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En gros, c'est quand le perso principal (winston ou wilson, je sais plus) se fait coincer à la fin par un des chefs et subit un interrogatoire/torture.

Winston est en mode "gneugneu vous etes méchant" et le chef lui explique pourquoi sa vision (à winston) est stupide, et qu'il n'y a pas de gentils et de méchants. Il lui explique l'inexistence du passé : où se trouve le passé ? Nulle part, sinon dans les souvenirs, donc si on modifie les souvenirs via le conditionnement, on modifie le passé, et donc le présent.
Tandis que Winston se borne à dire que le passé (et donc la vérité objective) existe, sans pouvoir le démontrer, et donc sans savoir pourquoi il le pense.
C'est très profond car ça va de pair avec la perception de la réalité, et sa simple existence ou non.

Rien ne démontre qu'il existe une réalité objective, et s'il n'en existe pas, alors le plus fort impose sa réalité, qui n'est pas moins valable que celle des autres.

Je dis ça de mémoire, mais faut vraiment lire le livre, ca devrait être obligatoire. On dit souvent "gneugneu le meilleur des mondes est plus proche de la rélité", mais niveau profondeur, 1984 est très loin devant.

Huxley : "le monde sera comme ça dans le futur"
Les golems : "wah Huxley avait trop raison, le futur est horrible"
Orwell : "y a rien d'horrible, je vais vous expliquer pourquoi"

Résumer 1984 à une histoire de société de surveillance est tellement superficiel