J'ai vécu tellement de traumas étant petit comme des connaissances ou même des inconnus qui se moquaient de moi. Imaginez: tu rentres de l'école tu croises des inconnus qui t'agressent verbalement. Ça entraîne un sentiment de surprise donc ça marque bien le cerveau et ça entraîne une méfiance voir même une peur/appréhension/stress de croiser des personnes inconnues.

Je me rends compte que j'ai vécu dans un environnement tellement malsain que j'étais peut être obligé de finir dans cet état.

Ma phobie sociale se caractérise par un stress plus ou moins intense mais toujours incontrôlable dès que je croise quelqu'un. J'ai peur de paraître bizarre, qu'on me regarde et qu'on rigole parce qu'on me trouve bizarre. Mon cerveau déraille comme une chaîne de vélo, je ne sais plus comment je dois positionner ma tête, qu'est-ce que je dois faire de mes mains, de ma bouche, comment je dois balancer mes bras, comment marcher correctement, des mouvements brusques si je croise le regard de quelqu'un sans être "préparé".

Et quand j'y repense là maintenant, je me rappelle de tous ces événements qui y ont forcément contribué :

Je me rappelle que je marchais petit sans me poser de questions, et puis vas-y qu'un jour on me dit "Hey tu balances un peu trop les bras quand tu marches, ça fait gay !" Bah après cet événement je faisais attention à pas trop balancer mes bras en marchant.

Un autre jour je marchais en sport, en 6e, un camarade de classe me dit que je balance mes pieds comme si je shootais dans quelque chose et rigole dans le but de se moquer, alors que sur le moment j'avais juste l'impression de marcher normalement. Et voilà que je développe un nouveau complexe en marchant. Ma démarche devient complexée et moins naturelle.

Au collège j'étais déjà phobique à cause de tous les traumas d'enfance, et vas-y que mes "amis" les types que je côtoyaient pour ne pas rester seuls me traitent de plouc h24, que j'ai pas assez de flow etc... Donc je grandis avec une très mauvaise confiance en moi.

A la fac non seulement j'étais timide, mais j'évitais globalement toutes sorties, événements, ou associations...

J'ai eu quelques occasions avec des filles à la fac mais j'ai tout foiré, je vous raconte juste une occasion :

il y avait une qui me disait bonjour pendant quelques temps et tentait de me parler. Mais on était en début d'année en L1 et ma phobie était à son prime, je pouvais même pas la regarder dans les yeux, quand elle essayait de me parler en cours je ne me retournais même pas par peur, ironiquement, de paraître bizarre.

En master j'étais un peu mieux mais toujours phobique et plein d'insécurités. Il y avait une seule fille dans la classe, j'essayais d'être taquin, mais elle se vexait pour un rien. Par exemple :

Elle venait d'un pays anglophone, on est en plein cours d'anglais, elle s'exprime à l'oral et butte sur un mot simple genre "casserole". Et moi d'un air amusé je lui dit: "ah ouais tu viens de tel pays et tu sais pas traduire ce mot ? "

Et bien ça a fait toute une histoire on me faisait passer pour le plus gros fdp de la classe comme si j'avais chanté un chant raciste argentin. Alors que j'ai juste voulu la taquiner. Et elle a toujours eu l'air d'avoir une dent contre moi après ça. Elle agissait après de manière toxique en se mettant à partir en fou rire juste en voyant la tête en cours. Quand je dis fou rire c'est le plus gros fou rire du monde quoi, du genre à quitter le cours et à rigoler fort dans les couloirs. Et à se vexer sur n'importe quel autre propos que j'aurais pu sortir.

Mais les gens de ma classe étaient très toxiques. Le mec le plus taquin de la classe lui disait des choses pires à base de sexe mais ça passait parce qu'il incarnait le rôle du mec trop drôle un peu foufou sur les bords. Moi j'avais cette image du mec sérieux dont tous les propos doivent être pris à la lettre.

Ça aussi ça à généré des traumas chez moi. Je me vois mal être taquin avec une fille ou être un peu borderline par peur inconsciente de revivre les évènements du passé. Pendant ce temps les autres garçons n'ont pas l'air de se gêner ou de mesurer chaque mot qu'ils s'apprêtent à dire.

Donc voilà j'ai globalement toujours été dans un milieu malsain qui m'a détruit.

Je fais ce topic pourquoi ? Bah sûrement car je suis dans une petite phase de déprime après avoir échoué mon no nut de 4 mois. Je me sens vide et j'ai quelques souvenirs négatifs qui me reviennent en tête.

Père absent + Mère autoritaire ?

Tout les symptômes que j'ai ne sont que des blocages mentaux mais mon cerveau n'arrive pas à dépasser tout ça. Comment je pourrais par exemple, être à l'aise à taquiner une fille comme si de rien n'était après avoir vécu ça

Tu ne le peux pas, tu es trop intelligent pour ce monde d'abruti, tu finiras puceau et autiste comme Tesla, alors résigne toi dès maintenant, et fais uniquement des choses pour toi et non pour les autres.
Il faut que tu apprennes à te focus sur l'instant présent, ne pas ressasser le passé comme un traumatisme, mais comme des expériences qui t'ont fait avancer. Si tu as fais des erreurs dans ta vie, il y a l'avantage que tu as pris en expérience et en connaissance, à toi de mettre en oeuvre pour ne pas refaire les mêmes erreurs en boucle.

Je ne peux pas m'exclure de la société, on a besoin de faire partie d'un groupe, d'avoir une femme, ce sont des besoins humains dont même les anti-golems comme toi et moi ne peuvent totalement se détacher. Je suis encore jeune, il me reste encore du temps pour rêver. Il suffirait juste de surpasser ces traumatismes pour que tout commence à aller mieux.

Mais répondez au moins... Ou alors je dois aller payer des centaines d'euros en psy juste pour vider mon sac

pas lu + go théâtre

J'ai pas très envie de go théâtre

Manger, Boire, Respirer.
Tu n'as besoin de rien d'autre.
Si tu penses que faire partie d'un groupe est vital, alors tu es un hypersensible.

C'était loin d'être l'objectif. La masturbation et le porno c'est un truc de golems + tous les effets négatifs que ça entraîne on ne peut pas se considérer comme un être éveillé et continuer à se branler comme un lycéen en chaleur qui n'aurait aucun recul sur la vie