1-La natalité des pays pauvres est en déclin également. Entre 2009 et 2022, le Nigeria est passé de 6 à 5 enfants par femme. Sur la même période, le Sénégal est passé de 5 à 4.30 enfants par femme. Cela est d'autant plus vrai pour les pays d'Amérique latine qui sont également en crise démographique, et pour les pays d'Afrique du Nord qui vont bientôt (d'ici 5 à 10 ans) passer en dessous du seuil du renouvellement.

2- Les immigrés de deuxième génération ne font pas plus d'enfants que les autochtones.

3-Le métissage n'efface pas la génétique, il sélectionne les allèles dominants et récessifs, et fait s'exprimer les allèles dominants sans faire disparaître du génotype les allèles récessifs. Si un métis noir-blanc fait un enfant avec un européen, ce qui a statistiquement le plus de chance d'arriver étant donné que les européens sont toujours la majorité démographique, les traits récessifs étouffés dans le cas d'un métissage de première génération réapparaîtront lors de la deuxième.
Cela est d'autant plus vrai pour les métissages entre européens et nord-africains, en raison de leur génotype relativement proche.

4-Les flux migratoires illégaux ne sont pas en augmentation, ils sont en réalité assez stables, et même en déclin par rapport à la période pré 2015. En 2014, 225 000 migrants étaient arrivés en Europe par la mer. Un pic fût atteint en 2015 avec près d'un million d'arrivées, mais en 2018, grâce à un accord avec la Turquie, ils n'étaient plus que 140 000. Les derniers chiffres que j'ai pu trouver, de 2019, parlent de 100 000.

5-Les utérus artificiels sont en route, et d'ici une ou deux décennies ils pourraient remplacer l'immigration comme moyen de maintenir la démographie des pays développés.

6- Les états européens sont des états à forte conscience nationale, comme le prouve la montée de l'ED un peu partout. Même la Suède a déjà entamée une marche arrière depuis quelques années. (Pour les pays anglo-saxons, hors États-Unis qui sont encore un cas à part, c'est différent, c'est des pays basés quasi exclusivement sur le libéralisme politique, culturel, social et économique qui est assez aveugle au nationalisme d'où leur situation actuelle).