[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"

Célestin Chancla

9121 messages

Mise à jour: il y a 23 jours

178

MasskoDeter

il y a un mois

IppoentReformed a écrit :
Vous êtes contents les votants 2 ?

Très, car nous on savait à quoi s'attendre : ce qui est juste

Contrairement à vous qui cherchez à excuser l'inexcusable

Maya-La-Queen

il y a un mois

Vous êtes contents les votants 2 ?

Me suis meme pas senti mal frro

Brad_Delsonne

il y a un mois

Vous êtes contents les votants 2 ?

Ouais, je suis content

Violunemorte

il y a un mois

Très, car nous on savait à quoi s'attendre : ce qui est juste
Contrairement à vous qui cherchez à excuser l'inexcusable

Ceci en dépit de mon coeur brisé
Et je ne dis pas ça vis-à-vis de Chloé
Est-ce utile de le préciser ?

Sinon moi à part la non Charlotte Road j'ai tout aimé dans la fic
Le rythme, l'écriture, les long pavé pour des trucs futiles tout comme les phrases très courtes proche de l'adage mais pourtant remplies de profondeurs
Mais je suis quand même brisé

Lupin-le-3

il y a un mois

Je suis brisé même si je reste persuadé qu'on a fait le bon choix

La fin de rapproche

Sinon, concernant ta fic Publius, elle est vraiment très plaisante à suivre. En remarque que j'aurai, c'est que ton style est presque pas adapté au format fic de jvc. Les descriptions ou pavé sont bien écrit mais me donne vraiment l'impression que c'est un livre que je lis SpoilAfficherMasquerabsolument pas une critique hein alors que pour les fix jvc, j'ai toujours l'impression que c'est plus « rythmé » avec moins de temps laissé au description ou temps long. Donc un peu déroutant quand on est comme du genre à lire 15 fic en même temps.

DingueDeSodomie

il y a un mois

Très, car nous on savait à quoi s'attendre : ce qui est juste
Contrairement à vous qui cherchez à excuser l'inexcusable

On laisse l'Ornemaniste se barrer pour toujours, on envoie une poignée de jeunes adultes innocents en taule, on brise le cœur de Chloé et le nôtre et on se sent JUSTICIER

PubliusOvidius

il y a un mois

Chapitre ô combien important en phase d'ultime relecture de contrôle, soyez ready

PubliusOvidius

il y a un mois

26kss

PubliusOvidius

il y a un mois

CHAPITRE 79 : Les derniers ciels de l'hiver

supermario25

il y a un mois

CHAPITRE 79 : Les derniers ciels de l'hiver

ok mais il est où le chapitre

PifouLeChien

il y a un mois

Chloé je veux bien discuter même si... Sinon Charlotte et Kaya je veux bien que tu m'expliques en quoi s'est facilité ? Surtout qu'il n'y a eu que des amitiés, et certainement pas le moindre début d'attirance, en particulier avec Charlotte
Charlotte, absolument tout se justifie dans ses réactions en lien avec le contexte. Idem pour Kaya dans son logiciel même si vous l'accorde il est différent de l'humain moyen, mais reste un caractère observable IRL + elle est même raisonnée dans votre relation pour son caractère
BTG irl il faut moins de vote avec certaines femmes. Plus sérieusement, c'était le seul personnage comme ça et vous enchaîniez les bons votes aux bons moments en ce sens. Forcément ça paye.

Ca fait un bon moment que je le dis, mais je me suis pris une remarque comme quoi on parlait trop mal de certains personnages
Sinon c'est pas tant la coucherie qui m'étonne que l'attachement: qu'est ce qui fait qu'elle résonne tellement avec le RSAïste puceau? Elle va jusqu'à lui dire où est Ledoux, en sachant que ça met en danger sa famille. Pourtant en médecine il y a des mecs bien mieux, surtout arrivé à l'externat où les horizons s'élargissent au-delà des trois premières années
Après je comprends ce que t'as voulu faire, c'est surtout que Célestin soit le bon qui m'étonne. Tes personnages restent un des grands points de ta fic, c'est indéniable

Le fait que Chloé ne lui fasse pas la remarque, ou qu'il n'ait pas honte le lendemain matin, ça indique bien des choses

J'ai bien réfléchi à ton explication, et je vois pas les votes cruciaux qu'on aurait manqué, à part le vote Sophie

