Les religions monothéistes présentent de nombreux points en commun avec une secte, notamment à travers leur structure de contrôle et leur usage de la peur pour maintenir l'adhésion des croyants. L'un des traits caractéristiques est la menace constante d'un châtiment éternel pour ceux qui remettent en question ou abandonnent la foi. Cette peur de l'enfer fonctionne comme un puissant outil psychologique, dissuadant les fidèles de s'éloigner ou de critiquer les enseignements.

De plus, dans beaucoup de contextes religieux monothéistes, l'apostasie est perçue comme un crime majeur, parfois puni de manière sévère, voire par l'ostracisation sociale ou la mort dans certaines traditions extrêmes. Cette pression sociale et parfois légale empêche les individus de quitter librement la religion, ce qui reflète une dynamique coercitive que l'on retrouve dans les sectes.

Ces religions imposent également une soumission totale à un seul dieu et à des textes sacrés considérés comme infaillibles. Toute critique ou remise en question des doctrines est souvent vue comme un blasphème, ce qui limite fortement la liberté de pensée et d'expression. Comme dans une secte, les croyants sont encouragés à suivre aveuglément les enseignements, sans possibilité de débat ou de doutes.

Enfin, les religions monothéistes divisent le monde entre les croyants et les non-croyants, créant une forte séparation entre "eux" et "nous". Cette dynamique accentue l'isolement des fidèles, renforçant leur loyauté envers la communauté religieuse et réduisant les interactions avec ceux qui ne partagent pas leur foi. Cette séparation rigide et la dépendance à un groupe unique sont des caractéristiques typiques d'un fonctionnement sectaire.