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En achetant un Peugeot 2008, Siegfried ne pensait pas qu'il ferait partie de la longue liste des victimes du 1.2 PureTech et subirait le dédain du lion.

Lorsque, il y a un peu plus d'un an et demi, il se porte acquéreur d'un Peugeot 2008 1.2 PureTech 100, alors âgé de 3 ans, il n'imagine pas un instant que son SUV lui posera rapidement autant de tracas. Pourtant, au fil des mois, il constate que l'appétit en huile de son véhicule va croissant. Il décide donc de confier celui-ci à un membre du réseau Peugeot. Sans surprise, il ne faut pas longtemps à ce dernier pour constater que la courroie de distribution immergée dans le carter d'huile est la cause du dysfonctionnement. Elle s'est, comme dans de très nombreux cas, dégradée au fil du temps et des kilomètres. Dans cet état, elle empêche la lubrification correcte du trois cylindres. Hélas, ce moteur a irrémédiablement souffert et doit être remplacé.

Pour Siegfried, c'est un coup de massue, car le devis de réparation atteint 6 524 €, une somme très conséquente. Possédant les preuves que la maintenance a toujours été réalisée en temps et heure, bien que pas forcément chez un concessionnaire ou un agent du Lion, notre lecteur ne doute pas un instant que Peugeot va payer l'intervention. Un vœu pieux, car il essuie un refus catégorique du constructeur. Il ne lui propose même pas un geste ou une ristourne.

Depuis plusieurs années, nous ne cessons de dénoncer les problèmes du 1.2 PureTech. Ce bloc a désormais si mauvaise presse, que son appellation a carrément été abandonnée par le groupe Stellantis. Mais ce qui nous énerve encore plus, c'est la désinvolture avec laquelle les marques l'utilisant traitent les avaries dont leurs clients sont victimes. Le cas du Peugeot 2008 de Siegfried prouve, hélas, que ces pratiques ont toujours cours. En effet, ici, rien ne permet à Peugeot d'opposer un refus de prise en charge argumenté à notre lecteur. Ce dernier, vu l'âge et le nombre de kilomètres parcourus par son auto(quatre ans et demi et 68 400 kilomètres au compteur), est en droit d'exiger du Lion qu'il paie 100% de la facture. Ainsi, pour changer son moteur, il ne doit rien débourser de sa poche.