Cette prof d'université : "Les étudiants ne savent plus écrire"
Melon-Me-leche9
il y a 6 mois
8elpunto87
il y a 6 mois
avoir une orthographe inutilement compliquée ça sert qu'à prendre de haut les autres, je me rappelle que quand l'idée d'une reforme de l'orthographe trainait sur les RS, t'as tous les prolo et les sécheurs de cours de français qui lisaient jamais les livre du programme scolaire qui se la jouaient ardent défenseur de la langue française c'était à hurler de rire "wi mé c la boté dla longue fronssaize" AAAAYA 
alors que simplifier l'orthographe allait dans leur sens, franchement la mentalité de bobo élitiste a même contaminé les smicards et leurs enfants "on di pa crwave on di crwa" "on di pa la meuf keu g danssé avek on di la meuf avek lakel g dansé nananère" 
les gens se demandent jamais qui décide des normes, sur la base de quel critère et qu'est-ce qui fait que des gens s'en écartent, au lieu de tout de suite crier à la faute? 
NoobMath
il y a 6 mois
Et je rajoute que dans l'exemple de moyen mnémotechnique pour différencier "à" et "a" à l'aide du verbe "avoir", "avoir" est déjà relié au mot "a" par le concept de "verbe", donc c'est qu'il a été intégré d'une manière ou d'une autre.
à : Position spatiale/temporelle
a : verbe
C'est à peu près tout, non ? 
Japhetite760
il y a 6 mois
Sacneuneu
il y a 6 mois
à : Position spatiale/temporelle
a : verbe
C'est à peu près tout, non ?
Bah ouais, c'est même pas si compliqué que ça en plus 
Melon-Me-leche9
il y a 6 mois
NoobMath
il y a 6 mois
Tramadol100LP
il y a 6 mois
Ahi ça se réveille uniquement maintenant alors que les 90 écrivent déjà comme des cotorep 
avav
il y a 6 mois
Oui, j'ai oublié d'en parler dans mon post.
C'est rempli de petits arrangements l'université, c'est pour ça que ça vaut rien. Moi c'était pareil, enfin surtout en master où tu sentais intuitivement que t'étais surnoté et qu'il fallait vraiment le chercher pour avoir une mauvaise note.
En licence c'est moins vrai, il y a tellement de monde qu'on sent qu'il faut qu'un maximum de monde dégage, donc là il vont pas hésiter à te faire redoubler avec 9.99 de moyenne mais y a quand même des petits arrangements par-ci par-là car les profs sont libres, très libres. C'est pour ça que le coup du famoso master d'État je me dis que ça vaut pas mieux qu'un mastère en fait en termes de garanties. Pas de programme national, pas d'examens nationaux, des petits arrangements, des profs qui veulent leur 100 % de réussite en master.
C'est un peu différent je trouve.
Dans les mastères et autres trucs payants random, si tu ne vérifies pas toi-même l'intégrité des enseignants tu peux littéralement avoir n'importe qui comme prof (dans le mauvais sens du terme).
Dans le public il y a certes une proportion de clampins, mais le concours de recrutement et les filtrages effectués par les candidatures sur poste font que cette proportion n'est pas aussi importante.
Des quelques retours que j'ai sur le privé hors contrat côté scientifique, ça recrute en premier lieu des gens qui n'avaient pas le niveau pour être prof à position équivalente dans le public (ou à peine). Il y a des exceptions avec des interventions (à grands frais, 120€ bruts de l'heure voire plus) de scientifiques solides, mais c'est le gros de la masse qui a un salaire ok- pour couvrir les quelques interventions de qualité.
Dans mes cours, je me suis efforcé de faire de la qualité. Le fait qu'on m'ait imposé de faire valider la poignée d'élèves qui n'avait pas bossé c'est externe à ce fait.
Même si oui, c'est chiant de se coltiner des briques en fin de licence et en master. Je me souviens très bien des briques qu'il y avait quand j'étais en M2 (dont un marocain qui avait falsifié ses notes pour venir en France), pour lesquelles les profs avaient mis 10-11 à tous les examens.
