L'empire Romain est MORT en l'an 394.
20 messages
Mise à jour: il y a 3 jours
VarioleBabouin
il y a 4 jours
BillGouleau
il y a 4 jours
ClaySolide3
il y a 4 jours
schizozo
il y a 4 jours
Les idiots qui haïssent Néron le font sur la base des écrits d'écrivains et d'historiens (tels que Dion Cassius, Suétone ou Tacite) pour les uns, sur l'historiographie chrétienne pour les autres.
Ces historiens romains ne sauraient pourtant être entièrement fiables, puisqu'ils étaient étroitement proches de la classe sénatoriale qui refusait, confrontée aux dérives autoritaires de l'empereur, d'admettre la perte d'un pouvoir qui était le sien à l'époque de la République.
Ils avaient tout intérêt à en faire un fou et un tyran avide de sang. Quant aux auteurs chrétiens, il est logique qu'ils parlent en mauvais termes d'un empereur qui hostiles à leur religion.
Néron était aimé de son peuple. Il était d'ailleurs davantage plus proche de celui-ci que de l'aristocratie. Il s'était fait le patron des arts et de la culture, et s'est engagé en ce sens dans la construction de nombre d'édifices publics (notamment des théâtres, des bains, des amphithéâtres et des temples).
Il a même significativement réduit la pression fiscale sous laquelle croulait alors la plèbe, et amélioré les conditions de vie des esclaves.
Loin de l'amuser, l'incendie de Rome l'a ému. Lorsqu'on lui souffle mot de la nouvelle, il se hâte à la va-vite de se porter à Rome (il était à Anzio, à ce moment) et de porter secours aux victimes, leur permettant de se loger dans les jardins de ses palais. Il leur distribue ensuite nourriture et argent.
CoolWater
il y a 4 jours
Les idiots qui haïssent Néron le font sur la base des écrits d'écrivains et d'historiens (tels que Dion Cassius, Suétone ou Tacite) pour les uns, sur l'historiographie chrétienne pour les autres.
Ces historiens romains ne sauraient pourtant être entièrement fiables, puisqu'ils étaient étroitement proches de la classe sénatoriale qui refusait, confrontée aux dérives autoritaires de l'empereur, d'admettre la perte d'un pouvoir qui était le sien à l'époque de la République.
Ils avaient tout intérêt à en faire un fou et un tyran avide de sang. Quant aux auteurs chrétiens, il est logique qu'ils parlent en mauvais termes d'un empereur qui hostiles à leur religion.
Néron était aimé de son peuple. Il était d'ailleurs davantage plus proche de celui-ci que de l'aristocratie. Il s'était fait le patron des arts et de la culture, et s'est engagé en ce sens dans la construction de nombre d'édifices publics (notamment des théâtres, des bains, des amphithéâtres et des temples).
Il a même significativement réduit la pression fiscale sous laquelle croulait alors la plèbe, et amélioré les conditions de vie des esclaves.Loin de l'amuser, l'incendie de Rome l'a ému. Lorsqu'on lui souffle mot de la nouvelle, il se hâte à la va-vite de se porter à Rome (il était à Anzio, à ce moment) et de porter secours aux victimes, leur permettant de se loger dans les jardins de ses palais. Il leur distribue ensuite nourriture et argent.
Awesomee1
il y a 4 jours
1453 raf de ton avis
1806 fin du Saint Empire romain germanique
Ep0s
il y a 4 jours
Les Byzantins sont bien des Romains pour toi ?
JOB_Finances
il y a 4 jours
Seto-Kheyba
il y a 4 jours
Bien d'accord; On a beau être de culture chrétienne, il faut reconnaître que le christianisme a joué un rôle dans la chute de l'Empire. L'empereur Julien l'avait bien pressenti, et les analyses ultérieures comme celle du grand Edward Gibbon ne font que donner crédit à cette thèse.
Mais 394 est l'aboutissement d'une longue politique déjà à l'oeuvre depuis plusieurs décennies. Nous savons par exemple que l'Eglise a soutenu massivement l'accueil des peuples germaniques barbares sous l'empereur Valens (dans les années 370) car elle y voyait des âmes à convertir et surtout un contrepoids face à la population romaine autochtone encore païenne. Résultat ? Ces populations ont réclamé toujours plus de droits et de territoires et ont fini par se révolter contre l'empire qui les avait accueillis, l'issue en a été la bataille d'Andrinople où l'empereur lui-même a été tué.
D'autre part, les schismes constant au sein du christianisme ont contribué à une instabilité politique puisque chaque faction était soutenu par telle province ou tel politicien/général influent. Par exemple l'Egypte et l'Afrique étaient globalement ariennes alors qu'en Gaule et en Hispanie c'est l'hérésie priscillienne qui prévalait, et le nestorianisme en Orient. Bref, l'instabilité religieuse est venue se greffer à un climat politique déjà délétère.
schizozo
il y a 4 jours