Et pourtant on était pas tellement dans le noir
Cortero la taupe on le savait, on a même voté pour avoir des infos et pourtant ça nous a servi à rien
Kaya hors de tout danger on le savait, on a même voté pour la place. Et pourtant ça ne nous a servi à rien
C'est la même chose pour Barthod, d'ailleurs on est pas allé le chercher parce qu'on pensait qu'il ne voudrait pas nous parler
Pendant un moment on pensait tous qu'Alexis était le coupable, et pourtant on a pas pu se servir de cette théorie
Ca enlève absolument rien aux énormes qualités de ta fic, mais j'ai eu un peu l'impression que les choix relevaient du coinflip et que les théories qu'on avait ne servaient pas à faire des choix éclairés. Après j'ai eu des votes assez peu inspirés, donc je manque peut-être quelque chose

Sors la suite maintenant stp, j'ai besoin de voir la fin de ton chef-d'oeuvre

JumoMalaisFic

il y a un mois

ok mais il est où le chapitre

Mais... Tu le vois vraiment pas ?!
Super chapitre sinon, ça sent vraiment la fin cette fois-ci
Triste pour Barrios ...
Et vote 3

Edit : ha, et oui, très mauvaise soirée pour moi pour que je fasse un retour sur cette fic, mais je le ferai SpoilAfficherMasquerpeut être
Juste que sur les gros pavax moi je suis toujours un iencli, c'est ma came, fic JVC ou pas

PubliusOvidius

il y a un mois

CHAPITRE 79 : LES DERNIERS CIELS DE L'HIVER

Environ un mois plus tard. Vous vous asseyez avec Barrios sur les chaises faisant face au bureau du commissaire.

- Bon retour parmi nous, commissaire.
- Merci capitaine. Je reprends effectivement mes fonctions de commissaire après la fin de l'enquête sur ma personne, mais je devrais rester en dehors de votre affaire jusqu'au rendu du dernier jugement. Vous devrez directement communiquer avec le préfet de police pour tout ce qui la concerne.

Son regard se perd.

- Cette mise à l'écart a eu du bon. Ma famille traverse une période difficile avec l'inculpation de la famille de ma sœur. Il me fallait prendre du temps...

Il revient à vous.

- Bon, si je vous ai convoqués aujourd'hui, c'est pour savoir, à titre informationnel, où vous en étiez ?
- Pour la secte, nous avons pu ratisser large. Assez peu ont dû passer entre les mailles du filet. Nous avons bénéficié de quelques aveux, plus ou moins volontaires, qui nous ont permis de savoir où chercher. Le dossier final a été remis au juge il y a quelques jours.
- Très bien... et le tueur ?
- Rien... nous pensons qu'il a appliqué ce qu'il avait promis et ne fera plus d'apparition ni de victimes pour l'instant. Et avec ce que nous avons...

Le commissaire se renfonce dans son siège.

- Cette histoire de secte obnubile la population qui a complètement oublié cette histoire de tueur, mis à part quelques timbrés sur internet qui l'adulent pour son œuvre... Je vais transférer ce dossier à un autre département, car j'ai besoin de votre équipe pour les affaires courantes et comme vous devez déjà gérer l'instruction de la secte... Si seulement l'adolescente du coffre se souvenait de son visage...
- Une amnésie était à prévoir avec les coups qu'il lui a portés. Elle s'en sort plutôt bien même. Les premiers jours, elle pensait être l'été dernier.
- Peut-être un jour le tueur fera une erreur qui nous permettra de le retrouver... J'espère être là pour voir ce jour arriver.

Il se penche sur son bureau et tire deux dossiers à lui.

- … Mais en parlant de votre équipe... je me suis occupé des demandes que vous m'aviez formulées.

Le commissaire soulève un premier dossier qu'il repose devant lui.

- Le brigadier Longvic va être affilié à votre brigade, capitaine. C'est une belle récompense pour ce vieux de la vieille. Je suis content qu'il ait trouvé grâce à vos yeux et qu'il ait su démontrer ses véritables capacités sous votre commandement.

Il inspire longuement avant d'ouvrir le second dossier.

- Je ne vous cache pas que, sans avoir cessé d'admirer l'homme, son départ avait quelques bénéfices... mais bon... Il faut que je vous dise, capitaine, avoir d'abord court-circuité votre demande et lui avoir proposé, malgré quelques réticences, de prendre la tête de la nouvelle brigade qui devrait se former d'ici peu.
- Je comprends, le lieutenant Barthod en aurait les compétences. J'ai lu ses états de service. Ils sont impressionnants. A-t-il accepté ?
- Il m'a dit d'aller me faire mettre ma proposition dans le cul.

Vous tentez de refréner le début d'un rire.

- ... Il a cependant accepté de retrouver son poste de lieutenant sous vos ordres.

Barrios a un sourire en coin.

- Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais c'est votre problème maintenant. Il est actuellement en train de retrouver son bureau.

Le commissaire tourne son regard vers vous.

- Et il y a vous... dans le genre surprise, vous êtes définitivement pas mal. C'est un sacré numéro que vous avez su nous jouer ces derniers mois. Je vous dois mes félicitations.
- Merci commissaire.
- Mais tout à une fin. Nous avions un accord, et je considère que nous sommes arrivés à son terme.

