L'heure de vérité pour le TSAR !!!

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AurelEuro

il y a 3 mois

https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/direct-recherche-d-un-nouveau-premier-ministre-emmanuel-macron-reunit-a-l-elysee-a-14-heures-tous-les-partis-sauf-le-rn-et-lfi_6946571.html

Fumée blanche en vue ? Emmanuel Macron a invité les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, à l'Elysée à 14 heures, mardi 10 décembre. L'objectif est de défricher la route dans l'espoir d'obtenir une méthode pour nommer un Premier ministre, et surtout d'éviter une censure. Jordan Bardella, le président du RN, a dénoncé sur TF1 "le mépris, l'arrogance et l'inélégance" d'Emmanuel Macron.

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a lancé un message aux formations du Nouveau Front populaire (NFP) sur France 2. "Je les appelle à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement d'union nationale", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Cela conduirait à les voir renier les engagements programmatiques qu'ils ont pris l'année dernière devant les électeurs (...) et de détruire le Nouveau Front populaire." "On demande à Emmanuel Macron de regarder à gauche", résume sur franceinfo Fabien Roussel, le numéro un du PCF. Des représentants du NFP doivent se réunir, de leur côté, à 9 heures. Suivez la situation dans notre direct.

Le PS pose ses conditions. "Nous viendrons dialoguer et porter nos exigences pour construire un nouveau chemin", a écrit le Parti socialiste dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, lundi soir. Le PS explique avoir trois exigences. "Tout d'abord, nous défendrons de nouveau la nomination d'un Premier ministre de gauche, légitime", expose-t-il. Le PS entend ensuite conditionner "une hypothèse d'accord de non-censure et de non-usage du 49.3 à un véritable changement de cap politique". Les socialistes ajoutent qu'ils ne participeront "en aucun cas à un gouvernement qui serait dirigé par un Premier ministre de droite", et qu'ils ne soutiendront "pas plus", "le principe d'un gouvernement technique".

Divisions à gauche. Pas question de participer "à un gouvernement 'd'intérêt général' avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui", a lancé la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier. "On va avoir un échange extrêmement agréable au petit déjeuner", a ironisé le patron des députés communistes André Chassaigne, avant de rencontrer ses homologues du NFP. "Aucune concession, on n'est pas mandatés pour faire ça", a résumé Jean-Luc Mélenchon en meeting lundi soir en Bretagne, prédisant que ces tractations n'aboutiraient pas.

La droite pas convaincue. Laurent Wauquiez, le chef des députés Droite républicaine, a assuré à ses troupes que la réunion de mardi ne pourrait qu'être une occasion de parler de "la méthode pour obtenir une non-censure" et "en aucun cas (d'une) participation à un gouvernement ou sur un programme".

La loi spéciale sera présentée mercredi en Conseil des ministres. Cette loi, si elle est votée, permettra d'assurer la continuité des services publics en l'absence d'un budget voté pour 2025. Ce texte fera foi en attendant l'adoption d'un nouveau budget.