L'un des profs, devenu mon maître de thèse, m'avait dit que voilà, c'est un peu comme ça qu'il faut faire. Cela ne lui faisait pas plaisir non plus de laisser passer de tels énergumènes.
Ma première année j'avais accepté le coup des moyennes uniquement pour ne pas avoir d'ennuis, il y a beaucoup de nuisances qu'on peut récolter de la part des autres. C'est là aussi un aspect mal branlé de l'EN.
QuicheFromage5
il y a 6 mois
NoobMath
il y a 6 mois
Bah ouais, c'est même pas si compliqué que ça en plus
Ce qui me fait le plus chier en orthographe ce sont les S
A l'impératif, le S reste pour certains et disparait pour d'autres, alors que ça ne change RIEN à la prononciation bordelent
Donegal
il y a 6 mois
Haliodore
il y a 6 mois
SuperPhryge64
il y a 6 mois
NoobMath
il y a 6 mois
Y'a vraiment des mecs en mode "Bat les couilles" ?C'est vraiment dramatique ce niveau. Je comprends pas cette attitude à apprécier le déclin.
Merci l'éducation la médiocrité nationale
Platonik
il y a 6 mois
C'est lié le desco 
Japhetite760
il y a 6 mois
Zou0tout
il y a 6 mois
avav a écrit :
C'est un peu différent je trouve.
Dans les mastères et autres trucs payants random, si tu ne vérifies pas toi-même l'intégrité des enseignants tu peux littéralement avoir n'importe qui comme prof (dans le mauvais sens du terme).Dans le public il y a certes une proportion de clampins, mais le concours de recrutement et les filtrages effectués par les candidatures sur poste font que cette proportion n'est pas aussi importante.
Des quelques retours que j'ai sur le privé hors contrat côté scientifique, ça recrute en premier lieu des gens qui n'avaient pas le niveau pour être prof à position équivalente dans le public (ou à peine). Il y a des exceptions avec des interventions (à grands frais, 120€ bruts de l'heure voire plus) de scientifiques solides, mais c'est le gros de la masse qui a un salaire ok- pour couvrir les quelques interventions de qualité.Dans mes cours, je me suis efforcé de faire de la qualité. Le fait qu'on m'ait imposé de faire valider la poignée d'élèves qui n'avait pas bossé c'est externe à ce fait.
Même si oui, c'est chiant de se coltiner des briques en fin de licence et en master. Je me souviens très bien des briques qu'il y avait quand j'étais en M2 (dont un marocain qui avait falsifié ses notes pour venir en France), pour lesquelles les profs avaient mis 10-11 à tous les examens.
L'un des profs, devenu mon maître de thèse, m'avait dit que voilà, c'est un peu comme ça qu'il faut faire. Cela ne lui faisait pas plaisir non plus de laisser passer de tels énergumènes.Ma première année j'avais accepté le coup des moyennes uniquement pour ne pas avoir d'ennuis, il y a beaucoup de nuisances qu'on peut récolter de la part des autres. C'est là aussi un aspect mal branlé de l'EN.
C'est comme ça depuis quand tu penses ? Début des années 2000 c'était différent non ?
8elpunto87
il y a 6 mois
Bah ouais, c'est même pas si compliqué que ça en plus
c'est pas compliqué quand on sait, mais qui sait expliquer morphologiquement pourquoi la préposition a un accent et le verbe non? SpoilAfficherMasquerpas moi
si les gens savaient pourquoi ils ne feraient pas la faute puisque ça leur paraîtrait logique, mais comme on leur a jamais expliqué ils voient pas la diff et ils écrivent au pif
bonjourcmoi77
il y a 6 mois
User__Mat
il y a 6 mois
SuperPhryge64
il y a 6 mois
Merci l'éducation la médiocrité nationale
Faut arrêter de toujours blâmer tout, l'EN, les boomers, le rap, etc. Faut un peu se remettre en cause, si un élève sait pas écrire à 20ans, c'est que y'a un manque d'investissement personnel. Faut se responsabilisé un peu au bout d'un moment. Combien de ces élèves ont ouverts un bled le soir pour rattraper ses difficultés lors de la scolarité ? Très peu j'imagine.
avav
il y a 6 mois
C'est comme ça depuis quand tu penses ? Début des années 2000 c'était différent non ?
