PHYSICIENS du FORUM ; croyez-vous aux particules virtuelles ?
Kartonli
il y a 5 mois
je te up khey
Richirolatre
il y a 5 mois
je te up khey
Merci du up !
zarathoustra45
il y a 5 mois
Elles existent
Rapasteque
il y a 5 mois
Le principe de la physique quantique, c'est qu'on ne doit pas chercher à comprendre.
FaradayTer
il y a 5 mois
J'ai pas compris une particules qui pop puis depop ? Un couple particule anti particule qui surgissent du vide puis s'annulent ?
Richirolatre
il y a 5 mois
Elles existent
Cela fait plaisir à lire ! Mais pourrais-tu étayer ? Je vois par exemple qu'en ce qui concerne Casimir, les interprétations alternatives, ne faisant pas appel aux particules virtuelles, sont également convaincantes (à mes yeux, et pas seulement, pour sûr).
Richirolatre
il y a 5 mois
Le principe de la physique quantique, c'est qu'on ne doit pas chercher à comprendre.
J'aurais tendance à dire qu'on peut tout à fait calculer et prédire sans chercher à comprendre "ce qui se passe entre deux mesures". Pour autant, rien ne nous interdit de chercher par ailleurs. C'est là au moins le rôle des interprétations.
Richirolatre
il y a 5 mois
J'ai pas compris une particules qui pop puis depop ? Un couple particule anti particule qui surgissent du vide puis s'annulent ?
C'est un peu l'idée, oui. Mais cette image du "pop in and pop out" est souvent taxée de n'être qu'une image justement, très vulgarisée, et au moins heuristique. Il est certain que leur temps de vie (qu'on les tienne pour réelles ou non) doit être largement inférieur (ou supérieur, aussi bien !) au temps de nos mesures. Inférieur, cela semble certes assez intuitif, si on les dérive de l'inégalité de Heinseberg entre l'énergie et le temps (qui n'est pourtant pas une observable, c'est bien le problème)
Richirolatre
il y a 5 mois
Up !
Gardenoah
il y a 5 mois
Je sais pas c'est toute la physique quantique que je comprends pas perso et la nature de la gravité aussi peut être que ya une explication tout autre a tout ca mais qu'on a pas trop idée pour l'instant. Je vois pas comment c'est possible 2 etats en meme temps jusqu'a ce qu'il y es un observateur c'est contre intuitif
Richirolatre
il y a 5 mois
Je sais pas c'est toute la physique quantique que je comprends pas perso et la nature de la gravité aussi peut être que ya une explication tout autre a tout ca mais qu'on a pas trop idée pour l'instant. Je vois pas comment c'est possible 2 etats en meme temps jusqu'a ce qu'il y es un observateur c'est contre intuitif
Contre-intuitif, c'est certain.
Il est vrai que nombre de détracteurs des particules virtuelles (j'entends de leur existence) récurent aussi bien la réalité de la superposition. Du moins, si tu considères que la théorie ne t'autorise pas à dire que la particule est passée par les deux fentes, il y n'y a absolument aucune chance que tu attribues quelque statut ontologique à leur pendant virtuel.
Donc ton message est dans le ton, clé.
Après, la superposition pour une seule particule, ça n'a rien de bien mystérieux (enfin tant que tu ne tiens pas compte des effets relativistes + de toutes les bizarreries associées au spin): c'est le seul cas de figure où l'analogie avec une onde matérielle conserve une pertinence. Ton onde n'occupe pas une position/vitesse/niveau d'énergie déterminée. Tu peux en revanche la décomposer en un somme d'ondes partielles en situation d'interférence mutuelle, chacune occupant un niveau d'énergie, ou suivant une trajectoire précise.
La gravité quantique, c'est encore un tout autre problème
fatloath2
il y a 5 mois
Je pense qu'elle sont physique mais insaissisable.
Aucune certitude, je meme pas sur de t'avoir compris ahi.
Tu pourrais fournir un exemple pour que je soit sur que l'on parle de la même chose? Je n'ai pas le vocabulaire.
Je voit plusieurs choses possible, comme par exemple le fait qu'elles soient déja "dissoute" au moment ou on voudrais les attrapé, ce qui revient as dire qu'elles ne sont pas uniquement artefact de calcul, mais aussi de matière.
Mais avant de proposé des exemples (possiblement tous pourries d ailleurs) j'ailerais etre sur de parler de la même chose
modonik
il y a 5 mois
Est ce que l'énergie du vide viendrait des ondes gravitationnelles?
fatloath2
il y a 5 mois
Alors j'ai deux vision différentes de la même chose
Le premier, c'est comme imaginé des tamissier superposé.
Le grain peut etre saisit d'un coté en tant que grain, de l'autre comme ensemble de grain, pourtant il passe bien des deux coté, donc le grains peut échapé à notre vision, et apparaitre legerement plus loins.
Meme sans la pureté du grain acessible d ailleurs, si on est un tordu, on peut imaginé que il y as plusieurs tamissier, par exemple que le centre ne nous est accessible d aucun coté et que nous ne voyons que des ensemble.