Pierre Dauroy vous fixe longuement et constate la déception que revêtent vos traits. Au même moment, la porte s'ouvre.

- Excusez-moi de vous interrompre. Capitaine, j'aurai besoin de vous dès que possible.

Barrios se tourne vers le commissaire.

- Allez-y, je peux finir.

Le capitaine se lève et vous laisse seul avec le commissaire. Son regard dur vous pèse et vous impressionne.

- Nous avions presque terminé de toute manière. Signez-ça, et n'en parlons plus.

Il attrape deux feuilles agrafées entre elles et les pose devant vous.

- Signez en bas.

Vous approchez, résigné, le stylo près de l'emplacement dédié aux paraphes, mais êtes arrêté par la forme étrange du document.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Elle ne vous l'a pas dit ? Votre inscription pour le concours de major que vous passerez en fin d'année. D'ici-là, vous devrez réviser et apprendre le métier dans le but de l'obtention de cet examen. Je me suis appuyé sur votre présence de ces derniers mois pour vous monter un dossier de brigadier-chef. Un dernier mensonge pour vous permettre de régulariser votre situation.
- Vous plaisantez ?
- Chancla, trouvez-vous que c'est mon genre ?

Vous déglutissez.

- Non, pas du tout.
- Bien... Il y a seulement deux conditions.
- Je vous écoute.
- La première, évidente, est que tout cela reste entre nous.
- Bien sûr. Quelle est la seconde ?

Vous sentez votre corps devenir fébrile. Vos yeux sont pendus aux lèvres du commissaire. Une idée lointaine que vous aviez chassée de votre esprit venait de renaitre. Un futur possible, dans la police, à ce que vous considériez désormais comme votre place, comme un destin sur lequel la pesanteur avait su vous ramener. Il ne vous restait plus qu'à l'embrasser.

- Tout cela est une idée du capitaine Barrios. En échange, elle voudrait que vous restiez dans sa brigade afin que vous repreniez votre poste de major.

L'émotion vous noue la gorge. Une joie immense explose dans votre poitrine. Les traits de votre visage se déforment sous ces émotions contenues.

- Je ne me vois pas ailleurs, commissaire.
- Alors signez. J'ai déjà rempli votre inscription.

D'un geste souple, vous apposez votre signature en bas de la page et tendez les documents au commissaire. Après vous l'avoir repris, vous vous observez mutuellement.

- Vous avez une question ?
- Non... je... je dois rentrer chez moi d'ici là ?
- Vous êtes en période de pré-concours, et vous allez la passer ici, dans votre brigade.
- ...

Il se penche vers vous et vous regarde par-dessus ses lunettes.

- Au boulot.

Dans un sursaut de compréhension, vous vous levez et saluez le commissaire avant de vous diriger vers la porte.

- Une dernière chose...
- Oui ?
- D'ici à la réussite de votre examen, car je vous souhaite pour votre survie de le réussir, vous répondrez tout de même au grade de major afin de ne pas éveiller les soupçons dans le commissariat.
- C'est entendu.
- Vous pouvez disposer, major.

Un immense sourire aux lèvres, vous refermez la porte derrière vous. L'esprit rendu léger par un bonheur inattendu, vous vous dirigez vers ce qui était toujours votre bureau. Au centre de celui-ci brille une plaque de police neuve mise en évidence par Barrios. Vous la prenez entre vos doigts et l'examinez dans une euphorie qui vous gagne toujours plus. Vous l'aviez fait. Vous alliez être policier.

- Major...

Vous redressez la tête.

- Oui, Longvic ?
- Ils m'ont donné ça pour toi à l'accueil.

Il vous tend un paquet rectangulaire emballé dans un papier-cadeau. Vous le prenez et vous asseyez à votre bureau. Votre euphorie retombe. Ce colis vous intrigue. Vous défaites l'emballage et en sortez le contenu. Sur une bouteille de champagne, un papier plié. Vous l'ouvrez et lisez :

Pour l'exclusivité que vous m'avez accordée. Sensationnellement vôtre.

- Un admirateur ?
- Pire... un journaliste.

Le lieutenant Barthod émerge alors du couloir des officiers d'un pas pressé.

- Un corps dans une voiture à République. On décolle.
- Où est le capitaine ?

Une voix se fait entendre depuis les escaliers.

- Ici. Raymond est déjà en route. On se dépêche. Ça fait toujours tâche d'arriver après le légiste.

Vous dévalez ensemble les marches et vous rendez sur le parking pour prendre une même voiture. Barrios vient se placer derrière le volant et le lieutenant sur l'autre siège avant. Longvic et vous prenez la banquette arrière. La voiture démarre rapidement et s'engage sur la route.

