Sébastien Delogu ne sait pas qui est Philippe Pétain
Gertrude1
il y a 8 mois
Pourquoi vous assumez jamais bordel ?
Ces cucks votent Macron et des candidats LREM depuis 7 ans mais tu les ecoutes ils y sont pour rien
Perso j'assume.
Pour moi même merde toute la droite confondue .... qu'elle se dise centriste ou même "gauche ceci ou cela" (si en vrai des prouptout mondains le portefeuille à droite comme la gauche caviar virée chez les macronistes)
Par contre ceux qui veulent faire barrage, bah très bien ... j'étais pas mécontent de la belle surprise d'arriver en tête là aux législatives ... même si ça a capoter ... hélas on était pas encore assez....
Pas ma faute si des gens modestes votent pour leurs bourreaux .. ou sont racistes etc
Pandadam
il y a 8 mois
J'sais pas c'est qui ce fragile de seb mais en tout cas le maréchal était un grand homme
PepsiDeMaximy
il y a 8 mois
En même temps pas bien importanton s'en branle un peu hein ... quand on fait de la politique pour le peuple ... éradiquer la pauvreté et sauver la planète si il est encore temps, de pas savoir l'histoire de France ... il postule pas pour être président ou 1er ministre aux dernières nouvelles ..
Du moment qu'il vote des lois justes, ... au moins il est pas sous curatelle, il parle aux médias, il dit pas qu'il a piscine ou une panne de voiture comme certains candidats "fantômes" d'un autre parti etc ... lui il est bien réel et engagé
Ouai enfin, l'histoire du pays est quand même très liée à la politique (pourquoi la France a connu 5 républiques ? Pourquoi telle loi importante, comme la loi sur la laicité, a été voté historiquement ? etc.), tu comprendra moins bien les enjeux sur certaines questions et tu risques de te faire éclater dans les débats.
DioBrando1912
il y a 8 mois
Marx souhait la victoire de la Prusse en 1870 parce qu'il pensait que le prolétariat français était paralysé par le "mauvais" socialisme et qu'une victoire de Berlin marquerait la victoire du prolétariat allemand sur le prolétariat français
Il s'est planté sur les deux tableaux
Et il a reconnu s'être trompé. Du reste son calcul n'était pas excessivement bête. Si la France perdait, le prolétariat français avait accès à la république et a une plus grande liberté pour la lutte et l'Allemagne était définitivement constitué ce qui permettait au prolétariat allemand d'être uni dans la lutte. Mais bon, je n'irai pas défendre ce genre de calcul qui n'ont de toute façon aucune importance aujourd'hui.
9785v2
il y a 8 mois
Il vient d'annoncer qu'il prepare sa candidature pour devenir maire de marseille en 2026 bordel
ça va être compliqué pour lui.
Certes dans les quartiers claqués (genre chez moi les quartiers Nord), le NFP a fait carton plein avec même un manuel Bompard a 67% aux législatives, mais le reste de la ville a majoritairement voté RN.
Après bon, on a malheureusement un maire PS a Marseille, donc tout est possible.
Dingossin
il y a 8 mois
Ne sais pas lire, ne connait pas l'histoire de France mais insulter tout le monde, il sait faire
lLoveMacron
il y a 8 mois
La France Illettrée
La France Inculte
Duc3Wellington
il y a 8 mois
1) Les remous révolutionnaires du 20ème ont évidemment été prédits par le binome Marx & Engels avec une clairvoyance formidable
"Le 1er septembre 1870, Marx écrivait à Sorge :
La guerre actuelle conduit - ce que les ânes prussiens ne voient pas, ne peuvent pas concevoir - aussi nécessairement à ta guerre entre l'Allemagne et la Russie que la guerre de 1866 à la guerre entre la Prusse et la France. C'est là le meilleur résultat que je puisse en attendre pour l'Allemagne. Le vrai « prussianisme » n'a jamais existé autrement et ne peut exister autrement qu'en alliance avec la Russie et dans une servile dépendance envers la Russie. En outre, cette guerre no 2 fera-t-elle office de sage-femme à l'égard de l'inévitable révolution sociale en Russie ?"
https://www.marxists.org/francais/engels/works/1891/03/fe18910318.htm#sdfootnote3sym
En quoi s'agit-il d'une quelconque prédiction en matière de révolution ? C'est des réflexions géopolitiques avec une interrogation, rien de plus
Que la pensée de Marx ait conduit à Lénine contre Marx lui-même ne change absolument rien au fait que Marx ait, factuellement, conduit à Lénine. Les querelles d'interprétations des textes sacrés du Gourou sont la conséquence directe de l'inconséquence poltique de Marx et c'est bien ce que lui reproche Bakounine
Les fanboys de Karl peuvent pondre les pavés qu'ils veulent, si la trombine de leur idole a si souvent flotté aux côtés de celles de Lénine, Staline ou Mao ce n'est pas du hasard
Bonbonfraise
il y a 8 mois
Je ne sais pas qui c'est non plus. J'ai souvent entendu son nom mais je ne saurais pas dire à quelle époque il a vécu ni ce qu'il a fait, et très honnêtement je m'en fiche. Moins j'en sais mieux je me porte.
Duc3Wellington
il y a 8 mois
Et il a reconnu s'être trompé. Du reste son calcul n'était pas excessivement bête. Si la France perdait, le prolétariat français avait accès à la république et a une plus grande liberté pour la lutte et l'Allemagne était définitivement constitué ce qui permettait au prolétariat allemand d'être uni dans la lutte. Mais bon, je n'irai pas défendre ce genre de calcul qui n'ont de toute façon aucune importance aujourd'hui.
