enfin bon quand je pense à cette situation je repense à l'épisode de south park et l'argent extra galactique et ça va mieux

C'est délicat la morale. Pour se déresponsabiliser de la morale dans l'absolu on décrète que c'est notre proximité affective avec la créature qui détermine notre niveau d'empathie.
Avant que mon chat passe par la fenêtre je me disais : Si mon chat meurt je fais un scandale mais si le chat du voisin se fait bouffer par les chinois je m'en branle.
Mais si je suis pas potentiellement ce voisin qui peut t'aider à retrouver la bête, j'ai aucun droit moral de m'attendre à ce que mon voisin à moi, lui, soit comme ça. Je suis un vecteur d'une triste banalité qui participe de mon malheur à la fin, quand je serais seul avec mes regrets.

Mais en ce qui concerne l'abattage mon calcul va être différent, je conçois qu'en certaines circonstances des individus sont plus utiles morts que vivants, les nuisibles par exemple, en temps de guerre par exemple même des humains sont plus utiles morts que vivants, et pourtant dans ces cas souvent notre empathie est nulle. Notre circonstance à nous c'est le capitalisme, la valeur de ta vie c'est celle de ta contribution ou de ta contribution potentielle, sinon on te laisse juste crever puisque ta viande est impropre à la consommation ; et pour les bêtes c'est pareil sauf qu'on peut rendre leur mort positivement utile, je le vois comme ça.