- Qu'est-ce qu'on a ?

Le craquement d'un briquet se fait entendre. Une flamme se reflète dans les yeux de Barthod.

- Un homme aux alentours de la quarantaine retrouvé derrière le volant. Vitre brisée, une plaie de couteau dans l'abdomen.
- Lieutenant...
- Hum...
- Pas de cigarette dans la voiture, et encore moins sur ma scène de crime.

Barthod reprend sa cigarette qu'il n'avait pas eu le temps d'allumer et la range dans son paquet.

- Il me faut ma propre voiture.

Barrios sourit et croise votre regard dans le rétroviseur. Vous échangez une pensée complice et lui adressez un léger signe de tête de reconnaissance. Une idée vous vient alors et vous fait sourire. Vous perdez votre regard sur la ville qui défile et inspirez votre plaisir. Non, Barrios n'avait jamais été douée pour les adieux.

_________________

PubliusOvidius

il y a un mois

Fin de journée. La voiture vous dépose dans cette rue qui vous était devenue familière, près de cette maison arborant des volets rouges. Une jeune femme aux longs cheveux noirs était penchée sur le coffre ouvert de sa voiture. Elle y rangeait une valise qu'elle s'appliquait à faire tenir avec d'autres déjà positionnées. Trouvant la disposition convenable, elle se redresse et expire son effort.

- Besoin d'aide ?
- Oh, tu es là ! Non, on en voit le bout. Comment vas-tu ?
- Bien et toi ?
- Ça va. Prise dans le stress du départ, mais ça va.
- C'est bien ce soir que vous partez ?
- Oui, dès qu'elle amènera sa dernière valise. Nous devrions arriver à la pension Almaroy demain matin. Cela va nous faire du bien de s'éloigner quelque temps.
- Toujours pas d'idée de ce que vous ferez ensuite ?
- Non. Partir était nécessaire. Nous avons trouvé un point de chute pour nous donner le temps de la réflexion, puis nous déciderons.
- D'accord...

Vous restez silencieux quelques instants, ne sachant quoi vous dire. La gêne est brisée par l'arrivée de Kaya tirant derrière elle une valise à quatre roues, largement customisée par ses soins. Son visage s'illumine d'un large sourire à votre vue. Elle presse son pas jusqu'à vous, lâche sa valise qui continue seule son chemin et vous saute au cou.

- Je suis contente que tu sois venue.
- Barthod a râlé pour le détour, mais il te souhaite un bon voyage tout de même.
- Hum... Elle aurait pu s'arrêter, Miss sourire.

Julie, qui avait été rattraper la valise de Kaya, la rangea dans l'espace qu'elle lui avait prévu et referma le coffre.

- Bon... il est temps de te dire au revoir Célestin.
- Au revoir. J'espère que vous ferez bon voyage.

Julie vous fait la bise, observe Kaya avec un sourire, puis se dirige vers la portière conducteur.

- Ne trainez pas trop. Nous sommes déjà en retard.

Elle ouvre la portière et disparait dans l'habitacle. Kaya vient se placer devant vous. Son œil est inquisiteur.

- Hum... qu'est-ce qui te rend si heureux ?
- ... J'ai appris aujourd'hui que j'étais confirmé à mon poste. Je vais former une brigade avec Barrios, Barthod et Longvic.
- Je suis très heureuse pour toi.

Kaya baisse la tête et prend votre main entre les siennes. Elle l'observe et examine vos doigts. Mécanisme de fuite pour éviter votre regard. Vous la laissez faire. Rassemblant son courage, elle relève son visage vers vous.

- Merci pour tout ce que tu as fait... Merci d'avoir été toi.
- Toi aussi... merci d'avoir été toi.
- Boh... je suis une fille comme une autre.

Vous ne pouvez contenir un rire démonstratif.

- Non, ça, je te l'assure.
- Si tu le dis...

Votre rire s'étire jusqu'à s'éteindre. Vous levez les yeux vers ce ciel bleu, encore légèrement grisé pour celui qui sait regarder. Un ciel des dernières heures de l'hiver.

- Est-ce qu'on se reverra un jour ?
- Bien sûr. J'ai rendez-vous avec toi sur notre terrasse.
- Et comment saurais-je quel jeudi je t'y trouverai ?
- Tu le sauras. Je n'en doute pas. Un jour, peut-être la semaine prochaine, peut-être dans un mois ou dans un an, qui sait, tu le sauras. Tu iras là-bas au coucher du soleil, et je t'y attendrai, assise sur le muret.

Elle serra plus fortement votre main qu'elle n'avait pas lâchée, sans cesser de plonger son regard dans le vôtre.

