Aujourd'hui on pourrait dire que la pensée de Nietzsche a perdu son souffle, non pas parce qu'elle manque de profondeur, mais parce que notre époque l'a dépassée.

Nietzsche, avec son Zarathoustra et son "Dieu est mort", nous a poussés à briser les idoles, à embrasser le chaos et à forger nos propres valeurs. Mais regardez autour de vous : le chaos, on l'a. Les valeurs ?
Elles s'effritent sous le poids d'une société hyperconnectée, où l'individu est noyé dans le bruit numérique

Le surhomme, cet idéal de dépassement, semble s'être perdu dans un monde obsédé par le confort et la survie immédiate
En 2025, la volonté de puissance s'est diluée dans des luttes triviales : likes, influence éphémère, algorithmes. Nietzsche voulait qu'on affronte l'abîme, mais aujourd'hui, on scrolle dessus. Sa critique du troupeau résonne encore, pourtant elle fatigue : le troupeau a gaggné, non par force, mais par inertie
Même l'éternel retour, cette idée sublime, se heurte à une humanité qui préfère zapper le passé plutôt que le revivre
La pensée nietzschéenne n'est pas morte d'obsolescenc, mais d'épuisement. Elle nous a donné les outils pour détruire les vieilles chaînes, mais pas pour construire dans les ruines. Peut-être qu'en 2025, elle s'éteint faute d'âmes prêtes à porter son feu.