ces mêmes quartiers qui profitent justement du trafic, je sais de quoi je parle, j'ai habité 16 mois dans un quartier et je voyais de ma fenêtre, rodéos, prout prout bang et magouilles, heureusement j'ai fui ce monde.

Je suis d'accord avec ton premier paragraphe le deuxième moin quand même

Le pays devient invivable dans un paquet d'endroit. Des petits villages de 2K habitants avec des agressions en série https://www.20minutes.fr/faits_divers/4098618-20240628-herault-passe-mudaison-petit-village-multiplient-agressions

Car la gauche depuis trop longtemps c'est open bar avec l'immigration, que c'est fou qui viennent ici avec une haine du peuple français qui a fait l'effort de les accepter. finito maintenant. et c'est pas plus mal il était temps

Surtout que l'insécurité arrive dans la ruralité

L'affaire Nahel

Trois éléments :
-La faillite idéologique de la gauche. Il n'y a pas de véritable Parti communiste en France et tout ceux qui sont réclament du marxisme dans les cercles médiatiques, universitaires et médiatiques sont, pour la plupart, des trotskistes (donc des fascistes en puissance), des sociaux-démocrates (donc des fascistes modérés, pour reprendre l'expression de Staline) ou des gauchistes tendance left-com (donc des abrutis naïfs). La gauche française est américanisée, elle a donc privilégié les “identity politics” aux problèmes socio-économiques. La gauche française est inculte et ne comprend pas ce qui fonde le pouvoir bourgeois, elle préfère donc promettre une augmentation du SMIC et une hausse des impôts que la réduction radicale du temps de travail et le développement des forces productives.

-La destruction du mouvement des Gilets Jaunes. Abandonnés par une bonne partie de la population, les GJ se sont retrouvés marginalisés, méprisés et - dans le pire des cas - ignorés. Malgré ses défauts et son manque de constance idéologique, ce mouvement représentait un sursaut rassurant dans la conscience de classe prolétaire (bien que je me dois aussi de préciser que ce mouvement n'était pas exclusivement prolétaire).

-Les opérations psychologiques. Non seulement celles de Bolloré (les plus évidentes à cerner et mettre en avant) mais aussi celles des différents gouvernements depuis Chirac. Tous se sont servis de l'islam, de “l'ensauvagement” et de l'insécurité comme autant de sujets de diversion pour occulter l'enrichissement constant des plus riches et l'appauvrissement des classes moyennes.

Il baisse surtout dans les endroits où on accueille des gens du sud de la Méditerranée. Et d'après ce que je sais, c'est pas des électeurs RN

Pour moi y'a aussi plusieurs trucs qui sont de la responsabilité de la gauche. En particulier le fait d'avoir donné une très grande importance à des considérations morales dont on se fout pas mal au final. Trop d'espace donné aux débats sur les nouvelles sexualités/identités alors qu'au final on s'en fout personne t'interdit de vivre et c'est pas sa qui remplit l'assiette. Le fait d'avoir utilisé ces considérations morales pour prendre les gens de haut n'était pas non plus une idée très intelligente.

Certaines propositions datées qui sont complètement hors sol : abandon du nucléaire (est ce que ça devrait être au centre du débat après l'échec des écolos allemands et la crise en Ukraine, perso je pense pas).
Une autre pour la route : démantèlement de l'arsenal nucléaire français dans le programme de Poutou. Je sais que c'est Poutou mais bon ça donne une idée d'à quel point la gauche peut être hors sol quand elle s'en donne les moyens.

Après y'a quand même un problème lié au médias, mais je pense pas que ça soit l'explication principale, par contre ça a des implications à l'international assez étonnante.

Genre au Pérou tous les gens que j'ai rencontré dans la capitale pensaient qu'en France on était à risque de se faire attaquer par une bande tout le temps. C'est lunaire quand tu connais la ville dans laquelle ces gens là habitent et que tu compares. Ceux qui ont déjà mis les pieds à Lima comprendront, pour les autres si ça m'intéresse je peux développer un peu plus cette partie de mon point de vue.