L'un des gros moteurs de la situation actuelle date des années 80-90, le fameux "80% d'une classe d'âge aura le bac" de Jospin.
A partir du moment où on a établi le collège unique pour massifier les élèves en enseignement général, et où on a vu la réussite au bac comme un objectif, la solution prônée par l'EN a été :
- détruire tout élément de qualité/fonctionnel dans les formations professionnelles
- retirer le maximum de difficulté et de barrières pour faire en sorte qu'un maximum d'élèves puissent passer à l'année suivante, même s'ils n'ont pas le niveau requis
A force de laisser passer, de mettre des quotas de redoublement (pour en limiter le nombre), de faire du cache-misère sur la réalité scolaire, d'abaisser les exigences au brevet et au bac, d'instaurer des commissions qui remontent automatiquement les notes des élèves (soit toutes les copies soit celles sous la moyenne), de raboter les programmes pour coller au nivellement vers le bas, de créer de nouvelles heures fourre-tout où on peut mettre la moyenne à un grand nombre, de créer des épreuves dont le but est de remonter les notes, et de rajouter à chaque ministre de nouvelles couches sur les précédentes, on en est là.
Il y a eu aussi beaucoup de matraquage fait aux profs dans les instituts de formation et via les inspecteurs, pour propager la "parole" d'en-haut.
Le pire c'est que ces mesure sont plus coûteuses sur le long terme car le système s'en retrouve complexifié, alourdi, et perclus d'éléments inutiles pour lesquels il faut du nouveau personnel/ du matériel/ des intervenants.
Sacneuneu
il y a 6 mois
SpoilAfficherMasquerpas moi
si les gens savaient pourquoi ils ne feraient pas la faute puisque ça leur paraîtrait logique, mais comme on leur a jamais expliqué ils voient pas la diff et ils écrivent au pif
Bah tu sais différencier "à" et "a" par leurs fonctions syntaxiques, l'accent servant à marquer cette différence dans l'écriture, et cela suffit.
Melon-Me-leche9
il y a 6 mois
Haliodore
il y a 6 mois
C'est comme ça depuis quand tu penses ? Début des années 2000 c'était différent non ?
J'ai eu aussi ça dans ma fac. Là où j'ai aucune pitié à mettre des mauvaises notes à mes étudiants quand vraiment ils abusent. D'autres leur mettent 9-10-11. Le consensuelle pour éviter les problèmes.
NoobMath
il y a 6 mois
Bra_Tac
il y a 6 mois
Y'a besoin de afuera tout ça 
Tsukino-Mito
il y a 6 mois
8elpunto87
il y a 6 mois
Bah tu sais différencier "à" et "a" par leurs fonctions syntaxiques, l'accent servant à marquer cette différence dans l'écriture, et cela suffit.
dans ce cas pourquoi c'est pas l'inverse avec le verbe qui a un accent et pas la préposition, si c'est juste pour faire la différence?
Melon-Me-leche9
il y a 6 mois
dans ce cas pourquoi c'est pas l'inverse avec le verbe qui a un accent et pas la préposition, si c'est juste pour faire la différence?
parce que c'est des normes arbitraires
le langage c'est pas des règles absolues et universelles de l'univers, c'est du pif complet à la base
"on va dire que "ça" c'est le son OU tout le monde est d'accord ou je lui casse la gueule ?" 
Sacneuneu
il y a 6 mois
dans ce cas pourquoi c'est pas l'inverse avec le verbe qui a un accent et pas la préposition, si c'est juste pour faire la différence?
De l'arbitraire. A force de "pourquoi ?" On tombe toujours sur de l'arbitraire, des choses qu'on ne décide pas ou qui sont décidées avant nous.
Pourquoi "wouf" et pas "hou" ? Pourquoi "cocorico" et pas "ge ge ge"
Zou0tout
il y a 6 mois
avav a écrit :
L'un des gros moteurs de la situation actuelle date des années 80-90, le fameux "80% d'une classe d'âge aura le bac" de Jospin.
