Quand tu écoutes un dépressif, tu te contentes souvent de le rassurer dans sa dépression.

La dépression, c'est souvent inconscient : une satisfaction à se complaire dans sa tristesse, même si peu l'admettent. Certains feront des efforts, mais ce sera souvent à court terme, sans vision d'avenir. Ils n'ont même pas les capacités d'introspection pour se juger avec compassion. Ils se tirent vers le bas et en sont convaincus, donc même discuter avec un dépressif peut sembler inutile, parce que la sentence est déjà prononcée pour lui.

Pour qu'un dépressif puisse sortir de cette situation, il doit changer la boucle négative qu'il s'impose. On peut apprendre à aller vers le positif, tout comme on peut apprendre à penser négativement en continu.

Le dépressif n'a même pas une forme de contrôle sur son état. Je respecte celui qui veut vraiment s'en sortir, mais je trouve difficile de traiter avec ceux qui cherchent juste de l'attention et croient que leur nihilisme est la vérité absolue, tout en demandant des discussions à ce sujet.

Dans l'imaginaire collectif, on pense souvent que les gens ne peuvent pas contrôler leurs désirs et leur volonté. En réalité, cela s'apprend. C'est une idée fausse et inimaginable. Tout le monde se contrôle, sinon nous serions tous des violeurs ou des tueurs, et nous n'aurions aucune conscience des lois, etc.

On peut se contrôler même en étant dépressif et face à ses émotions, mais cela demande un certain apprentissage.

1-le contrôle de soi est une compétence qui peut être développée et non une qualité innée que tout le monde possède ou non.

2--la plupart des comportements humains sont régis par des mécanismes de contrôle social et personnel.

3-Il est inimaginable pour un dépressif de faire le moindre effort pour réellement sortir de sa situation. Les dépressifs modernes sont souvent perturbés par les réseaux sociaux et font des comparaisons biaisées entre leur vie et celle des autres.

4- Le dépressif ne comprend pas que le monde n'est pas juste, et que c'est simplement la réalité.