Les réminiscences de la bête
10 messages
Mise à jour: il y a 3 mois
fatloath2
il y a 3 mois
Le véritable homme d'esprit ne reproche pas aux autres d'avoir des besoins matériels. Il se réjouit de les voir comblés par des plaisirs qui ne le concernent pas et n'éprouve aucune jalousie en voyant autrui savourer une part d'un gâteau qui ne l'intéresse pas. Le choix de l'ascétisme, comme tout autre chemin de vie, est beau par la liberté qu'il exprime et par l'art avec lequel un homme le trace pour lui-même. Mais s'il est imposé, alors il devient un crime commis contre un innocent.
Ce n'est pas que je refuse la leçon, c'est que je rejette une erreur.
fatloath2
il y a 3 mois
Jolie écriture
Mangeur3H
il y a 3 mois
fatloath2 a écrit :
Le véritable homme d'esprit ne reproche pas aux autres d'avoir des besoins matériels. Il se réjouit de les voir comblés par des plaisirs qui ne le concernent pas et n'éprouve aucune jalousie en voyant autrui savourer une part d'un gâteau qui ne l'intéresse pas. Le choix de l'ascétisme, comme tout autre chemin de vie, est beau par la liberté qu'il exprime et par l'art avec lequel un homme le trace pour lui-même. Mais s'il est imposé, alors il devient un crime commis contre un innocent.Ce n'est pas je refuse la leçon, c'est que je rejette une erreur.
Il semble que tu n'aies pas compris le sens de mes mots. Il ne s'agit pas d'imposer l'ascétisme ni de condamner ceux qui ont des besoins matériels. Il n'est ni question de coercition, ni de privation forcée, c'est une réflexion sur l'évolution de l'humanité et son rapport aux désirs, à la consommation et à la perception de soi.
Là où tu vois une restriction imposée, je parle plutôt d'une mutation possible de la pensée humaine, d'un détachement naturel des excès, qui pourrait devenir la norme avec le temps. Il ne s'agit pas d'une injonction morale ou d'un rejet des plaisirs matériels en tant que tels, mais d'une interrogation sur ce qui, en l'homme, relève de la bête et de l'esprit, et sur ce qui pourrait être la prochaine étape de l'évolution humaine.
De plus, ton analogie sur le gâteau suppose que chacun poursuit nécessairement des plaisirs distincts et individuels sans impact sur le collectif, alors que mon propos s'inscrit dans une perspective plus large : celle d'une transformation de l'humanité dans son ensemble , où l'autosuffisance et le minimalisme ne sont pas des contraintes, mais un mode d'existence optimisé. Ce n'est pas une négation des besoins, mais une remise en question de leur nature et de leur expansion sans fin.
Pour finir, tu sembles évoquer que mon raisonnement est une erreur, mais sans démontrer en quoi. Garde à l'esprit que ce que je propose est une réflexion prospective, une hypothèse sur l'avenir et sur les possibles formes de conscience à venir. Il ne s'agit pas d'une vérité absolue à imposer, mais d'un questionnement sur la direction que pourrait prendre l'évolution humaine en fonction de ses propres contradictions.
Mangeur3H
il y a 3 mois
fatloath2 a écrit :
Jolie écriture
Merci pour ce compliment, c'est plus souvent source de critiques que d'éloges, on me reproche hélas l'emploi de "mots compliqués"
fatloath2
il y a 3 mois
Je ne t'accuse pas vraiment, d'où le fait que je cite ton message pour te montrer que j'ai reconnu la valeur de tes mots. Je crois comprendre où tu veux en venir.
Pour ce qui est du gâteau, oui, je pense que nous avons tous des buts et des aspirations. Bien qu'ils puissent être partagés comme un gâteau, ils nous sont propres, chacun ayant ses préférences. Pourtant, nous pouvons être épris d'une même chose.
Il est important pour moi d'éviter de souhaiter du mal aux matérialistes, simplement parce qu'ils ne sont, comme nous, que des enfants dans le grand jeu du monde. Je ne veux pas que les étapes de l'évolution des hommes ressemblent à celles d'un vieillard proche de mourir. L'idée d'un âge capable me sied davantage.
