1. Tunisie : le départ du merdier
On commence en Tunisie, en 2010. Y'a un mec, Mohamed Bouazizi, qui vendait des fruits et légumes, et un jour, une poufiasse de flic l'emmerde pour une histoire de permis de vente. Le gars, il en a ras le bol, il s'immole par le feu. Oui, il s'enflamme comme un kebab trop cuit. Ça fout un gros bordel, les gens en ont marre du président Ben Ali, un vieux dictateur de merde. Résultat, les Tunisiens se bougent le cul, manifestent partout, et Ben Ali dégage en 2011. Là, c'est un peu la fête, sauf que la Tunisie, ça devient pas tout de suite le paradis, mais au moins ils ont viré leur tyran.

2. Égypte : toutankhamon peut aller se rhabiller
Ensuite, ça se propage en Égypte. Les Égyptiens, eux aussi, en ont ras le fion de leur président, Hosni Moubarak, qui est là depuis des lustres, genre un pharaon qui lâche pas son trône. En janvier 2011, ils descendent dans la rue, foutent un gros bordel pendant des semaines, et Moubarak finit par se casser. Victoire, non ? Sauf qu'après, c'est un peu la merde. Les Frères musulmans prennent le pouvoir, mais ça se passe pas super bien. L'armée revient aux commandes avec le général Sissi, et on est revenus à un truc pas très différent de Moubarak. Bref, c'était un peu pour rien, mais bon, au moins ils ont essayé.

3. Libye : et là, c'est le carnage
Direction la Libye maintenant, où y'avait un autre taré au pouvoir, Mouammar Kadhafi. Le mec, c'était un vrai dictateur, avec ses tenues de carnaval et ses discours de fou. En 2011, les Libyens en ont marre de se faire marcher sur la gueule, alors ils se révoltent. Mais Kadhafi, il lâche rien, il envoie l'armée et ça devient vite un bain de sang. Là, les Occidentaux se disent "Tiens, si on foutait notre grain de sel ?" Ils balancent des bombes, Kadhafi finit par se faire choper et tuer. Sauf que la Libye, après ça, c'est devenu un bordel sans nom. Plein de groupes armés qui se tapent dessus, c'est devenu un chaos total.

4. Syrie : l'enfer sur terre
Ensuite, on passe en Syrie. Là, y'a Bashar al-Assad, un autre dictateur qui tient son pays d'une main de fer. En 2011, inspirés par les autres, les Syriens commencent à manifester. Sauf qu'Assad, c'est pas un rigolo, il envoie l'armée et ça dégénère vite en guerre civile. Et là, c'est l'apocalypse : le pays se divise, plein de groupes armés émergent, y compris des tarés comme Daech. Les Russes, les Américains, tout le monde s'en mêle, et ça devient un champ de bataille. Aujourd'hui, c'est toujours le bordel là-bas.

5. Yémen : la crise oubliée
Enfin, on va parler du Yémen. Là-bas, les gens se révoltent aussi en 2011 contre leur président Ali Abdallah Saleh, qui se prend pour le roi du pétrole. Il finit par dégager, mais le Yémen plonge dans une guerre civile. Deux camps se foutent sur la gueule : les Houthis (un groupe rebelle soutenu par l'Iran) et le gouvernement, soutenu par l'Arabie saoudite. Ça fait des années que ça dure, c'est une catastrophe humanitaire, et tout le monde s'en tape parce que c'est loin des radars des médias.

6. Bahreïn : la révolte étouffée
Un petit dernier pour la route, Bahreïn. En 2011, les gens manifestent aussi contre leur roi, mais là, c'est vite étouffé. L'Arabie saoudite envoie son armée pour aider à mater la révolte. Résultat, ça bouge pas beaucoup, et le roi garde son trône, bien tranquille.

7. Maroc et Jordanie : ça chauffe mais ça pète pas
Ah oui, j'oubliais presque le Maroc et la Jordanie. Là-bas, y'a eu des manifs aussi, mais les rois ont été plus malins. Ils ont lâché un peu de lest, fait quelques réformes, et ça a permis de calmer le jeu. Pas de révolution ici, juste un peu de "on change un peu pour que rien ne change".