Ce n'était pas bête, rien de ce que Marx n'a écrit ne l'est puisque, je le répète, c'était un penseur brillant. Mais c'était faux, et c'était faux parce que Marx manquait d'expérience politique réelle
Mal_Concilio
il y a 8 mois
DioBrando1912
il y a 8 mois
Et il a reconnu s'être trompé. Du reste son calcul n'était pas excessivement bête. Si la France perdait, le prolétariat français avait accès à la république et a une plus grande liberté pour la lutte et l'Allemagne était définitivement constitué ce qui permettait au prolétariat allemand d'être uni dans la lutte. Mais bon, je n'irai pas défendre ce genre de calcul qui n'ont de toute façon aucune importance aujourd'hui.
Jean-LouisLREM
il y a 8 mois
Et LFI qui parle mépris de classe
Le culot !
Gertrude1
il y a 8 mois
Ouai enfin, l'histoire du pays est quand même très liée à la politique (pourquoi la France a connu 5 républiques ? Pourquoi telle loi importante, comme la loi sur la laicité, a été votée historiquement ? etc.), et si tu sais pas ça tu comprendra moins bien les enjeux sur certaines questions et tu risques de te faire éclater dans les débats.
tu sais les débats, je risque pas d'y être, le si peu que je suis passé perso à la téloche, soit c'était vidéo donc pas du débat à proprement parlé ...
soit si du direct live à distance, le si peu que j'ai testé, c'était "formaté" questions filtrées, et la seule fois ou j'ai biaisé leur filtrage, j'ai reçu un coup de fil du responsable de l'émission une fois terminée, ou il m'a fait du chantage "si vous faites ceci on va devoir stopper la collaboration niarf niarf" ... je lui ai répondu que oui c'était mieux ainsi, qu'il était soumis, rein d'un journaliste donc. ..
il m'avait dit "c'était Daubresse" que j'avais "alpagué" .. : "vous comprenez il m'a dit avoir été surpris et mécontent, ... déjà qu'on a du mal a les avoir sur nos plateaux, ensuite ils voudront plus venir nia nia"
NoRussians
il y a 8 mois
Sujet : Sébastien Delogu ne sait pas /
C'était suffisant
BLueRacer_37
il y a 8 mois
exacte, sans le cliché du cigare qui a rien a voir dans le truc ...
pour le reste ce n'est pas + compliqué que ça.
alors tu m'expliques pourquoi la gauche veut bombarder le sol de la 2ème puissance militaire mondiale pendant que la droite est contre?
BigJdk
il y a 8 mois
les mecs toutes les élections ils te parlent de pétain au final la moitié savent pas qui c'est mais "on s'en fout wsh"
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Yep, voir sa comparaison entre les canuts lyonnais et les tisserands allemands.
DioBrando1912
il y a 8 mois
En quoi s'agit-il d'une quelconque prédiction en matière de révolution ? C'est des réflexions géopolitiques avec une interrogation, rien de plus
Que la pensée de Marx ait conduit à Lénine contre Marx lui-même ne change absolument rien au fait que Marx ait, factuellement, conduit à Lénine. Les querelles d'interprétations des textes sacrés du Gourou sont la conséquence directe de l'inconséquence poltique de Marx et c'est bien ce que lui reproche Bakounine
Les fanboys de Karl peuvent pondre les pavés qu'ils veulent, si la trombine de leur idole a si souvent flotté aux côtés de celles de Lénine, Staline ou Mao ce n'est pas du hasard
La première prédiction s'est tout simplement parfaitement réalisé, et oui c'était une prédiction révolutionnaire puisque Marx a annoncé la révolution sociale inévitable en Russie, chose qu'il développe dans pleins de textes... Dans la citation, la guerre annoncé n'est que l'accoucheuse de la Révolution du aux conditions sociales et à la crise...
Pour le deuxième point, je te répondrais par une citation de Lénine qui est pas mal (elle le décrit bien).
Il arrive aujourd'hui à la doctrine de Marx ce qui est arrivé plus d'une fois dans l'histoire aux doctrines des penseurs révolutionnaires et des chefs des classes opprimées en lutte pour leur affranchissement. Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d'oppresseurs les récompensent par d'incessantes persécutions; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d'en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d'entourer leur nom d'une certaine auréole afin de "consoler" les classes opprimées et de les mystifier; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu , on l'avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire. C'est sur cette façon d'"accommoder" le marxisme que se rejoignent aujourd'hui la bourgeoisie et les opportunistes du mouvement ouvrier. On oublie, on refoule, on altère le coté révolutionnaire de la doctrine, son âme révolutionnaire. On met au premier plan, on exalte ce qui est ou paraît être acceptable pour la bourgeoisie. Tous les social-chauvins sont aujourd'hui "Marxistes" - ne riez pas ! Et les savants bourgeois allemands, hier encore spécialisés dans l'extermination du marxisme, parlent de plus en plus souvent d'un Marx "national-allemand", qui aurait éduqué ces associations ouvrières si admirablement organisées pour la conduite d'une guerre de rapine !
Mais au-delà de ça, je ne peux pas faire boire un âne qui n'a pas soif. Si je te démontre que Marx pense l'inverse de Lénine et qu'après tu me dis que peu importe ce que Marx pense, il est inexorablement rattaché à Lénine, par opération du saint Esprit alors amen . C'est tellement absurde comme position qu'on ne peut plus débattre, c'est comme si je disais qu'Aristote était inexorablement relié à saint Thomas d'Aquin ou que Platon l'était à Plotin ; d'ailleurs on aboutit à des absurdités absolus puisque Lénine et Pannekoek étaient des disciples de Marx et il pense strictement l'inverse sur tout, alors quoi ? Marx est relié à qui au final ?