Pas le raisonnement entier, mais je pense que les hommes n'ont pas mûri dans le sens que l'on voudrait pour qu'ils nous conviennent. L'homme est complexe, il est vaste, et comme tu le dis, fait d'excès. D'ailleurs, de ces excès naît pour moi, la mesure en toute chose. De la folie naît la raison, de l'ignorance provient le savoir. Boltzmann lui-même l'a évoqué dans son domaine et cela s'applique partout.
Alors, si Dieu se rit vraiment de ceux qui pleurent les effets mais chérissent les causes, que dirait il de ceux qui rejettent la démesure en tout domaine ?
Pour moi nous devons être "Libres de nos choix"
Les idées ont-elles de l'inertie ? Si les gens cessent demain de franchir les frontières, il deviendra de moins en moins naturel de le faire, puis étrange, puis criminel aux yeux de beaucoup. Ainsi, ceux qui désirent changer de domaines de pensées ne le pourront plus sans risquer leur vie et leur esprits, la critique aux yeux des autres.
Je respecte ceux du silence, ceux qui vivent au plus proche d'un esprit qu'ils affûtent comme tu semble désirer le faire et c'est pour cela que je converse avec toi, ne croit pas que je te dénigre, je ne donne pas de pain au arbres. Mais je pense que si quelqu'un doit défendre les ignorants des conséquences de leurs actes, c'est justement à ceux qui s'estiment forts en pensée de fournir les armes, je ne croit pas en la mort termiques de l'univers, et je ne veut pas transformer les hommes en statues figées sans imagination qui les animes.
Mangeur3H
il y a 3 mois
fatloath2 a écrit :
Je ne t'accuse pas vraiment, d'où le fait que je cite ton message pour te montrer que j'ai reconnu la valeur de tes mots. Je crois comprendre où tu veux en venir.Pour ce qui est du gâteau, oui, je pense que nous avons tous des buts et des aspirations. Bien qu'ils puissent être partagés comme un gâteau, ils nous sont propres, chacun ayant ses préférences. Pourtant, nous pouvons être épris d'une même chose.
Il est important pour moi d'éviter de souhaiter du mal aux matérialistes, simplement parce qu'ils ne sont, comme nous, que des enfants dans le grand jeu du monde. Je ne veux pas que les étapes de l'évolution des hommes ressemblent à celles d'un vieillard proche de mourir. L'idée d'un âge capable me sied davantage.
J'apprécie ta démarche de compréhension.
Ce que tu dis sur le gâteau et les aspirations personnelles me parle. Oui, nous avons tous des désirs et des buts, parfois communs, parfois divergents, et je ne prône pas un mépris des matérialistes ou une opposition binaire entre ascétisme et matérialisme.
Là où je nuance, c'est dans l'idée que l'évolution de l'humanité n'a pas besoin de ressembler à un vieillard en fin de vie pour s'élever.
Je ne vois pas la sobriété comme une étape de décrépitude, mais au contraire comme un processus d'optimisation et de maturité . Il ne s'agit pas d'un renoncement triste, mais d'un recentrage sur l'essentiel, un peu comme un adulte qui, après s'être émerveillé de tout en enfant, finit par comprendre la valeur de la simplicité et du silence.
Un âge capable, comme tu dis, n'est pas forcément un âge d'expansion infinie. C'est peut-être un âge où on aura appris à maîtriser notre propre élan, à éviter de nous épuiser en poursuivant ce qui ne nous comble pas vraiment. Ce n'est pas souhaiter du mal aux matérialiste s, c'est simplement poser la question : et si notre prochaine évolution n'était pas dans l'accumulation, mais dans l'art de se suffire à soi-même ?
Mangeur3H
il y a 3 mois
fatloath2 a écrit :
Pas le raisonnement entier, mais je pense que les hommes n'ont pas mûri dans le sens que l'on voudrait pour qu'ils nous conviennent. L'homme est complexe, il est vaste, et comme tu le dis, fait d'excès. D'ailleurs, de ces excès naît pour moi, la mesure en toute chose. De la folie naît la raison, de l'ignorance provient le savoir. Boltzmann lui-même l'a évoqué dans son domaine et cela s'applique partout.
Alors, si Dieu se rit vraiment de ceux qui pleurent les effets mais chérissent les causes, que dirait il de ceux qui rejettent la démesure en tout domaine ?
