Pour connaître un peu le milieu, ça n'éclaire en rien forcément sur l'état des sciences et d'une étude plus précisément

On peut être sceptique, surtout au vu de récents scandales (on parle du vaccin COVID alors que rien que le Mediator est sensiblement plus significatif), sur la recherche médicale et des accointances avec des entreprises pharmaceutiques.
Et c'est toujours bon d'avoir l'oeil ouvert mais jusqu'à un certain point. Si c'est pour devenir parano, névrosé ou se voir confirmer 175 biais, ça devient juste ultra cancer et tu vas te faire du mal tout seul.

Quant aux revues en elles-mêmes, le problème majeur n'est pas les accointances avec les entreprises pharmaceutiques (de toute façon, le moindre conflit d'intérêt serait immédiatement détecté parce que la transparence est de rigueur).
C'est plutôt justement un problème économique qui a permis à des éditeurs, notamment Elsevier, de s'en mettre plein les fouilles au détriment des laboratoires, notamment publics (qui en gros se font payer des cacahuètes pour être publié dans des revues qu'ils vont eux mêmes achetés une fortune ) combiné à un système de pression à la publication, au détriment de la qualité de la recherche (qu'on retrouve aussi en SHS d'ailleurs où les accointances avec des lobbys chelous, sans être inexistants, sont plus rares).

Mais déjà, ça marche dans un sens comme dans l'autre. C'est un peu boiteux de pointer un traitement, fut-ce "expérimental" tout en mettant en avant d'autres chercheurs qui ont mis en avant un produit toujours distribué et financé par le privé. Car oui, l'HCQ, c'est toujours produit par des pharmacies privés.
Mais surtout, c'est un médicament très efficace certes contre le paludisme notamment, c'est également dangereux si on le dose mal. Et pas qu'un peu: si tu foires ta dose et que t'en prends un peu trop, ben t'es mort

Et surtout, ben ça marche en conséquence aussi avec la charlatanerie.

Le coup de la mémoire de l'eau par exemple, c'est une escroquerie massive due à une publication qui n'aurait jamais du exister. Sauf que la mémoire de l'eau, c'est la base théorique de l'homéopathie qui, on le rappelle, sont des "cachets" comprenant de l'eau et du sucre exclusivement mais vendus 150 fois le prix en pharmacie

Le mec qui a théorisé la mémoire de l'eau, Jacques Beneveniste, est un français. Et il a publié ses résultats dans la revue Nature.
On rappelle que la base de la mémoire de l'eau, c'est l'idée que l'eau est capable de retenir des informations biologiques d'un corps étranger... Littéralement, ça "vole" des molécules au corps pour les sauvegarder ce qui permet ainsi d'en tirer les bienfaits thérapeutiques. E
n gros, on fout du caca ou des boyaux d'ânes crevés dans de l'eau en bouteille, on vide le contenu de la bouteille dans sa TOTALITE, on remet de l'eau et ainsi de suite (100 fois quand même ) jusqu'à ce que l'eau ait tout retenu et qu'on puisse en faire une pilule homéopathique...

Bien sur, ce sont des travaux sérieux sans aucun conflit d'intérêt, Beneveniste n'a touché aucun argent par le laboratoire Boiron spécialisé dans l'homéopathie

Bon au final, tout le monde exprime rapidement des doutes et on reproduit les expériences... OH BEN ZUT, PERSONNE N'ARRIVE A LA REPRODUIRE EN AYANT DES RESULTATS POSITIFS

Même Boiron finit par faire prout et retirer ses fonds d'investissement histoire d'éviter le scandale

Quant à Beneveniste, il va être si discrédité que la seule revue qui acceptera de le publier, c'est une revue française qui parle d'OVNI

D'ailleurs, on a beaucoup parlé de Luc Montanier durant le COVID. Lui aussi a fait fort, il croyait pas aux vaccins mais la mémoire de l'eau, aucun souci, ça il y croyait à fond. Il estimait du coup que via une réaction chimique, l'eau pouvait retenir la totalité des informations de l'ADN et qu'on pouvait ainsi le transporter à des centaines de kilomètres