A partir du moment où on a établi le collège unique pour massifier les élèves en enseignement général, et où on a vu la réussite au bac comme un objectif, la solution prônée par l'EN a été :
- détruire tout élément de qualité/fonctionnel dans les formations professionnelles
- retirer le maximum de difficulté et de barrières pour faire en sorte qu'un maximum d'élèves puissent passer à l'année suivante, même s'ils n'ont pas le niveau requisA force de laisser passer, de mettre des quotas de redoublement (pour en limiter le nombre), de faire du cache-misère sur la réalité scolaire, d'abaisser les exigences au brevet et au bac, d'instaurer des commissions qui remontent automatiquement les notes des élèves (soit toutes les copies soit celles sous la moyenne), de raboter les programmes pour coller au nivellement vers le bas, de créer de nouvelles heures fourre-tout où on peut mettre la moyenne à un grand nombre, de créer des épreuves dont le but est de remonter les notes, et de rajouter à chaque ministre de nouvelles couches sur les précédentes, on en est là.
Il y a eu aussi beaucoup de matraquage fait aux profs dans les instituts de formation et via les inspecteurs, pour propager la "parole" d'en-haut.Le pire c'est que ces mesure sont plus coûteuses sur le long terme car le système s'en retrouve complexifié, alourdi, et perclus d'éléments inutiles pour lesquels il faut du nouveau personnel/ du matériel/ des intervenants.
D'accord, merci pour cette analyse.
8elpunto87
il y a 6 mois
Sherry4869
il y a 6 mois
Melon-Me-leche9
il y a 6 mois
Et c'est pour ça que qu'ériger en compétence absolue le respect à des normes arbitraires ça témoigne pas du tout d'une grosse capacité de reflexion.
Mais comme les mecs en ont chié à apprendre leur BLED par cœur faut que les autres en chient aussi. 
Zou0tout
il y a 6 mois
Haliodore a écrit :
J'ai eu aussi ça dans ma fac. Là où j'ai aucune pitié à mettre des mauvaises notes à mes étudiants quand vraiment ils abusent. D'autres leur mettent 9-10-11. Le consensuelle pour éviter les problèmes.
Voilà, ta réussite dépend énormément de sur qui tu tombes.
Sacneuneu
il y a 6 mois
Et c'est pour ça que qu'ériger en compétence absolue le respect à des normes arbitraires ça témoigne pas du tout d'une grosse capacité de reflexion.Mais comme les mecs en ont chié à apprendre leur BLED par cœur faut que les autres en chient aussi.
Le langage tout entier est fondé sur de l'arbitraire. Ça permet avant tout de communiquer, c'est-à-dire d'échanger des idées entre individus par des moyens d'expression communs dans une même communauté. Et cela implique des conventions arbitraires à respecter par le commun.
8elpunto87
il y a 6 mois
parce que c'est des normes arbitraires
le langage c'est pas des règles absolues et universelles de l'univers, c'est du pif complet à la base
"on va dire que "ça" c'est le son OU tout le monde est d'accord ou je lui casse la gueule ?"
c'est là que je voulais en venir pour inviter à prendre un zizi dans les fesses tous ceux qui se branlent l'égo en pensant que respecter à la lettres des règles qu'ils ne comprennent pas et qu'ils n'ont pas décidé fait d'eux "quelqu'un de plus élevé" que celui qui ne respecte pas ces normes
Sacneuneu
il y a 6 mois
Ce n'est pas tant le caractère arbitraire des règles que la compréhension de leur utilité qui compte. La réponse au "pourquoi" s'appuie sur l'utile. Parce que ça sert à. Les mots ont été inventés pour échanger et à se faire comprendre clairement de l'autre. On pourra argumenter dans l'autre sens que le chinois n'a pas besoin de règles orthographiques pour permettre les échanges, mais le fait est que toute langue est fondée sur des règles arbitraires partagées par tous, des conventions, même le chinois
Takeshin
il y a 6 mois
avav
il y a 6 mois
Person78
il y a 6 mois
HommeExpat-1994
il y a 6 mois