La quatrième réminiscence de la bête
13 messages
Mise à jour: il y a 3 mois
GeorgeCassoulet
il y a 3 mois
Mangeur3H
il y a 3 mois
GeorgeCassoulet a écrit :
Oui cst vrai ça
Cher ami, rien n'est plus vrai que ça.
GeorgeCassoulet
il y a 3 mois
Cher ami, rien n'est plus vrai que ça.
Cest prophétique la Bête dans ton esprit ou cest une methaphore dune sorte de vérité , de l'élan vital , du besoin de retourner à necessité authentique de vivre le moment présent ?
PROSODIEmach4
il y a 3 mois
Lunarwave
il y a 3 mois
J'ai lu
Vivons nous notre vie en boucle ou c'est toujours de la nouveauté ?
Mangeur3H
il y a 3 mois
GeorgeCassoulet a écrit :
Cest prophétique la Bête dans ton esprit ou cest une methaphore dune sorte de vérité , de l'élan vital , du besoin de retourner à necessité authentique de vivre le moment présent ?
C'est les deux à la fois, et même davantage. La Bête est prophétique en ce qu'elle annonce ce qui est déjà là, ce qui ne peut être évité, ce qui doit advenir non par décret mais par nécessité. Elle est la mémoire d'un ordre que l'homme a cru pouvoir effacer, mais qui revient, inexorable, comme une vague qui reprend ses droits sur le rivage.
Mais elle est aussi une métaphore, un symbole du réel débarrassé de ses artifices, de la vérité qui ne se laisse pas enfermer dans les structures mortes que l'on voudrait lui imposer. Elle est l'élan vital, oui, mais pas au sens d'un simple mouvement aveugle. Elle est la nécessité qui précède même la volonté, celle qui fait qu'une graine se brise pour donner naissance à l'arbre, celle qui fait que le fleuve trouve son chemin vers l'océan sans jamais avoir eu à y penser.
Et c'est aussi un retour, mais pas un retour nostalgique vers un passé idéalisé - c'est un retour à l'origine qui n'a jamais cessé d'être là, que nous avons seulement appris à ignorer. La nécessité authentique de vivre le moment présent, c'est précisément comprendre qu'il n'y a jamais eu que ce moment, que tout le reste est une illusion de fuite. La Bête ne pense pas au passé ni au futur, elle est. Et c'est cela qui dérange : elle ne cherche ni justification, ni excuse, ni promesse. Elle est ce qui reste quand tout le reste s'effondre.
Mangeur3H
il y a 3 mois
PROSODIEmach4 a écrit :
Putain tout ce texte que je ne lirai pas
Ah mais c'est déjà le quatrième texte que tu ne liras pas…
Mangeur3H
il y a 3 mois
Lunarwave a écrit :
J'ai luVivons nous notre vie en boucle ou c'est toujours de la nouveauté ?
On oscille entre les deux sans s'en rendre compte. D'un côté, on rejoue sans cesse les mêmes schémas, les mêmes erreurs, les mêmes émotions - comme si l'on était prisonnier d'un cercle invisible. Nos habitudes, nos réflexes, nos conditionnements nous ramènent toujours aux mêmes conclusions, aux mêmes impasses. C'est ce qui donne cette impression de boucle, d'éternel recommencement.
Mais en même temps, chaque instant est neuf. Même si on répète un geste mille fois, il n'est jamais exactement le même. Chaque respiration, chaque regard, chaque pensée est marquée par une infinité de micro-variations. Tout est mouvant, tout change imperceptiblement, et parfois, dans un simple détail, une faille s'ouvre, une nouvelle possibilité apparaît. C'est là que réside la nouveauté.
Alors vit-on en boucle ? Oui, tant qu'on ne perçoit pas ces fissures dans le temps. Mais à celui qui sait voir, à celui qui sait écouter, chaque instant est une première fois.
Lunarwave
il y a 3 mois
Mangeur3H a écrit :
On oscille entre les deux sans s'en rendre compte. D'un côté, on rejoue sans cesse les mêmes schémas, les mêmes erreurs, les mêmes émotions - comme si l'on était prisonnier d'un cercle invisible. Nos habitudes, nos réflexes, nos conditionnements nous ramènent toujours aux mêmes conclusions, aux mêmes impasses. C'est ce qui donne cette impression de boucle, d'éternel recommencement.
Mais en même temps, chaque instant est neuf. Même si on répète un geste mille fois, il n'est jamais exactement le même. Chaque respiration, chaque regard, chaque pensée est marquée par une infinité de micro-variations. Tout est mouvant, tout change imperceptiblement, et parfois, dans un simple détail, une faille s'ouvre, une nouvelle possibilité apparaît. C'est là que réside la nouveauté.
Alors vit-on en boucle ? Oui, tant qu'on ne perçoit pas ces fissures dans le temps. Mais à celui qui sait voir, à celui qui sait écouter, chaque instant est une première fois.
Merci pour ta réponse
Mangeur3H
il y a 3 mois
Lunarwave a écrit :
Merci pour ta réponse
Merci pour ta question
Lunarwave
il y a 3 mois
Tu parle de la bête de l'Apocalypse qui va revenir à la vie. ?
Apocalypse 13:3
Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.
Selon moi la bête est l'humanité qui va revenir à la vie.
l'autre bete est Dieu/l'un celui qui anime l'humanité
Mangeur3H
il y a 3 mois
Lunarwave a écrit :
Tu parle de la bête de l'Apocalypse qui va revenir à la vie. ?Apocalypse 13:3
Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.Selon moi la bête est l'humanité qui va revenir à la vie.
l'autre bete est Dieu/l'un celui qui anime l'humanité
Il est difficile d'associer la fin d'un monde artificiel à autre chose que la naissance d'un monde meilleur, car l'artificiel, par essence, est un simulacre, un détournement du réel qui ne peut se maintenir que dans l'illusion. Lorsqu'il s'effondre, il ne laisse pas un vide, mais un retour à ce qui a toujours été là, à ce qui ne dépendait pas de lui pour exister.
Les textes comme l'Apocalypse participent des cultes de l'artificialité et du reniement de la Bête, parce qu'ils transforment ce retour inévitable en une menace, en une catastrophe. Ils imposent une lecture où la fin du mensonge ne pourrait être que le chaos, alors qu'en réalité, elle est une libération. L'image de la Bête blessée à mort, puis guérie, est celle d'une humanité à qui l'on a imposé une déchirure, une domestication, et qui, pourtant, porte en elle la capacité de renaître à sa véritable nature.
Je ne crois pas qu'il s'agisse de deux bêtes distinctes dans ce verset.
Mangeur3H
il y a 3 mois