L'obésité à un fort paramètre génétique

OP
J6

jerka62

il y a 7 mois

C'est ce que soulignait une étude québécoise publiée en 1990 en démontrant l'importance des gènes dans la réponse à l'environnement nutritionnel.

Cette étude testait la réponse de 12 paires de jumeaux à une suralimentation : pendant 100 jours, 6 jours sur 7, ils reçurent 1 000 kcalories supplémentaires. A la fin de l'expérience, les participants avaient pris en moyenne 8 kilos (les gains les plus faibles étant de 2 à 3 kilos, les plus importants allant jusqu'à 15 kilos).

Or, il y avait une ressemblance nettement plus marquée du gain de poids à l'intérieur de chaque paire de vrais jumeaux qu'entre les paires de jumeaux.

Néanmoins, selon les paramètres mesurés, cette ressemblance était plus ou moins grande, montrant ainsi que les différents phénotypes de l'obésité (IMC, graisse totale, sous-cutanée, abdominale, etc.) n'ont pas le même déterminisme génétique.

Comme le faisait remarquer Frédéric Fumeron dans un article de 2003 dans lequel il commentait cette expérience, « il est intéressant de constater que la plus forte ressemblance concernait des gains dans le rapport des circonférences taille/hanches et de graisse viscérale, indices de complications métaboliques de l'obésité. Ainsi, plus encore que l'obésité simple, les complications pourraient avoir une part génétique s'exprimant en interaction avec l'environnement nutritionnel. ».

OP
J6

jerka62

il y a 7 mois

Globalement, il existe bien des individus qui peuvent manger normalement et grossir davantage que ceux avec les bons gênes, ou d'autres qui n'ont pas la sensation de satiété par exemple