- Et tu me diras enfin pourquoi tu étais là la première fois ?
- ... Tu le sais déjà.

L'émotion la gagne. Elle la contient en pressant ses lèvres entre elle. La jeune femme rapproche alors son visage de vous et dépose un délicat baiser sur votre joue. Elle revient se replacer dans l'étreinte de votre regard surpris.

- Qu'est-ce que c'était ?
- Seulement un souvenir.

Ses yeux s'humidifient.

- Il faut que j'y aille.
- ...
- On se reverra. Sur la terrasse.

Vous ne répondez rien. Kaya lâche votre main. Elle s'éloigne. Votre gorge se serre tandis que la portière se referme. Le moteur de la voiture s'allume et le véhicule s'engage sur la route.

- Adieu, Kaya...

Vous regardez la voiture emporter les deux jeunes femmes dans le silence de la fin de journée, à l'heure à laquelle le soleil devient rasant. Un silence rompu par un subit klaxon continue que vous accompagnez d'un sourire jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'angle de la rue.

Au même moment, à un autre endroit de la ville, le capitaine Alice Barrios refermait derrière elle la porte de son appartement. Elle marche jusqu'à sa cuisine, dépose ses clefs et ses autres effets personnels sur le plan de travail, puis retire sa veste de cuir marron qu'elle jette sur une chaise pour ne rester qu'en débardeur blanc. Elle lance la machine à café et y glisse son unique tasse tirée du séchoir du lavabo. Le liquide noir coule jusqu'à la remplir avant de s'interrompre dans un grincement.

Barrios s'appuie sur le plan de travail et observe sans un mot son appartement en portant la tasse à ses lèvres. Elle boit quelques gorgées, puis expire. D'un tiroir de la cuisine, elle prend un cutter et se dirige vers un des amas de cartons de déménagement qui occupaient son salon. Barrios reprend une gorgée de café avant de déposer la tasse au sol. Elle pose sa main sur un des cartons devant elle. La lame du cutter glisse pour se découvrir et vient découper le ruban adhésif qui enfermait sa vie.

____________

Deux semaines plus tard. Cimetière de la ville.

Vous observez la tombe de Lucien Gréville. Dans votre esprit s'était fait le silence que l'on réserve aux morts, de celui-là même qui s'était emparé de Barrios devant son corps en salle d'autopsie. Vous, vous n'étiez pas là. Vous ne l'aviez pas vu. Vous ne l'aviez pas pu. Aujourd'hui, dans ce silence, vous lui dites les mots que vous n'aviez pas su trouver le jour où il avait été mis là, sous ce marbre. Vous lui aviez promis, et c'était aujourd'hui que vous teniez votre promesse. À la fin de votre monologue intérieur, tant destiné à lui qu'à vous, vous vous tournez vers l'adolescente qui vous accompagne. Son visage, dirigé vers la tombe, est grave. Une de ses mains est encore dans un plâtre, tandis que l'autre n'est plus que couverte d'un bandage. Elle gardait encore quelques stigmates sur son visage. Votre regard se fait sentir et elle lève ses yeux vers vous.

- On peut y aller.

Ensemble, vous remontez l'allée de gravier entre les tombes. Vous marchez lentement. Bullet se remettait encore de ses blessures et boitait toujours un peu de la jambe gauche.

- Il faut que nous allions faire des courses pour ce soir.

- D'ailleurs, je suis vraiment obligée de venir ?
- Bah... oui, tu es invitée, et puis c'est là que tu dors dernièrement. Dis-le si ça te fait chier. Chez madame Gréville aussi, tu ne veux pas venir demain midi ?
- C'est pas pareil. Elle est gentille. Je l'aime bien. Il faudra qu'on lui achète quelque chose d'ailleurs.
- C'est quoi le problème alors pour ce soir ?
- Je veux pas tenir la chandelle. J'ai cru comprendre que tu invitais ton ancienne voisine je sais pas quoi, celle que tu revois parfois.
- C'est juste une amie et non, elle ne sera pas là. Nous serons au moins sept, par contre.
- Mouais... je me méfie. C'est pas toi qui fais à manger, rassure-moi ?
- Non, et toi non plus. Je veux que ce soit comestible.
- Ouais, c'est pas faux.

Vous franchissez le portail du cimetière et vous approchez de votre voiture.

- D'ailleurs, demain soir, il y a pas un soir où t'es de sortie cette semaine ?
- Pourquoi ?
- J'aimerais bien inviter Louane à l'apparte si t'es d'accord. Juste pour une pizza, un coup où tu n'es pas là pour ne pas t'embêter.
- Pour ne pas m'embêter...
- Rooooh, arrête avec tes insinuations.
- C'est peut-être moi finalement qui vais tenir la chandelle.
- N'importe quoi... Bon, on y va ?
- Oui oui...

