Toujours.

Ta vie est déjà un désastre, tous les soirs en rentrant du taf, la même question : comment est-ce que j'ai pu me lever du lit ce matin et aller bosser, pourquoi je me fais encore chier à ça.

Pour attendre le weekend et te pinter la tronche a coup de whiskys pour « souffler » après ta semaine et profiter de ton « repos » ? C'est ça la vie.

Puis soudain y'a une fille, qui te tombe dessus sortie de nulle part comme une branche tombée d'un arbre, t'apprends à la connaître, vous vous plaisez et tu retrouve un peu de goût aux choses parce qu'appelons un chat un chat, une vie seul c'est à chier.

Mais tu garde en tête ce que tes parents t'ont toujours dit dès l'enfance : « si ce que tu vois à l'air trop beau pour être vrai, c'est probablement que ça l'est  »

Ok donc si je vois autre chose que de là merde c'est déjà que c'est pas possible, ça fait rêver d'entendre ça a 8 ans.

Tu te dis que ça y est t'as trouvé la bonne, mais tu reste méfiant parce que tu l'as déjà vue « la bonne » avant, et tu te souviens d'à quel point tu t'étais trompé.

Tout va bien un temps, tout est parfait, et tu te dis que c'est bon, que t'en a trouvée une qui se comportera pas comme les autres et qui cherchera pas à te rendre zinzin ou à s'amuser.

Puis arrive la réalité.

Ça commence à te faire des crises pour du vent, à te bloquer puis à revenir, faire des promesses, pour finalement reprendre très vite à mal te parler et à souffler le froid après le chaud, jusqu'à ce moment où tu considères qu'on te manque trop de respect pour te casser, seul, mais au moins avec ton amour propre. C'est toujours mieux que se battre ou se faire marcher dessus.

T'as voulu croire que t'aurais peut-être droit toi aussi à un peu de bonheur, même si tu savais bien au fond que c'était peu probable. Et dès que tu commence à y croire, la vie sort d'un buisson avec sa caméra et te dis « It's a prank bro, just a prank  »

Tant pis, comme le disaient mes parents à chaque coup dur « C'est comme ça. »

https://youtu.be/6bjAbBgKtdI?si=OaAenFSEXJEc-0br

On tourne les talons, et on laisse ça à d'autres que nous, pour retourner à notre merde, augmenter les doses et continuer cette course folle vers rien du tout.

« Ah c'est comme ça hein ? »

« Ouais, c'est comme ça. »