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Marx souhait la victoire de la Prusse en 1870 parce qu'il pensait que le prolétariat français était paralysé par le "mauvais" socialisme et qu'une victoire de Berlin marquerait la victoire du prolétariat allemand sur le prolétariat français
Il s'est planté sur les deux tableaux
Non, il avait raison, et rien n'a changé en 2024.
Plus ça va, plus je lis Marx, plus je me rends compte que l'essentiel de l'oeuvre de Marx consiste à expliquer aux français pourquoi il faut arrêter avec le gauchisme.
DioBrando1912
il y a 8 mois
La première prédiction s'est tout simplement parfaitement réalisé, et oui c'était une prédiction révolutionnaire puisque Marx a annoncé la révolution sociale inévitable en Russie, chose qu'il développe dans pleins de textes... Dans la citation, la guerre annoncé n'est que l'accoucheuse de la Révolution du aux conditions sociales et à la crise...
Pour le deuxième point, je te répondrais par une citation de Lénine qui est pas mal (elle le décrit bien).
Il arrive aujourd'hui à la doctrine de Marx ce qui est arrivé plus d'une fois dans l'histoire aux doctrines des penseurs révolutionnaires et des chefs des classes opprimées en lutte pour leur affranchissement. Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d'oppresseurs les récompensent par d'incessantes persécutions; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d'en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d'entourer leur nom d'une certaine auréole afin de "consoler" les classes opprimées et de les mystifier; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu , on l'avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire. C'est sur cette façon d'"accommoder" le marxisme que se rejoignent aujourd'hui la bourgeoisie et les opportunistes du mouvement ouvrier. On oublie, on refoule, on altère le coté révolutionnaire de la doctrine, son âme révolutionnaire. On met au premier plan, on exalte ce qui est ou paraît être acceptable pour la bourgeoisie. Tous les social-chauvins sont aujourd'hui "Marxistes" - ne riez pas ! Et les savants bourgeois allemands, hier encore spécialisés dans l'extermination du marxisme, parlent de plus en plus souvent d'un Marx "national-allemand", qui aurait éduqué ces associations ouvrières si admirablement organisées pour la conduite d'une guerre de rapine !Mais au-delà de ça, je ne peux pas faire boire un âne qui n'a pas soif. Si je te démontre que Marx pense l'inverse de Lénine et qu'après tu me dis que peu importe ce que Marx pense, il est inexorablement rattaché à Lénine, par opération du saint Esprit alors amen . C'est tellement absurde comme position qu'on ne peut plus débattre, c'est comme si je disais qu'Aristote était inexorablement relié à saint Thomas d'Aquin ou que Platon l'était à Plotin ; d'ailleurs on aboutit à des absurdités absolus puisque Lénine et Pannekoek étaient des disciples de Marx et il pense strictement l'inverse sur tout, alors quoi ? Marx est relié à qui au final ?
On peut même préciser que Bakounine a eu des disciples extrêmement divers et qu'il ne me viendrait pas à l'idée d'attaquer la position de Bakounine en attaquant un de ces disciples et en le liant inextricablement à lui...
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Manifeste du parti communiste, page 2:
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000b.htm
Le Communisme c'est à l'échelle des pays, pas du monde, chaque pays fait un communisme différent, mais pour les grandes lignes ça commence par du Capitalisme d'État.
Le Stalinisme est une incarnation tout à fait valable de ce programme, c'est d'ailleurs la meilleure incarnation du Marxisme au 20ème siècle
SuperPhryge64
il y a 8 mois
Donc le mec n'a pas le niveau 3ème en Histoire ? Genre vraiment ? « Il paraît que c'est un raciste ».
Et Hitler il paraît que c'était un salaud ou « j'apprends je sais pas vraiment qui c'est ? »
DioBrando1912
il y a 8 mois
Manifeste du parti communiste, page 2:
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000b.htm![]()
Le Communisme c'est à l'échelle des pays, pas du monde, chaque pays fait un communisme différent, mais pour les grandes lignes ça commence par du Capitalisme d'État.
Le Stalinisme est une incarnation tout à fait valable de ce programme, c'est d'ailleurs la meilleure incarnation du Marxisme au 20ème siècle
Pas de chance l'ami, il suffisait de lire la préface : Bien que les circonstances aient beaucoup changé au cours des vingt-cinq dernières années, les principes généraux exposés dans ce Manifeste conservent dans leurs grandes lignes, aujourd'hui encore, toute leur exactitude. Il faudrait revoir, çà et là, quelques détails. Le Manifeste explique lui-même que l'application des principes dépendra partout et toujours des circonstances historiques données, et que, par suite, il ne faut pas attribuer trop d'importance aux mesures révolutionnaires énumérées à la fin du chapitre II. Ce passage serait, à bien des égards, rédigé tout autrement aujourd'hui. Etant donné les progrès immenses de la grande industrie dans les vingt-cinq dernières années et les progrès parallèles qu'a accomplis, dans son organisation en parti, la classe ouvrière, étant donné les expériences, d'abord de la révolution de février, ensuite et surtout de la Commune de Paris qui, pendant deux mois, mit pour la première fois aux mains du prolétariat le pouvoir politique, ce programme est aujourd'hui vieilli sur certains points. La Commune, notamment, a démontré que "la classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre telle quelle la machine de l'Etat et de la faire fonctionner pour son propre compte" (voir Der Bürgerkrieg in Frankreich. Adresse des Generalrats der Internationalen Arbeiterassoziation, édition allemande, S. 19, où cette idée est plus longuement développée). En outre, il est évident que la critique de la littérature socialiste présente une lacune pour la période actuelle, puisqu'elle s'arrête à 1847. Et, de même, si les remarques sur la position des communistes à l'égard des différents partis d'opposition (chapitre IV) sont exactes aujourd'hui encore dans leurs principes, elles sont vieillies dans leur application parce que la situation politique s'est modifiée du tout au tout et que l'évolution historique a fait disparaître la plupart des partis qui y sont énumérés.