Bullet monte dans la voiture. Une étrange sensation vous fait rester encore quelques instants. Vous jetez un dernier coup d'œil au cimetière, puis remontez votre regard sur l'éther. Son bleu était pur, et les exhalaisons florales accompagnaient la douce chaleur de ce soleil de printemps. Voilà longtemps que vous n'aviez pas vu un tel ciel. Vous soupirez, d'un soupir qui mêlait bonheur et nostalgie. L'hiver était arrivé à son terme.

FIN

PubliusOvidius

il y a un mois

SpoilAfficherMasquer

Bordel, je suis un auteur de fic achevée

supermario25

il y a un mois

Mais non

PubliusOvidius

il y a un mois

BIENVENUE DANS LA CRIM' MONSIEUR CHANCLA
Fic terminé

Résumé grossier du déroulé de l'enquête jusqu'au Chapitre 49 :
https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1278190345

Rappel des personnages :
https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1281277193

Le Drive fait par PICHON
https://drive.google.com/file/d/1WaeLqTnRDzo3W30u4mZW1H29FcyuD8e8/view?usp=drive_link

Maya-La-Queen

il y a un mois

Bah voila tout est bien qui finit bien

supermario25

il y a un mois

C'était la première fois que je suivais une fic de bout en bout, et en dépit de mes critiques, quelle aventure.

Une fois de plus, une fin monotone. Très réaliste. Pas d'adieux larmoyants, pas de bouquet final, pas de résumé de tout, juste une conclusion rapide et la vie continue. On pourrait dire que ça fait vide, mais j'apprécie cette dose de réalisme.

Du coup... Il y aura une saison 2 ou tu vas nous narguer à tout jamais parce qu'on aura jamais découvert qui était l'ornemaniste?

Edit : page 444 en bonus

PubliusOvidius

il y a un mois

Sinon c'est pas tant la coucherie qui m'étonne que l'attachement: qu'est ce qui fait qu'elle résonne tellement avec le RSAïste puceau? Elle va jusqu'à lui dire où est Ledoux, en sachant que ça met en danger sa famille

Peut être parce que l'idée n'est pas d'elle en dépit d'un réel attachement naissant

DingueDeSodomie

il y a un mois

Chloé
Je suis anéanti
Excellente fic, content que Longvic et Barthod s'en soient sortis et nous rejoignent, et j'ai été touché quand Barrios a enfin ouvert ses cartons, et c'est cool de revoir Belette
+ toujours brisé pour Gréville (RIP) et Chloé

PifouLeChien

il y a un mois

Peut être parce que l'idée n'est pas d'elle en dépit d'un réel attachement naissant

Cette fic putain

Toutes ces émotions, toutes ces boucles, ça aura été une belle expérience

Le dernier chapitre est doux, je suis heureux de savoir que Célestin s'en sortira

Même si on a pas trouvé l'Ornemaniste, on aura au moins pu voir ressentir toutes ces émotions avec Célestin, voir tous ces personnages, et c'est peut-être l'important

SpoilAfficherMasquer

QUI EST CE QUI AVAIT DIT QUE LE COMMISSAIRE ETAIT COUPABLE? RIONS

On aurait pu l'apprendre avec quels choix?

supermario25

il y a un mois

Ouais en fait je dis n'importe quoi y'a bien eu la fin cliché avec le résumé de tout et la belle conclusion
C'est juste que j'étais tellement vision tunnel sur l'absence de tout le groupe d'étudiants que j'ai totalement zappé (EN MÊME TEMPS ILS SONT EN PRISON )

Bon et du coup sinon euh,
C'était quoi l'incident de la cabane?

PubliusOvidius

il y a un mois

C'était la première fois que je suivais une fic de bout en bout, et en dépit de mes critiques, quelle aventure.
Une fois de plus, une fin monotone. Très réaliste. Pas d'adieux larmoyants, pas de bouquet final, pas de résumé de tout, juste une conclusion rapide et la vie continue. On pourrait dire que ça fait vide, mais j'apprécie cette dose de réalisme.
Du coup... Il y aura une saison 2 ou tu vas nous narguer à tout jamais parce qu'on aura jamais découvert qui était l'ornemaniste?
Edit : page 444 en bonus

Le bloc qui représente la fin commence en chapitre 76 avec le chapitre 75 comme préface. Tu as vraiment trouvé ça monotone ? Le dernier chapitre est évidemment un outro, mais ce serait comme considérer l'entretien habituel avec Albus dans HP comme la fin et pas ce qu'il y a juste avant. Enfin moi je le vois comme ça

DabMan-return

il y a un mois

FIN comme dans FINIT ?
Sans Charlotte road
Sans ornemaniste
Avec un adieux a Kaya
Plus de choix, plus de rien du tout, uniquement l'écho mourant des kheys débattant

Merci Publius, c'etait cool

Maya-La-Queen

il y a un mois

Ouais en fait je dis n'importe quoi y'a bien eu la fin cliché avec le résumé de tout et la belle conclusion
C'est juste que j'étais tellement vision tunnel sur l'absence de tout le groupe d'étudiants que j'ai totalement zappé (EN MÊME TEMPS ILS SONT EN PRISON )
Bon et du coup sinon euh,
C'était quoi l'incident de la cabane?

