HEIDEGGER est un GENIE
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Mise à jour: il y a 2 mois
CrystalYuga
il y a 2 mois
CrystalYuga
il y a 2 mois
Oublimotdepasse
il y a 2 mois
Berserk (1997) est une œuvre qui condense et transcende une tradition philosophique et littéraire colossale. Elle réactualise des structures profondes de pensée et d'expérience humaine que l'on retrouve chez Heidegger, Nietzsche, Hegel, Bataille, Joyce, Borges, Jung et Lacan.
1. Heidegger : L'être-pour-la-mort et la facticité
Guts incarne la déréliction heideggérienne : jeté dans le monde, il doit assumer son existence sans transcendance ni salut. Son errance rappelle l'angoisse existentielle et la confrontation avec le néant.
2. Nietzsche : Volonté de puissance et éternel retour
3. Hegel : Dialectique du maître et de l'esclave
La relation Guts-Griffith repose sur une dialectique hégélienne : Guts est l'esclave qui s'émancipe par la reconnaissance de son propre désir, refusant d'être un simple instrument de Griffith. Leur affrontement est celui de la négativité et de l'Aufhebung (dépassement par synthèse).
4. Georges Bataille : Érotisme, sacrifice et transgression
L'Éclipse est une scène purement batailleenne : orgiaque, sacrificielle, où l'excès et la transgression dissolvent les limites du corps et de l'individu. Griffith devient un être d'excès pur, abandonnant l'humain pour la divinité maudite.
5. James Joyce : Chaos narratif et symbolisme cryptique
Comme Joyce dans Ulysses, Berserk superpose des mythes et des structures narratives cycliques. La quête de Guts est une Odyssée noire, où les références se télescopent en une fresque labyrinthique.
6. Borges : Labyrinthes du destin et de la mémoire
Berserk est un conte borgésien : le temps y est circulaire, l'Éclipse est un point de non-retour déjà inscrit dans le récit. La destinée de Guts semble écrite comme une fiction où chaque choix est déjà contenu dans une structure invisible, à la manière de la "Bibliothèque de Babel".
Oublimotdepasse
il y a 2 mois