Préface au manifeste communiste (Marx a changé le nom à la fin de sa vie mais bon les staliniens ne veulent pas accepter le changement, étonnant non ?) datant de 1872.
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Donc le mec n'a pas le niveau 3ème en Histoire ? Genre vraiment ? « Il paraît que c'est un raciste ».
Et Hitler il paraît que c'était un salaud ou « j'apprends je sais pas vraiment qui c'est ? »
Délogu est un petit patron: un chauffeur de Taxi.
Son combat c'est la lutte contre "Uber", c'est à dire contre les multinationales qui remettent en question sa propriété privée (sa licence de taxi) et veulent le faire tomber dans le prolétariat (chauffeur uber)
Pour ceux qui ne connaissent pas: c'est la base de ce qu'on nomme le "Poujadisme", de Pierre Poujade, le mentor de Jean Marie Le Pen qui défendait les petits épiciers de quartier contre les grandes surfaces
Delogu sait donc parfaitement bien qui est Pétain, et fait semblant, il est à lui tout seul l'incarnation de la dérive fasciste de la France Insoumise
Duc3Wellington
il y a 8 mois
On peut même préciser que Bakounine a eu des disciples extrêmement divers et qu'il ne me viendrait pas à l'idée d'attaquer la position de Bakounine en attaquant un de ces disciples et en le liant inextricablement à lui...
Bakounine n'a pas eu de "disciples" à proprement parler, il a été l'une des voix d'un mouvement politique qui le dépassait. Tu aurais du mal à trouver un libertaire se référant à Bakounine comme le penseur central de sa vision du monde (et ce d'autant plus que Kropotkine, Reclus et Malatesta ont pris sa place assez vite)
Pour en revenir à Marx, l'idée n'est pas de le lier inextricablement à qui que ce soit, c'est de montrer les conséquences historiques des trous béants qu'il y avait dans sa vision politique. Évidemment que l'URSS n'a rien à voir avec ce qu'il avait en tête mais quand on parle de dictature du prolétariat dans un flou artistique total rien d'étonnant à ce que quelqu'un finisse par glisser l'État dans le concept
DioBrando1912
il y a 8 mois
J'ai cité les extraits de Marx qui réfutaient ton affirmation, tu n'y réponds pas, étonnant, non ?
Bobafatt24
il y a 8 mois
J'invoque le discord LFI afin d'avoir une explication.
Gertrude1
il y a 8 mois
tu sais les débats, je risque pas d'y être, le si peu que je suis passé perso à la téloche, soit c'était vidéo donc pas du débat à proprement parlé ...
soit si du direct live à distance, le si peu que j'ai testé, c'était "formaté" questions filtrées, et la seule fois ou j'ai biaisé leur filtrage, j'ai reçu un coup de fil du responsable de l'émission une fois terminée, ou il m'a fait du chantage "si vous faites ceci on va devoir stopper la collaboration niarf niarf" ... je lui ai répondu que oui c'était mieux ainsi, qu'il était soumis, rein d'un journaliste donc. ..il m'avait dit "c'était Daubresse" que j'avais "alpagué" .. : "vous comprenez il m'a dit avoir été surpris et mécontent, ... déjà qu'on a du mal a les avoir sur nos plateaux, ensuite ils voudront plus venir nia nia"
du coup faisant remonter mes souvenirs, je tape son nom sur google
encore un beau spécimen de la belle équipé des escrocs en col blanc celui là .... toujours dans la politique ... rien ne change ...
et dire qu'on nous refout un vieux fossile de droite le la même bande des mafieux en 1er ministre ... là, non mais sans déconner, ..... avec l'appui + ou - du RN ... putain .... bref.
BLueRacer_37
il y a 8 mois
contenter de prendre telle quelle la machine de l'Etat et de la faire fonctionner pour son propre compte"
Oui, il ne faut pas se contenter de prendre le contrôle de l'État.
C'est nécessaire, mais pas suffisant.
Ta conclusion d'anarchiste n'a strictement rien à voir avec ce que dit Marx.
Snottebel
il y a 8 mois
Comment le maréchal retire sa capote?
En Pétain!
DioBrando1912
il y a 8 mois
Bakounine n'a pas eu de "disciples" à proprement parler, il a été l'une des voix d'un mouvement politique qui le dépassait. Tu aurais du mal à trouver un libertaire se référant à Bakounine comme le penseur central de sa vision du monde (et ce d'autant plus que Kropotkine, Reclus et Malatesta ont pris sa place assez vite)
Pour en revenir à Marx, l'idée n'est pas de le lier inextricablement à qui que ce soit, c'est de montrer les conséquences historiques des trous béants qu'il y avait dans sa vision politique. Évidemment que l'URSS n'a rien à voir avec ce qu'il avait en tête mais quand on parle de dictature du prolétariat dans un flou artistique total rien d'étonnant à ce que quelqu'un finisse par glisser l'État dans le concept
Il n'y a pas de flou artistique, c'était très clair, j'ai reproduit des citations. Après la falsification opérée par la troisième international a rendu ça de plus en plus flou pour les uns et les autres...
