L'autre jour, j'expliquais à mon psy que je voulais avoir des enfants, mais que je ne voulais pas céder à l'impératif féminin, à savoir de m'enchaîner à trois ou quatre chiards d'une femme ou deux.

Je lui ai dit que c'était de la folie, car l'homme a un appareil reproductif qui lui permet d'avoir des MILLIONS d'enfants s'il le désire.

Et contrairement aux femmes, les hommes ne portent pas la vie en eux. Pour eux, créer un enfant ne demande que quelques secondes de jouissance ; ensuite, ils peuvent partir et laisser les femmes se démerder. L'enfant naîtra quand même.

Du coup, j'ai dit à mon psy que si j'étais pour avoir des enfants, j'aimerais le faire d'une façon qui me permet de répandre ma semence le plus possible. Ainsi, je n'aurais pas à m'enchaîner à un chiard ; c'est ainsi que je vois mon rôle de père.

Mon psy m'a rétorqué que je ne voulais pas vraiment être un père, mais plutôt un géniteur. « Quand on fait un enfant, c'est parce qu'on aime tellement qu'on est prêt à unir notre existence avec celle d'une femme afin de créer une nouvelle vie. »

Bordel, ce cuck de compétition.

J'ai eu beau lui expliquer mon point de vue, mais il a insisté pour me dire que quelque chose clochait en moi si je n'étais pas capable de concevoir la paternité autrement que par le fait de répandre ma semence.

Qu'en pensez-vous ? A-t-il raison selon vous ?

Psychanalyste.