Ils ne vont pas se tourner vers les grosses multinationales, ils préfereront travailler pour des petites structures locales, ou pour leur famille, etc.

C'est toujours l'État qui vient bloquer le développement du tissu local, des initiatives "alternatives" aux grosses structures qui monopolisent le marché, etc.

Avec des prêts donnés à leurs potes, des subventions données à leurs potes, des aides, des plans de "sauvetage" pour les "too big to fail", du refinancement via l'impression monnétaire (QE), des normes impossibles à respecter par les petits, des certifications et des "marquages réglementaires" sans lesquels on interdit tout simplement aux petits d'exercer leur activité, un marché public où les dés des appels d'offre sont complètement pipés, des entreprises jugées stratégiques ou d'intérêt public dont les achats sont financés (par exemple par des structures régionales), des réglementations absurdes qui sont très coûteuses mais que tu peux diluer grâce aux économies d'échelle quand tu es une grosse structure (aujourd'hui il faut faire des papiers pour acheter ou vendre une chèvre !), des jugements partiaux dans les guerres de brevets, une protection sans faille des structures qui appartiennent aux multinationales (macdo etc.) par les forces de l'ordre, etc. etc. etc.

Sans l'omniprésence de l'État, cette version dystopique du capitalisme est absolument impossible.