Pour moi nous devons être "Libres de nos choix"
Les idées ont-elles de l'inertie ? Si les gens cessent demain de franchir les frontières, il deviendra de moins en moins naturel de le faire, puis étrange, puis criminel aux yeux de beaucoup. Ainsi, ceux qui désirent changer de domaines de pensées ne le pourront plus sans risquer leur vie et leur esprits, la critique aux yeux des autres.
Je respecte ceux du silence, ceux qui vivent au plus proche d'un esprit qu'ils affûtent comme tu semble désirer le faire et c'est pour cela que je converse avec toi, ne croit pas que je te dénigre, je ne donne pas de pain au arbres. Mais je pense que si quelqu'un doit défendre les ignorants des conséquences de leurs actes, c'est justement à ceux qui s'estiment forts en pensée de fournir les armes, je ne croit pas en la mort termiques de l'univers, et je ne veut pas transformer les hommes en statues figées sans imagination qui les animes.
Je vois à tes mots que tu n'es pas dans le dénigrement
Tu soulignes que de l'excès naît la mesure, que la folie précède la raison, et qu'il y a un cycle naturel dans l'évolution de la pensée humaine. Je ne le nie pas . Je ne cherche pas à effacer la démesure d'un trait , ni à figer l'humanité dans un état d'immobilité glacée. Mais je m'interroge : à quel moment cesse-t-on d'apprendre de l'excès et commence-t-on à en être l'esclave ?
Si l'humanité devait toujours brûler ses ailes pour comprendre la chaleur du soleil, alors ne sommes-nous pas condamnés à un éternel recommencement, sans jamais dépasser cette phase de combustion ? Il y a un seuil où l'expérience de l'excès ne mène plus à la mesure, mais à la ruine.
Là où je te rejoins pleinement, c'est sur le rôle de ceux qui réfléchissent. Si nous voyons une possible impasse dans la voie que suit l'humanité, il ne s'agit pas de condamner les ignorants, mais de leur offrir des outils pour qu'ils puissent voir d'eux-mêmes d'autres chemins. Pas pour les contraindre, mais pour les éveiller à des possibilités qu'ils n'envisageaient pas
Tu dis que tu ne veux pas que l'homme devienne une statue figée sans imagination. Moi non plus. Ce que je crains, c'est plutôt que l'imagination actuelle soit trop souvent orientée vers l'accumulation et la saturation, et qu'à force de toujours vouloir plus, nous finissions par perdre la capacité de rêver autrement.
Je m'en vais justement rêver pour alimenter mes pensées futures. À une prochaine discussion !
PROSODIEmach20
il y a 3 mois
fatloath2
il y a 3 mois
Je ne sais pas si l'homme doit se suffire à lui même ou s'il répond à un espoir d'expansion. Ce que tu décris me fait penser à une famille où le père se prive pour observer le bonheur grandissant de son fils car celui-ci multiplie suffisamment les émotions pour qu'un groupe entier puisse s'y retrouver.
Une idée pourrait prendre la place du fils sous une figure féminine nourrissant une belle aspiration peut-être. Il est vrai que je crois que chaque domaine a ses influences, que l'on invoque en leur faisant place dans notre conscience. Alors, ces domaines peut parcourus une fois explorés, semblent tout de suite devenir un terrain fertile pour d'habiles navigateurs. C'est là un des aspects de la corne d'abondance que j'offre ici, chaque domaine à ses mumures et tous peuvent en batir.
Peu sont ceux qui arpentent les étendues du silence. Alors je t'accorde que peut être celui ci sait parler à l'âme de ses fidèles pour les garder, de plus il ancien et ses secrets lui reste souvent. Mais je n'en suis pas disciple à plein temps, je comprends ton propos et j'y trouverais même sûrement des arguments. J'aime l'hybris, l'amour lui même a ses formes transcendantes de l'excès.
Oui, c'est possible, mais je suis de ceux sui apprécie le plaisir du voyage et si mon ventre était comblée que ferais alors?
Tu as un belle vision, et celle ci est belle en partie car tu la porte avec "fierté" avec une assurance sans honte, je me plait à voir les différences lorsqu'elles s'exprime ainsi, car alors les hommes sont habillé de celles-la, et tous se flattent sans le savoir enjolivant la réaliter que nous formons ensemble.
À une prochaine discussion, alors!
Mangeur3H
il y a 3 mois