, mais un poil long pour moi
modoPETOU
il y a 6 mois
Perso c'est le metal et la tekno, les vibrations mama
L'opéra aussi c'est magnifique, mais un poil long pour moi
Oui c'est long, mais moi je regarde que des trucs un peu comiques, sinon quand c'est serieux je m'emmerde
Après le metal j'aime bien depuis toujours, mais surtout le black metal car tout est bien: la guitare et la voix font un genre de bruit blanc, on comprends rien aux paroles, parfait pour couvrir les bruits et se concentrer
Mangeur3H
il y a 6 mois
Utasinoraptor a écrit :
L'important c'est de savoir le faire, ça veut pas dire obligatoirement se forcer à faire h24 comme les autres, mais à un moment ça deviens juste un réflexe d'autopréservation à court terme que de juste faire comme les autres alors que ça parait illogique/contre-productif.
Rien que pour qu'on te laisse tranquille, pas forcément pour se faire apprécier par détresse sociale, mais selon moi c'est un but qui est large atteignable et qui est pas si taxant que ça pour un autiste
A CONDITION DE faire en sorte d'apprendre de ces moments de merde où on peut pas être soi meme, pour les anticiper et les éviter par la suite, ou alors trouver une solution plus opti et moins fatiguante pour s'en sortir.La plupart du temps la solution c'est juste d'apprendre à assumer ses choix et de savoir les argumenter si jamais qlqun les conteste, souvent si on a raison et qu'on l'explique correctement, on peut obtenir ce qu'on veux dans à peu près toutes les situations.
Mais pour expliquer correctement justement, faut savoir s'adapter à à qui on parle, dans quel contexte, bref tout des trucs que les non autistes apprennent par instinct, par mimétisme des neurones miroirs ou ce que tu veux. Des trucs qui prennent 10x plus d'energie aux autistes.
Du coup ça demande aussi de reussir à manager son energie pour en garder pour faire ça, et de pas etre épuisé h24 par son taf, ses obligations familiales, la solitude, etc..
C'est pour ça qu'y a l'exemple du khey avec son taf sa meuf et son chat, où au final si on arrive à garder + d'energie pour soi avec les trucs du quotidien, bah on peut mettre son énergie dans le social pour s'en sortir, en reflechissant et en apprenant manuellement
ça fait un peu mentalité US de spirale positive de con là, mais en vrai c'est un processus grv progressif et qu'il faut bien savoir gerer, c'est pour ça que je trouve qu'un diag d'autiste devrait obligatoirement et facilement donner un accès gratuit à des psys spécialisés, rien que parce que des fois ça se joue à des petits détails pas spécialement difficiles à changer si on sait sur quoi se focaliser et dans quel ordre, mais si on est un tant soit peu en détresse dans le reste de sa vie, bah c'est super facile à foirer et finir pire qu'au début.
Pavé césar
[RESUME POUR LES TDAH]
Ce message explique que pour une personne autiste, il est possible de s'adapter socialement en apprenant à gérer son énergie et à anticiper les moments difficiles, même si cela demande plus d'efforts que pour les non-autistes.
L'idée est d'apprendre de ces situations et de trouver des solutions pour les rendre moins fatigantes. Le but n'est pas de toujours se conformer aux autres, mais de savoir expliquer ses choix et de s'adapter aux interlocuteurs.
Un diagnostic d'autisme devrait donner accès à un soutien psychologique spécialisé, car de petits ajustements peuvent faire une grande différence si la personne n'est pas trop accablée par d'autres difficultés de la vie.
C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.
Utasinoraptor
il y a 6 mois
Sinon op ce que t'oublie comme source de sérotonine omniprésente et giga reliée à l'autisme, c'est la drogue, alcool, café, jv
ça va très vite de découvrir ça au mauvais moment et de se shooter tt le reste de son temps libre à faire ça
Joana sur yt par exemple, giga exemple de ça
Nephaeled
il y a 6 mois
Mais tu crois qu'il est mesuré comment ce taux ? Tu crois qu'on injecte une seringue dans le crâne pour le vérifier ?
