C'est surtout les N qui se sont inspirés des enfumades de civils femmes et enfants algériens

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La colonisation de l'Algérie par la France (1830-1962) a été marquée par des violences massives, des répressions brutales et des crimes de guerre, mais elle ne peut pas être strictement assimilée aux méthodes nazies, qui avaient pour but l'extermination systématique de populations entières. Cependant, certaines pratiques françaises en Algérie, notamment durant la conquête (1830-1871) et la guerre d'indépendance (1954-1962), présentent des similitudes troublantes avec des méthodes employées par les nazis.

1. Extermination et Répressions de Masse

Destruction des populations indigènes : Lors de la conquête de l'Algérie, l'armée française a pratiqué des massacres à grande échelle, notamment sous les ordres du maréchal Bugeaud. Il utilisait des "enfumades", une technique consistant à asphyxier des centaines de personnes dans des grottes, comme à Dahra en 1845.

Répression des insurrections : La révolte de Mokrani en 1871 a été réprimée par des massacres et des déportations massives en Nouvelle-Calédonie, une politique similaire aux déportations pratiquées par les nazis.

2. Camps de Concentration et Torture

Camps de concentration : Dès la conquête, l'armée française a utilisé des camps pour interner les populations soupçonnées de résistance. Pendant la guerre d'indépendance, environ 2,5 millions d'Algériens (soit plus du tiers de la population) ont été déplacés de force vers des "camps de regroupement", où les conditions de vie étaient misérables (privation de nourriture, maladies, surveillance militaire).

Usage systématique de la torture : Pendant la guerre d'Algérie (1954-1962), l'armée française a institutionnalisé la torture, notamment sous la direction du général Massu lors de la bataille d'Alger. Les méthodes incluaient l'électrocution, la baignoire (similaire au waterboarding), et des exécutions sommaires, comparables aux pratiques de la Gestapo.

3. Discriminations et Politiques Raciales

Code de l'Indigénat (1881-1944) : Les Algériens musulmans étaient soumis à un régime de ségrégation juridique proche des lois raciales nazies. Ils n'avaient pas la citoyenneté française et étaient soumis à des punitions collectives et à des impôts spécifiques.

Massacres de Sétif et Guelma (1945) : Après des manifestations indépendantistes, l'armée française a massacré entre 20 000 et 45 000 Algériens en représailles, une logique punitive qui rappelle certaines répressions nazies.

Différences avec les Nazis

Pas d'extermination systématique : Contrairement aux nazis qui ont mis en place une politique d'extermination totale (la Shoah), la France coloniale n'a pas cherché à éliminer physiquement toute la population algérienne, bien qu'elle ait causé des centaines de milliers de morts.

Objectif d'assimilation vs. extermination : La colonisation française reposait aussi sur un discours "civilisateur",