Cela fait partie des arguments qui réfute les religions.

Les textes religieux, qu'il s'agisse des grandes religions monothéistes ou d'autres traditions, semblent toujours axés sur une vision du monde strictement terrestre. Ils décrivent la création de l'humanité sur Terre, l'histoire des peuples terrestres et, plus particulièrement, des événements eschatologiques (fin du monde) qui se dérouleraient exclusivement sur cette planète. Pourtant, à l'ère moderne, l'humanité a franchi les frontières de la Terre, avec des êtres humains vivant temporairement dans l'espace, notamment dans la Station spatiale internationale (ISS). Cet élément d'expansion humaine au-delà de la planète ne trouve aucune mention dans les écritures religieuses.

Cela soulève une incohérence. Si ces textes sacrés étaient véritablement issus d'une source omnisciente, ils auraient pu anticiper la possibilité que l'humanité, à un moment donné, dépasse les limites de la Terre et vive ailleurs dans l'univers. Or, il n'y a aucune mention d'une fin du monde qui affecterait également ceux vivant dans l'espace ou sur d'autres planètes. Selon les récits religieux, l'apocalypse semble être centrée exclusivement sur la Terre, ignorant la possibilité que des humains puissent ne pas y être au moment de cet événement final.

Cette absence de vision cosmique ou de possibilité d'expansion humaine au-delà de la Terre pourrait être vue comme une limitation des religions, qui, au lieu de refléter une connaissance universelle et intemporelle, semblent plutôt ancrées dans la compréhension du monde de leurs époques respectives, lorsqu'on ne pouvait imaginer la vie humaine ailleurs que sur Terre.

Cela renforce l'idée que les religions, plutôt que d'offrir une vérité absolue ou universelle, sont des produits de contextes culturels et historiques spécifiques, sans accès à des réalités scientifiques découvertes bien après leur création.