Mais tu raconte n'importe quoi en fait, je sais ce que je ressens (physiquement et mentalement), et je sais que nombre de neurotypiques ne ressentent pas le quart de ça.
Ma chérie est elle aussi autiste, elle ressent certaines musiques comme moi, ça se voit dans ses réactions.
Je cherchais le nom, merci.
Pas spécialement non, au contraire, je préfère un temps orageux même.
Mangeur3H
il y a 6 mois
Utasinoraptor a écrit :
Sinon op ce que t'oublie comme source de sérotonine omniprésente et giga reliée à l'autisme, c'est la drogue, alcool, café, jv
ça va très vite de découvrir ça au mauvais moment et de se shooter tt le reste de son temps libre à faire ça
Joana sur yt par exemple, giga exemple de ça
On a la responsabilité de tirer le meilleur usage de notre différence (qui est souvent une souffrance), mais on a aussi le droit de s'échapper, tant que ça ne nous rend efface pas. Bien sûr, l'utilisation de substance est propice à l'abus mais l'utilisation de substances est aussi un des fondements de la culture humaine, de l'idée du divin et quelque chose de propice à une bonne santé mentale. Il n'y a qu'à voir les études sur les Navajo : ceux qui utilisent la mescaline avec leur chaman sont en meilleure santé mentale.
Mangeur3H
il y a 6 mois
Nephaeled a écrit :
Mais tu crois qu'il est mesuré comment ce taux ? Tu crois qu'on injecte une seringue dans le crâne pour le vérifier ?
" La sérotonine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique qui permet une étanchéité entre la circulation sanguine et le cerveau. "
C'est pour ça que je te signifie à quel point cette différence est essentielle à comprendre. Les deux taux ne s'influencent pas l'un l'autre de la façon dont tu l'imagines.
Je ne sais pas si c'est une analyse très pertinente ni si ça contredit réellement mon propos
D'accord, très bien ! Tu ne t'es jamais supplémentée en sérotonine ? Ou expérience avec l'alcool ? Psylocybine ? Tryptamines en général ?
PabloFatigue
il y a 6 mois
Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.
Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.
Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.
Utasinoraptor
il y a 6 mois
C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.
Ok Magnéto calme toi
Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.
Donc c'est un non sens total de parler de forme de supériorité, c'est au final noyé dans tous les rapports de hierarchie sociaux qu'on vis tous les jours
Mon message précedent vise à faire comprendre qu'on peut définitivement tirer un avantage de l'autisme, en essayant à terme de neutraliser l'impact négatif des interactions de merde pour en tirer un bénéfice.
Ca n'empeche pas que la situation d'énormément d'autistes pue la merde, avec des addictions, impossibilité à tenir un taf, et dans certains environnement une impossibilité meme de se savoir autiste ou différent plutot qu'inférieur.
Donc encore une fois, la supériorité, elle viendrais plutot du coté de ceux qui arrivent à naviguer dans la normalité du quotidien et à etre sincérement épanoui sans avoir à subir son environnement, pas chez ceux qui se regardent h24 et ne voient le monde qu'à travers leurs propres yeux
Utasinoraptor
il y a 6 mois
Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.
Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.
Ouais pareil, triste ou frustré perso ça dépends
Mangeur3H
il y a 6 mois
PabloFatigue a écrit :
Je mens souvent pour être en paix pas par profit. Quand je bois un verre seul et que ma copine le sent ou que je veux acheter un truc et qu'elle refuse.Si elle me demande des choses comme connaître les chances qu'elle réussisse un projet ou qu'elle guérisse d'un truc là je suis complètement sans filtre par exemple je peux pas dire à quelqu'un "t'inquiète ça ira" si j'en sais rien.
Quand je mens pour pas être embêté ça me rend triste de devoir le faire.