BLueRacer_37
il y a 8 mois
J'ai cité les extraits de Marx qui réfutaient ton affirmation, tu n'y réponds pas, étonnant, non ?
Bah envoie.
Car Marx et Engels expliquent que la "Bureaucratie" ("atie") se transforme en "administration" (ils n'ont plus le pouvoir, il n'y plus de "atie", mais ça existe toujours), et qu'il s'agit là d'un processus lent.
https://www.marxists.org/francais/marx/80-utopi/utopie.pdf
Pourquoi tu veux à tout prix être Marxiste? Rien ne t'y obliges tu sais? T'as le droit d'être contre une Révolution violente qui permet à une petite minorité de prendre le contrôle de l'État pour instaurer une dictature.
Jean-LouisLREM
il y a 8 mois
Bah envoie.
Car Marx et Engels expliquent que la "Bureaucratie" ("atie") se transforme en "administration" (ils n'ont plus le pouvoir, il n'y plus de "atie", mais ça existe toujours), et qu'il s'agit là d'un processus lent.
https://www.marxists.org/francais/marx/80-utopi/utopie.pdfPourquoi tu veux à tout prix être Marxiste? Rien ne t'y obliges tu sais? T'as le droit d'être contre une Révolution violente qui permet à une petite minorité de prendre le contrôle de l'État pour instaurer une dictature.
Suhkr est deter aujourd'hui
LeuGlaude
il y a 8 mois
il y a eu un test de QI réalisé à son égard ? C'est possible qu'il ait un léger retard mental
DioBrando1912
il y a 8 mois
Oui, il ne faut pas se contenter de prendre le contrôle de l'État.
C'est nécessaire, mais pas suffisant.
Ta conclusion d'anarchiste n'a strictement rien à voir avec ce que dit Marx.
J'ai reproduit les citations contre Bakounine, Marx est clair pour celui qui veut lire.
Encore une autre citation :
L'État populaire libre est devenu un État libre. D'après le sens grammatical de ces termes, un État libre est un État qui est libre à l'égard de ses citoyens, c'est à dire un État à gouvernement despotique. Il conviendrait d'abandonner tout ce bavardage sur l'État, surtout après la Commune, qui n'était plus un État, au sens propre. Les anarchistes nous ont assez jeté à la tête l'État populaire, bien que déjà le livre de Marx contre Proudhon et puis le Manifeste Communiste disent explicitement qu'avec l'instauration du régime social socialiste l'État se dissout de lui-même et disparaît. L'État n'étant qu'une institution temporaire, dont on est obligé de se servir dans la lutte, dans la révolution, pour réprimer par la force ses adversaires, il est parfaitement absurde de parler d'un État populaire libre : tant que le prolétariat a encore besoin de l'État, ce n'est point pour la liberté mais pour réprimer ses adversaires. Et le jour où il devient possible de parler de liberté, l'État cesse d'exister comme tel. Aussi, proposerions-nous de mettre partout à la place du mot État le mot Communauté (Gemeinwesen), excellent vieux mot allemand, répondant au mot français Commune.
https://www.marxists.org/francais/engels/works/1875/03/18750318.htm
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Suhkr est deter aujourd'hui
les faux marxistes me sortent par le nez c'est insupportable.
La bonne nouvelle c'est qu'aux USA ils sont en train de se faire écraser par le MAGA Communisme de l'ACP (American Communist Party). C'est des stals déters, et ils montrent la voie:
https://www.youtube.com/watch?v=nv9dv9S2O-M
DioBrando1912
il y a 8 mois
Bah envoie.
Car Marx et Engels expliquent que la "Bureaucratie" ("atie") se transforme en "administration" (ils n'ont plus le pouvoir, il n'y plus de "atie", mais ça existe toujours), et qu'il s'agit là d'un processus lent.
https://www.marxists.org/francais/marx/80-utopi/utopie.pdfPourquoi tu veux à tout prix être Marxiste? Rien ne t'y obliges tu sais? T'as le droit d'être contre une Révolution violente qui permet à une petite minorité de prendre le contrôle de l'État pour instaurer une dictature.
Nous avons déjà exprimé notre profonde opposition à la théorie de Lassalle et de Marx, qui recommande aux ouvriers, sinon comme idéal final, du moins comme prochain objectif majeur, la fondation d'un Etat populaire qui, comme ils l'ont exprimé, ne sera autre que le prolétariat organisé en classe dirigeante . La question se pose : si le prolétariat devient la classe dirigeante, sur qui régnera-t-il ? Cela signifie qu'il restera encore un autre prolétariat, qui sera soumis à cette nouvelle domination, à ce nouvel Etat.
Cela signifie que tant que les autres classes, et en particulier la classe capitaliste, existent encore, tant que le prolétariat lutte contre elles (car lorsqu'il accède au pouvoir, ses ennemis et la vieille organisation de la société n'ont pas encore disparu), il doit employer des moyens violents , donc gouvernementaux. Il est lui-même encore une classe et les conditions économiques d'où découlent la lutte des classes et l'existence des classes n'ont pas encore disparu et doivent être supprimées par la force ou transformées, ce processus de transformation étant accéléré par la force.
par exemple les Krestyanskaya chern , le peuple paysan commun, la populace paysanne, qui, comme on le sait, ne jouit pas de la bonne volonté des marxistes et qui, étant au plus bas niveau de culture, sera apparemment gouvernée par le prolétariat des usines urbaines.