T as vu barthod s est meme coupé les veuchs

DabMan-return

il y a un mois

On ne saura pas qui est parti en prison
on ne saura pas qui a tué
on ne saura pas ce qu'on fait les deux garçons avec une échelle a 4h du matin
on ne connaîtra pas l'histoire de la cabane
on ne saura pas si les rites ont vraiment fonctionné

PubliusOvidius

il y a un mois

Cette fic putain
Toutes ces émotions, toutes ces boucles, ça aura été une belle expérience
Le dernier chapitre est doux, je suis heureux de savoir que Célestin s'en sortira
Même si on a pas trouvé l'Ornemaniste, on aura au moins pu voir ressentir toutes ces émotions avec Célestin, voir tous ces personnages, et c'est peut-être l'important
SpoilAfficherMasquer
QUI EST CE QUI AVAIT DIT QUE LE COMMISSAIRE ETAIT COUPABLE? RIONS

On aurait pu l'apprendre avec quels choix?

Il y a d'abord le chap 38 en poursuivant de chercher du côté des parents, se pencher sur le cas Boulette bien plus tôt, la prostitution au lieu de la drogue... Les votes qui vous auraient mené d'abord à se pencher sérieusement sur les parents plutôt que Ledoux. En s'intéressant à Ledoux, vous avez visé la petite main au lieu d'attaquer directement ce que vous deviniez comme la tête du problème. Forcément, vous avez mis du temps pour remonter jusqu'à eux. Pas un mauvais choix, mais forcément il avait ses qualités et ses défauts, comme le choix inverse

TonyVerole

il y a un mois

On en veut plus bourdel di merdi
Le peuple veut des réponses

supermario25

il y a un mois

Le bloc qui représente la fin commence en chapitre 76 avec le chapitre 75 comme préface. Tu as vraiment trouvé ça monotone ? Le dernier chapitre est évidemment un outro, mais ce serait comme considérer l'entretien habituel avec Albus dans HP comme la fin et pas ce qu'il y a juste avant. Enfin moi je le vois comme ça

non mais j'ai dit n'importe quoi fais pas attention c'est la fatigue qui parle
Désolé

ZinineMoustache

il y a un mois

Toutes mes félicitations Publius c'était une superbe fic.

PubliusOvidius

il y a un mois

On ne saura pas qui est parti en prison

SpoilAfficherMasquerÀ peu près tous

SpoilAfficherMasquer

l'Ornemaniste

SpoilAfficherMasquer

Ç'aurait été le chapitre le plus drôle de la fic, mais vraiment

SpoilAfficherMasquer

Les Turpinier faisaient des gros dons en argent à la suite du sacrifice et mettant ça sur le mystique pour alimenter le délire alors que ça provenait seulement du patrimoine personnel constitué par l'ancêtre. C'est notamment pour ça que Vincent Turpinier a une position économique plus fragile aujourd'hui à force que sa famille a eu d'immenses fuites étranges de capitaux le vote du chapitre 38 permettait notamment de mieux se questionner sur l'origine de l'argent de ces familles

OldReg_II

il y a un mois

Bravo l'auteur, c'était fantastique
Vraiment triste que ce soit terminé
Content d'avoir preshot le retour de Barthod, même si je le voyait revenir en tant que Capitaine, et Barrios en tant que Commissaire

PubliusOvidius

il y a un mois

On en veut plus bourdel di merdi
Le peuple veut des réponses

Je réponds à presque toutes vos questions, nofake. Seuls choses que je garde : L'identité de l'Ornemaniste et l'histoire de la cabane ( et d'autres trucs en fonction de vos questions, on verra )

OldReg_II

il y a un mois

On aura le droit a un second run ?

ZinineMoustache

il y a un mois

C'était quoi déjà cette cabane ?

PifouLeChien

il y a un mois

Je réponds à presque toutes vos questions, nofake. Seuls choses que je garde : L'identité de l'Ornemaniste et l'histoire de la cabane ( et d'autres trucs en fonction de vos questions, on verra )

Pourquoi est ce que Arthur a changé d'avis sur Célestin?
Pourquoi est ce qu'il disparaissait dix minutes avant chaque meurtre?