Ben alors c'est parce que tu t'estimes plus fort qu'elle, si tu crois qu'il est plus facile pour toi de mentir que pour elle d'accepter la vérité, d'autant plus si tu sens que ça te coûte. La question c'est de savoir si elle serait capable d'accepter, de supporter, de comprendre que tu ne mentes pas
Mangeur3H
il y a 6 mois
Utasinoraptor a écrit :
Ok Magnéto calme toi
Ce que je t'explique c'est qu'être différent inclue pas forcément une supériorité de l'un sur l'autre, et encore moins pour les autistes où au final, DE PAR LA NATURE MEME DU TROUBLE ses expressions peuvent etre diamétralement opposées d'un individu à l'autre.
Ben c'est normal, même dans les catégories d'êtres supérieurs, il y a des catégories d'êtres encore supérieurs en son sein. Évidemment que tous les autismes ne se valent pas. Pourtant, l'autisme est l'avenir de l'homme.
Ben oui, c'est parce que ce n'est pas l'autiste le problème, mais l'environnement.
Non, être supérieur c'est être capable de l'un comme de l'autre, c'est réenchanter le monde. C'est se rendre le plus fort, pour se rendre le plus vulnérable, car la plus grande force est de tourner sa propre force en dérision.
Nephaeled
il y a 6 mois
C'est pour ça que je te signifie à quel point cette différence est essentielle à comprendre. Les deux taux ne s'influencent pas l'un l'autre de la façon dont tu l'imagines.
Et comment tu fais pour calculer ce taux dans ce cas ?
' En effet, il est rapporté que 30 à 50 % des autistes présenteraient une élévation du taux de sérotonine dans leur sang, ce qui laisse à penser qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie du syndrome'.
Encore une fois, ne te fie pas à des études Eu/Fr, on est en retard de bien 10 ans sur les Amériques à ce niveau.
Compliqué de se comprendre je vois.
J'ai eu l'occasion d'échanger sur les sensations ressenties par l'écoute de certains morceaux avec des dizaines de personnes différentes, en quoi mon analyse ne serait pas pertinente ?
Ils ne ressentent PAS DU TOUT les mêmes choses que moi, point.
Je consomme beaucoup de chanvre (légal mais qui défonce quand même) quotidiennement, mais c'est plus parce que sans ça mon cerveau fonctionne en permanence en arrière-plan et c'est usant à la longue.
Faut vraiment que tu comprennes que ton autisme n'est pas l'autisme de tout le monde, chacun le vivra différemment, chacun aura été élevé différemment, un diagnostic plus ou moins tard aura des conséquences plus ou moins grosses sur ton développement...
Bref, loin de moi l'idée de te dire que tu n'as pas de déficit en sérotonine, mais je peux t'assurer que ce n'est pas le cas pour tout le monde, en tout cas pas pour moi.
PabloFatigue
il y a 6 mois
Non. Je penses que j'ai menti car elle ne supportais pas certaines vérités. Mais à vrai dire j'ai jamais connu personne qui acceptait les vérités qu'on lui disait.
Greatnurseadr5
il y a 6 mois
Je ne m'attends pas à être encensé par les mouches de la place publique mais tu parles avec beaucoup d'assurance pour quelqu'un qui ne comprend rien.
C'est le cas, mais pas seulement.
https://www.phytonut.com/blog/carence-serotonine/
Sans parler de l'aboulie et de beaucoup d'autres problèmes causés par un déficit en sérotonine du cerveau.
ok mais ya rien dans tes liens qui confirme le lien entre autisme et déficit de la sérotonine
Utasinoraptor
il y a 6 mois
Ben c'est normal, même dans les catégories d'êtres supérieurs, il y a des catégories d'êtres encore supérieurs en son sein. Évidemment que tous les autismes ne se valent pas. Pourtant, l'autisme est l'avenir de l'homme.