C'est-à-dire que là où le paysan existe dans la masse comme propriétaire privé, là où il forme même une majorité plus ou moins considérable, comme dans tous les États du continent occidental, là où il n'a pas disparu et n'a pas été remplacé par le salarié agricole, comme en Angleterre, les cas suivants se présentent : ou bien il entrave chaque révolution ouvrière, il la fait échouer, comme il l'a fait autrefois en France, ou bien le prolétariat (car le paysan propriétaire n'appartient pas au prolétariat, et même lorsque sa condition est prolétarienne, il croit ne pas en être un) doit, comme gouvernement, prendre des mesures par lesquelles le paysan voit immédiatement sa condition améliorée, de manière à le gagner à la révolution ; mesures qui offrent au moins la possibilité de faciliter le passage de la propriété privée de la terre à la propriété collective, de sorte que le paysan y parvienne de lui-même, par des raisons économiques. Il ne faut pas frapper le paysan à la tête, comme il le ferait par exemple en proclamant l'abolition du droit d'héritage ou l'abolition de sa propriété. Cette dernière solution n'est possible que là où le fermier capitaliste a chassé les paysans et où le véritable cultivateur est un prolétaire, un salarié, tout aussi bon que l'ouvrier des villes et a donc , non seulement indirectement, les mêmes intérêts que lui. Il ne faut pas non plus renforcer la petite propriété par l'élargissement du lotissement paysan, par la simple annexion des grandes propriétés par les paysans, comme dans la campagne révolutionnaire de Bakounine.
Ou bien, si l'on considère cette question sous l'angle national, nous admettrons pour la même raison que, en ce qui concerne les Allemands, les Slaves se trouveront dans la même dépendance servile à l'égard du prolétariat allemand victorieux que celle que celui-ci entretient actuellement à l'égard de sa propre bourgeoisie.
Bêtise d'écolier ! Une révolution sociale radicale a pour condition préalable certaines conditions historiques déterminées du développement économique. Elle n'est possible que là où, avec la production capitaliste, le prolétariat industriel occupe au moins une position importante dans la masse du peuple. Et pour avoir une chance de victoire, il doit pouvoir faire immédiatement pour les paysans ce que la bourgeoisie française, mutatis mutandis , a fait dans sa révolution pour les paysans français de l'époque. Belle idée que la domination du travail implique la soumission du travail de la terre ! Mais ici surgissent les pensées les plus intimes de M. Bakounine. Il ne comprend absolument rien à la révolution sociale, seulement ses phrases politiques. Ses conditions économiques n'existent pas pour lui. Comme toutes les formes économiques existantes jusqu'à présent, développées ou non, impliquent l'asservissement de l'ouvrier (qu'il soit salarié, paysan, etc.), il croit qu'une révolution radicale est possible sous toutes ces formes. Et plus encore ! Il veut que la révolution sociale européenne, fondée sur la base économique de la production capitaliste, se fasse au niveau des peuples agricoles et pasteurs russes ou slaves, et non qu'elle dépasse ce niveau [...] La volonté, et non les conditions économiques, est le fondement de sa révolution sociale.
S'il y a un Etat , il y a inévitablement une domination et par conséquent un esclavage. La domination sans esclavage, ouvert ou voilé, est impensable. C'est pourquoi nous sommes les ennemis de l'Etat.
Que signifie le prolétariat organisé en classe dirigeante ?
Cela signifie que le prolétariat, au lieu de lutter de façon sectorielle contre la classe économiquement privilégiée, a acquis une force et une organisation suffisantes pour employer dans cette lutte des moyens généraux de coercition. Mais il ne peut utiliser que des moyens économiques qui abolissent son propre caractère de salariat, donc de classe. Avec sa victoire complète, sa propre domination prend fin, car son caractère de classe a disparu.
Peut-être que tout le prolétariat sera à la tête du gouvernement ?
Dans un syndicat, par exemple, est-ce que tout le syndicat forme son comité exécutif ? Est-ce que toute division du travail dans l'usine et les diverses fonctions qui lui correspondent disparaîtront ? Et dans la constitution de Bakounine, est-ce que tous « de bas en haut » seront « au sommet » ? Alors il n'y aura certainement personne « en bas ». Est-ce que tous les membres de la commune géreront simultanément les intérêts de son territoire ? Alors il n'y aura plus de distinction entre commune et territoire.
Toutes les citations en italiques sont de Bakounine, les autres de Marx. C'est une réfutation en règle de tes thèses...
BLueRacer_37
il y a 8 mois
J'ai reproduit les citations contre Bakounine, Marx est clair pour celui qui veut lire.
Encore une autre citation :
L'État populaire libre est devenu un État libre. D'après le sens grammatical de ces termes, un État libre est un État qui est libre à l'égard de ses citoyens, c'est à dire un État à gouvernement despotique. Il conviendrait d'abandonner tout ce bavardage sur l'État, surtout après la Commune, qui n'était plus un État, au sens propre. Les anarchistes nous ont assez jeté à la tête l'État populaire, bien que déjà le livre de Marx contre Proudhon et puis le Manifeste Communiste disent explicitement qu'avec l'instauration du régime social socialiste l'État se dissout de lui-même et disparaît. L'État n'étant qu'une institution temporaire, dont on est obligé de se servir dans la lutte, dans la révolution, pour réprimer par la force ses adversaires, il est parfaitement absurde de parler d'un État populaire libre : tant que le prolétariat a encore besoin de l'État, ce n'est point pour la liberté mais pour réprimer ses adversaires. Et le jour où il devient possible de parler de liberté, l'État cesse d'exister comme tel. Aussi, proposerions-nous de mettre partout à la place du mot État le mot Communauté (Gemeinwesen), excellent vieux mot allemand, répondant au mot français Commune.
https://www.marxists.org/francais/engels/works/1875/03/18750318.htm
Tu lis ce que tu cites ou pas?
