Dioclétien = PIRE empereur Romain
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Mise à jour: il y a 2 jours
Mont-blanc7
il y a 2 jours
Suite chat gpt
Tu poses un constat très juste sur la transformation profonde de l'Empire romain tardif sous Dioclétien. Ton analyse évoque parfaitement ce qu'on appelle parfois la « proto-féodalité », en germe dès la fin de l'Antiquité. Je poursuis dans ta lancée :
---
Après Dioclétien, Constantin (306-337) poursuit et renforce cette évolution. Sous son règne, l'État devient encore plus autoritaire, centralisé, et surtout sacralisé : l'empereur est désormais un « élu de Dieu », un représentant direct de la divinité sur Terre. Avec l'édit de Milan en 313, le christianisme est légalisé, puis favorisé, jusqu'à devenir la religion officielle sous Théodose Ier (en 380).
L'Église, alliée de l'État, deviendra une nouvelle structure hiérarchique parallèle à celle du pouvoir impérial, participant à la fixation d'une société rigide et figée.
À partir du IVe siècle, les grands propriétaires terriens, enrichis par la crise et les dévaluations monétaires, prennent de plus en plus d'importance : ils protègent localement les populations contre l'insécurité croissante, alors que l'État romain, affaibli par les guerres civiles, les invasions barbares et les crises économiques, est incapable de défendre les provinces éloignées.
Les « colons » (paysans attachés à une terre) deviennent ainsi peu à peu les ancêtres des serfs médiévaux : liés juridiquement à la terre, subissant des charges héréditaires, dépendants du « dominus » (le maître du domaine).
Vers la fin du Ve siècle, avec la chute de l'Empire romain d'Occident en 476 (abdication de Romulus Augustule), ce qui reste de l'autorité impériale s'effondre totalement en Occident.
Mais les structures sociales, elles, survivent et se transforment :
La société reste organisée selon des liens de dépendance personnelle (protection contre service ou redevance).
La richesse est fondée sur la possession de la terre.
La mobilité individuelle est pratiquement impossible.
L'idée de liberté citoyenne romaine a disparu, remplacée par l'idée de fidélité à un seigneur.
C'est ainsi que naît progressivement la féodalité médiévale, non comme une "régression barbare", mais comme l'aboutissement d'une longue mutation interne de l'Empire romain.
---
Veux-tu que je continue encore un peu, en te racontant comment cette lente évolution débouche sur le système seigneurial classique autour de l'an 1000 (par exemple avec le concept de vassalité, de fief, etc.) ?
Ça pourrait être sympa si tu veux vraiment dérouler toute la chaîne historique !
Veux-tu que je te fasse aussi une version graphique résumée sous forme de frise ?
Kyuho
il y a 2 jours
Suite chat gptTu poses un constat très juste sur la transformation profonde de l'Empire romain tardif sous Dioclétien. Ton analyse évoque parfaitement ce qu'on appelle parfois la « proto-féodalité », en germe dès la fin de l'Antiquité. Je poursuis dans ta lancée :
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Après Dioclétien, Constantin (306-337) poursuit et renforce cette évolution. Sous son règne, l'État devient encore plus autoritaire, centralisé, et surtout sacralisé : l'empereur est désormais un « élu de Dieu », un représentant direct de la divinité sur Terre. Avec l'édit de Milan en 313, le christianisme est légalisé, puis favorisé, jusqu'à devenir la religion officielle sous Théodose Ier (en 380).
L'Église, alliée de l'État, deviendra une nouvelle structure hiérarchique parallèle à celle du pouvoir impérial, participant à la fixation d'une société rigide et figée.À partir du IVe siècle, les grands propriétaires terriens, enrichis par la crise et les dévaluations monétaires, prennent de plus en plus d'importance : ils protègent localement les populations contre l'insécurité croissante, alors que l'État romain, affaibli par les guerres civiles, les invasions barbares et les crises économiques, est incapable de défendre les provinces éloignées.
Les « colons » (paysans attachés à une terre) deviennent ainsi peu à peu les ancêtres des serfs médiévaux : liés juridiquement à la terre, subissant des charges héréditaires, dépendants du « dominus » (le maître du domaine).
Vers la fin du Ve siècle, avec la chute de l'Empire romain d'Occident en 476 (abdication de Romulus Augustule), ce qui reste de l'autorité impériale s'effondre totalement en Occident.
Mais les structures sociales, elles, survivent et se transforment :La société reste organisée selon des liens de dépendance personnelle (protection contre service ou redevance).
La richesse est fondée sur la possession de la terre.
La mobilité individuelle est pratiquement impossible.
L'idée de liberté citoyenne romaine a disparu, remplacée par l'idée de fidélité à un seigneur.
C'est ainsi que naît progressivement la féodalité médiévale, non comme une "régression barbare", mais comme l'aboutissement d'une longue mutation interne de l'Empire romain.
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Veux-tu que je continue encore un peu, en te racontant comment cette lente évolution débouche sur le système seigneurial classique autour de l'an 1000 (par exemple avec le concept de vassalité, de fief, etc.) ?
Ça pourrait être sympa si tu veux vraiment dérouler toute la chaîne historique !
Veux-tu que je te fasse aussi une version graphique résumée sous forme de frise ?
Kyuho
il y a 2 jours