Ben oui, c'est parce que ce n'est pas l'autiste le problème, mais l'environnement.
Non, être supérieur c'est être capable de l'un comme de l'autre, c'est réenchanter le monde. C'est se rendre le plus fort, pour se rendre le plus vulnérable, car la plus grande force est de tourner sa propre force en dérision.
Le probleme c'est ni l'autiste ni l'environnement, c'est juste l'adaptation de l'un à l'autre.
On a juste une capacité limitée à s'adapter, donc ça nécéssite mécaniquement d'adapter son environnement pour pouvoir etre fonctionnel et épanoui.
Raison de plus pour laquelle la majorité des autistes sont des prolos, isolés des structures psy et donc pas remarqués/diagnostiqué
A t'entendre, chaque autiste serai un good doctor si on le mettait dans un environnement où tout est adapté à lui
La vérité c'est que meme en faisant les efforts d'adapter notre environnement, la majorité ont au final un niveau de vie/bien-etre tout à fait banal.
Je comprends pas pourquoi on dirait que tu pense qu'on est tous des thomas pasquier ou des einstein, on est legit pas si différents du reste des humains sur 90% des critères qui font de nous des humains
Nephaeled
il y a 6 mois
C'est par faiblesse ou pour faire plaisir oui, mais je pense qu'à être autiste on a une bien plus grande responsabilité sur le monde. Et que le monde a plus d'intérêt à s'adapter à nous, que l'on a d'intérêt à s'adapter au monde. Si précisément on peut se mettre à la place de ceux qui sont différents de nous, et qu'eux en sont incapables, c'est une forme de supériorité.
Bah justement, eux devraient en être capables.
Les autistes sont bien souvent limités voire dénués d'empathie (c'est un peu mon cas ), c'est bien plus simple pour eux de faire cet effort que nous.
Mangeur3H
il y a 6 mois
Nephaeled a écrit :
Et comment tu fais pour calculer ce taux dans ce cas ?
' En effet, il est rapporté que 30 à 50 % des autistes présenteraient une élévation du taux de sérotonine dans leur sang, ce qui laisse à penser qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie du syndrome'.
Encore une fois, ne te fie pas à des études Eu/Fr, on est en retard de bien 10 ans sur les Amériques à ce niveau.
Écoute, je suis pas passionné de redondance, donc si tu veux pas faire l'effort de comprendre quelque chose de simple, comme le fait que parce que le cerveau est imperméable à la sérotonine du sang, les deux taux ne dépendent pas directement l'un de l'autre, ça ne sert à rien de s'exprimer.
C'est NÉCESSAIRE à comprendre. Alors s'il te plait, fait un effort.
Évidemment qu'un dérèglement des neurotransmetteurs pourrait être impliqué dans la physiopathologie de ce syndrome, c'est PRÉCISÉMENT ce que je dis et tu cites pour me contredire une source qui est en parfaite adéquation avec mes observations... Sans même le comprendre.
Ah non, je comprend, parfaitement ce que tu exprimes. Simplement, ça n'est pas un argument, puisque c'est entièrement subjectif C'est un ressenti. Je pourrais te dire que je suis l'homme qui ressens le plus de plaisir au monde à écouter de la musique, quelle valeur ça aurait ? Absolument aucune, personne ne peut témoigner du plaisir que l'on ressent à part nous-mêmes
D'accord, très bien
Je ne dis pas que tout le monde a la même expérience de l'autisme, je dis que la différence fondamentale de l'autiste est d'avoir un déficit en sérotonine du cerveau. Pourquoi tu crois qu'ils parlent comme moi de dérèglement des neurotransmetteurs dans l'article que tu as envoyé alors ? Les symptômes que tu as cité aujourd'hui et d'autres fois avant sont ceux d'un déficit en sérotonine du cerveau... C'est pour ma part cette imperméabilité de ton cerveau à cette idée que je ne comprend pas
Mangeur3H
il y a 7 mois