L'État n'étant qu'une institution temporaire, dont on est obligé de se servir dans la lutte, dans la révolution, pour réprimer par la force ses adversaires
Voilà, c'est ce qu'était l'URSS, et c'est ce qu'est censé être le Communisme durant toute la phase révolutionnaire (jusqu'au renversement du Capitalisme partout dans le monde)
Salouj56
il y a 8 mois
Ça me rappelle la Magalie LFI sur BFM qui ne connaissait pas Blum
Quand tes historiens s'appellent nota bene et Charlie Danger ... Charlie Danger l'historienne LFI qui ne connait pas la date d'Austerlitz
BLueRacer_37
il y a 8 mois
Délogu est un petit patron: un chauffeur de Taxi.
Son combat c'est la lutte contre "Uber", c'est à dire contre les multinationales qui remettent en question sa propriété privée (sa licence de taxi) et veulent le faire tomber dans le prolétariat (chauffeur uber)Pour ceux qui ne connaissent pas: c'est la base de ce qu'on nomme le "Poujadisme", de Pierre Poujade, le mentor de Jean Marie Le Pen qui défendait les petits épiciers de quartier contre les grandes surfaces
Delogu sait donc parfaitement bien qui est Pétain, et fait semblant, il est à lui tout seul l'incarnation de la dérive fasciste de la France Insoumise
et je me permet de bump, car c'est un sujet sur Delogu le Pétainiste, pas sur Marx.
Jean-LouisLREM
il y a 8 mois
Ça me rappelle la Magalie LFI sur BFM qui ne connaissait pas BlumQuand tes historiens s'appellent nota bene et Charlie Danger ... Charlie Danger l'historienne LFI qui ne connait pas la date d'Austerlitz
DioBrando1912
il y a 8 mois
Nous avons déjà exprimé notre profonde opposition à la théorie de Lassalle et de Marx, qui recommande aux ouvriers, sinon comme idéal final, du moins comme prochain objectif majeur, la fondation d'un Etat populaire qui, comme ils l'ont exprimé, ne sera autre que le prolétariat organisé en classe dirigeante . La question se pose : si le prolétariat devient la classe dirigeante, sur qui régnera-t-il ? Cela signifie qu'il restera encore un autre prolétariat, qui sera soumis à cette nouvelle domination, à ce nouvel Etat.
Cela signifie que tant que les autres classes, et en particulier la classe capitaliste, existent encore, tant que le prolétariat lutte contre elles (car lorsqu'il accède au pouvoir, ses ennemis et la vieille organisation de la société n'ont pas encore disparu), il doit employer des moyens violents , donc gouvernementaux. Il est lui-même encore une classe et les conditions économiques d'où découlent la lutte des classes et l'existence des classes n'ont pas encore disparu et doivent être supprimées par la force ou transformées, ce processus de transformation étant accéléré par la force.par exemple les Krestyanskaya chern , le peuple paysan commun, la populace paysanne, qui, comme on le sait, ne jouit pas de la bonne volonté des marxistes et qui, étant au plus bas niveau de culture, sera apparemment gouvernée par le prolétariat des usines urbaines.
C'est-à-dire que là où le paysan existe dans la masse comme propriétaire privé, là où il forme même une majorité plus ou moins considérable, comme dans tous les États du continent occidental, là où il n'a pas disparu et n'a pas été remplacé par le salarié agricole, comme en Angleterre, les cas suivants se présentent : ou bien il entrave chaque révolution ouvrière, il la fait échouer, comme il l'a fait autrefois en France, ou bien le prolétariat (car le paysan propriétaire n'appartient pas au prolétariat, et même lorsque sa condition est prolétarienne, il croit ne pas en être un) doit, comme gouvernement, prendre des mesures par lesquelles le paysan voit immédiatement sa condition améliorée, de manière à le gagner à la révolution ; mesures qui offrent au moins la possibilité de faciliter le passage de la propriété privée de la terre à la propriété collective, de sorte que le paysan y parvienne de lui-même, par des raisons économiques. Il ne faut pas frapper le paysan à la tête, comme il le ferait par exemple en proclamant l'abolition du droit d'héritage ou l'abolition de sa propriété. Cette dernière solution n'est possible que là où le fermier capitaliste a chassé les paysans et où le véritable cultivateur est un prolétaire, un salarié, tout aussi bon que l'ouvrier des villes et a donc , non seulement indirectement, les mêmes intérêts que lui. Il ne faut pas non plus renforcer la petite propriété par l'élargissement du lotissement paysan, par la simple annexion des grandes propriétés par les paysans, comme dans la campagne révolutionnaire de Bakounine.Ou bien, si l'on considère cette question sous l'angle national, nous admettrons pour la même raison que, en ce qui concerne les Allemands, les Slaves se trouveront dans la même dépendance servile à l'égard du prolétariat allemand victorieux que celle que celui-ci entretient actuellement à l'égard de sa propre bourgeoisie.