A quand la prochaine fic? J'aimais bien lire mon petit chapitre du soir avant de boucler sur la culpabilité d'un perso que j'aimais pas, ça va me manquer

OkLM55

il y a un mois

Très bonne fic, merci. Tout est bien qui finit bien

OldReg_II

il y a un mois

Peut être parce que l'idée n'est pas d'elle en dépit d'un réel attachement naissant

Ahi ca valide ma théorie de la machination

ZinineMoustache

il y a un mois

Du coup il devient quoi l'abricot ?

supermario25

il y a un mois

Lucien aurait pu survivre jusqu'à la fin?
Barrios aurait pu mourir avant la fin (avec et sans lucien vivant) ?
Est-ce qu'on aurait pu abandonner et rentrer à la maison avant la résolution de quoi que ce soit ?
Est-ce qu'il y avait une road où on avait à la fois l'Ornemaniste et la secte?

PubliusOvidius

il y a un mois

En tout cas, MERCI à tous !

Un grand merci à Monsieur Dark qui a créé les 3/4 des stickers que vous avez vu. Son travail est un vrai soulagement et un gain de temps immense. Il est l'homme de l'ombre derrière chaque fic

Un merci aux autres auteurs et personnes qui m'ont aidé tout du long, donné des conseils en privé et surtout répondu à des questions de français ou stylistiques posées en catastrophe 5 minutes avant le post du chapitre

Merci aux votants et à ceux qui ont fait vivre le topic. Cette histoire, en plus que vous l'ayez façonnée, a existé grâce à vous. Merci pour toutes les barres de rires, vos compliments, vos théories, votre soutien et vos critiques constructives. C'était vous qui me donniez envie d'écrire

Un bisou aux ghostfags et à ceux qui liront plus tard. Allez, même un deuxième pour la route

supermario25

il y a un mois

Ah mais quel con j'ai oublié la question la plus importante

Finalement Célestin dans la police c'était juste une excuse narrative ou y'avait vraiment un complot pour le mettre là dedans?

MaggieLindemann

il y a un mois

Peut être parce que l'idée n'est pas d'elle en dépit d'un réel attachement naissant

Superbe fin, bravo Publius c'était vraiment une super fic

Bien content d'avoir voté 2 sur le vote final avec cette confirmation

OldReg_II

il y a un mois

DingueDeSodomie

il y a un mois

On aura droit à un what if de si on avait accepté la proposition de Chloé ?
Quelles étaient les issues des choix chaos et infiltration lors de l'assaut de la maison de la secte ? SpoilAfficherMasquer je preshot sur chaos = mort de Célestin et/ou de Barthod et infiltration = mort de Longvic
Qu'est-ce qui aurait changé si on avait prévenu Barrios avant de foncer chez Ledoux avec Longvic ?
Il y a des fois où on est vraiment passés près de la mort, en-dehors du choix de demander à Mike d'arrêter l'Ornemaniste ?
Avec le joker Mortin, t'as hésité à donner l'info que Cortero était la taupe ?
+ merci pour la fic !

PubliusOvidius

il y a un mois

On aura le droit a un second run ?

Mettez-vous d'accord sur une waifu et c'est d'accord

Une vieille anecdote mentionné dans le chapitre chez sa mère.

Vous aviez bien compris qu'il y avait une opposition Chloé et Arthur qui était en faite l'anticipation des familles pour l'héritage des Turpinier comme Sarah ne reprendrait pas.
Charlotte l'a calmé et il a vu que son approche était en train de lui faire tout perdre alors que Chloé raflait tout en étant sympa + ça plaisait à Charlotte qu'il soit plus détendu.

Je n'ai jamais compris où tu avais vu ça

S'il y a, ça ne sera pas une suite à celle là, et pas du tout policière

Violunemorte

il y a un mois

Merci pour cette belle histoire et bravo

OldReg_II

il y a un mois

Mettez-vous d'accord sur une waifu et c'est d'accord

Let's go pour la Charlotte Road
On évitera juste de la faire rencontrer Kaya pour garder l'enquête sur les bonnes pistes

PubliusOvidius

il y a un mois

Du coup il devient quoi l'abricot ?

Joueur pro de CK3 + dentiste

Largement, c'était même mathématiquement très faible qu'il meurt

Oui, mais aussi mathématiquement faible et sur une road que vous n'avez pas du tout prise

Vote 4 du premier chapitre

Un paquet

À voir aussi

"Bienvenue dans la Crim’ monsieur Célestin Chancla !"

il y a 6 mois

410

FIC: Bienvenue dans cet hôtel monsieur célestin

il y a 6 mois

FIC Célestin bienvenue dans la vie

il y a 2 mois

Fic Célestin soirée

il y a 9 mois

[ FIC ] Célestin en URBEX !

il y a 7 mois

410