Toi t'es un golem qui répète sans comprendre :

Le LEM possédait un système de pressurisation interne bien documenté, alimenté par des réservoirs d'oxygène et un circuit de régulation (Primary Life Support System, PLSS). Les ingénieurs de la NASA ont soigneusement calculé la quantité d'oxygène et de consommables nécessaires pour les deux astronautes pendant leur séjour, et cela a été testé à plusieurs reprises avant les missions habitées. Comment pouvoir être complotiste là-dessus ?

Le LEM utilisait un système de régulation thermique passif et actif, combinant isolation, radiateurs, et un circuit d'eau glycol pour évacuer la chaleur générée par l'équipement et les astronautes. Contrairement aux croyances populaires des golems, il ne faisait pas -200 °C sur la Lune pendant les missions, car la température varie en fonction de la position sur la surface et de l'exposition au soleil. La température extérieure peut atteindre 120 °C au soleil et chuter à -150 °C à l'ombre, mais les systèmes du LEM ont été conçus pour supporter ces variations.

Le LEM ne fonctionnait pas de manière totalement autonome : il était relié à d'autres systèmes de la mission Apollo, notamment le module de commande et de service (CSM). Il possédait aussi des batteries d'appoint, spécifiquement conçues pour fournir de l'énergie aux instruments de bord et au contrôle de la pression pendant les séjours lunaires relativement courts (moins de trois jours).

Le LEM était conçu pour une utilisation minimale dans des conditions spartiates. Bien qu'il puisse sembler petit, il était suffisant pour deux astronautes, car les missions lunaires ne nécessitaient pas de longs séjours ni de confort prolongé. Le design était purement fonctionnel, permettant de transporter l'équipage en minimisant le poids tout en assurant leur sécurité.

Le LEM était capable de ramener environ 100 kg de roches lunaires, car son moteur et ses réservoirs de carburant étaient conçus pour supporter le poids du retour. Les roches lunaires n'ont pas été "perdues" ; elles sont stockées et analysées dans des laboratoires spécialisés, comme au Lunar Sample Laboratory Facility, et sont encore étudiées aujourd'hui. https://curator.jsc.nasa.gov/lunar/

Le LEM possédait un moteur de descente (Descent Propulsion System) et un moteur de remontée (Ascent Propulsion System) qui utilisaient des ergols hypergoliques, c'est-à-dire des carburants qui s'enflamment au contact l'un de l'autre, ce qui permet une simplification des systèmes de mise à feu. L'utilisation de ce type de carburant était courante pour les missions spatiales, car il est plus sûr et plus facile à contrôler en apesanteur ou en microgravité.