Bêtise d'écolier ! Une révolution sociale radicale a pour condition préalable certaines conditions historiques déterminées du développement économique. Elle n'est possible que là où, avec la production capitaliste, le prolétariat industriel occupe au moins une position importante dans la masse du peuple. Et pour avoir une chance de victoire, il doit pouvoir faire immédiatement pour les paysans ce que la bourgeoisie française, mutatis mutandis , a fait dans sa révolution pour les paysans français de l'époque. Belle idée que la domination du travail implique la soumission du travail de la terre ! Mais ici surgissent les pensées les plus intimes de M. Bakounine. Il ne comprend absolument rien à la révolution sociale, seulement ses phrases politiques. Ses conditions économiques n'existent pas pour lui. Comme toutes les formes économiques existantes jusqu'à présent, développées ou non, impliquent l'asservissement de l'ouvrier (qu'il soit salarié, paysan, etc.), il croit qu'une révolution radicale est possible sous toutes ces formes. Et plus encore ! Il veut que la révolution sociale européenne, fondée sur la base économique de la production capitaliste, se fasse au niveau des peuples agricoles et pasteurs russes ou slaves, et non qu'elle dépasse ce niveau [...] La volonté, et non les conditions économiques, est le fondement de sa révolution sociale.S'il y a un Etat , il y a inévitablement une domination et par conséquent un esclavage. La domination sans esclavage, ouvert ou voilé, est impensable. C'est pourquoi nous sommes les ennemis de l'Etat.
Que signifie le prolétariat organisé en classe dirigeante ?
Cela signifie que le prolétariat, au lieu de lutter de façon sectorielle contre la classe économiquement privilégiée, a acquis une force et une organisation suffisantes pour employer dans cette lutte des moyens généraux de coercition. Mais il ne peut utiliser que des moyens économiques qui abolissent son propre caractère de salariat, donc de classe. Avec sa victoire complète, sa propre domination prend fin, car son caractère de classe a disparu.Peut-être que tout le prolétariat sera à la tête du gouvernement ?
Dans un syndicat, par exemple, est-ce que tout le syndicat forme son comité exécutif ? Est-ce que toute division du travail dans l'usine et les diverses fonctions qui lui correspondent disparaîtront ? Et dans la constitution de Bakounine, est-ce que tous « de bas en haut » seront « au sommet » ? Alors il n'y aura certainement personne « en bas ». Est-ce que tous les membres de la commune géreront simultanément les intérêts de son territoire ? Alors il n'y aura plus de distinction entre commune et territoire.Toutes les citations en italiques sont de Bakounine, les autres de Marx. C'est une réfutation en règle de tes thèses...
La suite de la réponse de Marx à bakounine :
Les Allemands sont environ quarante millions. Est-ce que ces quarante millions de personnes feront partie du gouvernement ?
Certainement ! Car tout commence par l'autonomie de la commune.
Le peuple tout entier gouvernera, et il n'y aura plus de gouvernés.
Si un homme se gouverne lui-même, il ne le fait pas selon ce principe, car après tout, il est lui-même et aucun autre.
Il n'y aura alors plus de gouvernement ni d'État, mais s'il y a un État, il y aura à la fois des gouverneurs et des esclaves.
c'est-à-dire seulement si la domination de classe a disparu et qu'il n'y a plus d'État au sens politique actuel.
Ce dilemme est résolu simplement dans la théorie marxiste. Par gouvernement du peuple, ils entendent (c'est-à-dire Bakounine) le gouvernement du peuple au moyen d'un petit nombre de dirigeants choisis (élus) par le peuple.
C'est une bêtise démocratique, c'est une bêtise politique. L'élection est une forme politique présente dans la plus petite commune et dans le plus petit artel russe. Le caractère de l'élection ne dépend pas de ce nom, mais de la base économique, de la situation économique des électeurs, et dès que les fonctions ont cessé d'être politiques, il n'existe 1) plus de fonction gouvernementale, 2) la répartition des fonctions générales est devenue une affaire commerciale qui ne donne à personne la domination, 3) l'élection n'a plus rien de son caractère politique actuel.
(Ta Thèse est ici démolie)
Le suffrage universel de tout le peuple...
Une telle chose que le peuple tout entier au sens actuel du terme est une chimère.
... dans l'élection des représentants du peuple et des dirigeants de l'État - c'est le dernier mot des marxistes, comme aussi de l'école démocratique - il y a un mensonge derrière lequel se cache le despotisme de la minorité dirigeante, et ce d'autant plus dangereusement qu'il apparaît comme l'expression de la prétendue volonté du peuple.
Avec la propriété collective, la prétendue volonté populaire disparaît pour laisser place à la véritable volonté de la coopérative.
Le résultat est donc le suivant : la grande majorité du peuple est dirigée par une minorité privilégiée. Mais cette minorité, disent les marxistes...
Où?
... sera composé de travailleurs. Certainement, avec votre permission, d'anciens travailleurs, qui cependant, dès qu'ils sont devenus représentants ou gouvernants du peuple, cessent d'être des travailleurs...
De même qu'un propriétaire d'usine cesse aujourd'hui d'être un capitaliste s'il devient conseiller municipal…
et ils regarderont du haut de l'État tout le monde des ouvriers ordinaires. Ils ne représenteront plus le peuple, mais eux-mêmes et leurs prétentions au gouvernement du peuple. Quiconque peut en douter ne connaît rien de la nature humaine.
Si M. Bakounine savait quelque chose de la situation d'un directeur dans une usine coopérative ouvrière, tous ses rêves de domination s'en iraient au diable. Il aurait dû se demander quelle forme peut prendre la fonction administrative sur la base de cet État ouvrier, s'il veut l'appeler ainsi.
DioBrando1912
il y a 8 mois