La seconde, ce serait comme des planètes gazeuses, en contact d'une masse bien plus importante, la planète existe, mais si tu tente de la mesuré, l'excercie revient presque à essayer de pesée la poussière que tu mange avec l'aspirateur (oui c est tres vulgairement dit )
L exemple est misérable mais l image ma beaucoup fait rire.
Richirolatre
il y a 5 mois
Je pense qu'elle sont physique mais insaissisable.
Aucune certitude, je meme pas sur de t'avoir compris ahi.Tu pourrais fournir un exemple pour que je soit sur que l'on parle de la même chose? Je n'ai pas le vocabulaire.
Je voit plusieurs choses possible, comme par exemple le fait qu'elles soient déja "dissoute" au moment ou on voudrais les attrapé, ce qui revient as dire qu'elles ne sont pas uniquement artefact de calcul, mais aussi de matière.
Mais avant de proposé des exemples (possiblement tous pourries d ailleurs) j'ailerais etre sur de parler de la même chose
Tu avais raison, autant mettre les choses au clair.
En termes techniques, je parle des particules associées aux lignes internes de Feynman /aux fonctions de Green rattachées aux equations d'onde.
En termes non-techniques : des particules structurellement inobservables, ne produisant aucun clic dans notre détecteur(on dit souvent : parce que leur temps de vie est trop bref pour être mesuré, mais c'est une approximation) et dont l'énergie et l'impulsion ne sont pas "classiquement" conservées (leur énergie peut même être négative). Certains ne retiennent dans leur définition que l'un ou l'autre de ces deux points, donc rien que ça est matière à interpretation.
Et ce serait donc les particules impliquées dans toutes les interactions (les photons échangés entre les électrons, les gluons soudant ensembles les quark) ; ainsi que celles censément responsables de toutes sortes d'effets comme le décalage de Lamb, les effets Casimir (statique ou dynamique), le rayonnement de Hawking... tu veux que je développe un de ces exemples ?
Richirolatre
il y a 5 mois
Est ce que l'énergie du vide viendrait des ondes gravitationnelles?
Il y a peut-être des propositions allant dans ce sens, mais ça me semble très compliqué à soutenir. On fait pas plus "classiques" que les ondess gravitationnelles
modonik
il y a 5 mois
Il y a peut-être des propositions allant dans ce sens, mais ça me semble très compliqué à soutenir. On fait pas plus "classiques" que les ondess gravitationnelles
D'après toi d'où vient cette énergie?
Richirolatre
il y a 5 mois
Alors j'ai deux vision différentes de la même choseLe premier, c'est comme imaginé des tamissier superposé.
Le grain peut etre saisit d'un coté en tant que grain, de l'autre comme ensemble de grain, pourtant il passe bien des deux coté, donc le grains peut échapé à notre vision, et apparaitre legerement plus loins.
Meme sans la pureté du grain acessible d ailleurs, si on est un tordu, on peut imaginé que il y as plusieurs tamissier, par exemple que le centre ne nous est accessible d aucun coté et que nous ne voyons que des ensemble.La seconde, ce serait comme des planètes gazeuses, en contact d'une masse bien plus importante, la planète existe, mais si tu tente de la mesuré, l'excercie revient presque à essayer de pesée la poussière que tu mange avec l'aspirateur (oui c est tres vulgairement dit )
L exemple est misérable mais l image ma beaucoup fait rire.
Ah là tu parles plutôt des "simples" particules réelles, et de la sacro-sainte dualité onde/corpuscule
Aucune des deux images ne me semble soutenable (on pourrait développer), mais ne manquent pas de poésie...
fatloath2
il y a 5 mois
Tu avais raison, autant mettre les choses au clair.
En termes techniques, je parle des particules associées aux lignes internes de Feynman /aux fonctions de Green rattachées aux equations d'onde.
En termes non-techniques : des particules structurellement inobservables, ne produisant aucun clic dans notre détecteur(on dit souvent : parce que leur temps de vie est trop bref pour être mesuré, mais c'est une approximation) et dont l'énergie et l'impulsion ne sont pas "classiquement" conservées (leur énergie peut même être négative). Certains ne retiennent dans leur définition que l'un ou l'autre de ces deux points, donc rien que ça est matière à interpretation.
Et ce serait donc les particules impliquées dans toutes les interactions (les photons échangés entre les électrons, les gluons soudant ensembles les quark) ; ainsi que celles censément responsables de toutes sortes d'effets comme le décalage de Lamb, les effets Casimir (statique ou dynamique), le rayonnement de Hawking... tu veux que je développe un de ces exemples ?
Je veut bien, mais je me dit qu'en réalité ça peit venir de toutes les direction.
Les appareils sont imparfaits, on le voit simplement avec l'évolution des caméra ou des radio, tout les capteurs, émetteur recepteur d'ondes vont encore évolué.
Aussi, ça me fait pensé à la réfraction, évidement j'y connais rien, mais en réflechissant à froid la premiere question qui me vient, c'est que si une particule prend une place, celle ci par sa position décale les autre, et alors on as vite fait de se trompé de cible non?
fatloath2
il y a 5 mois
Ah là tu parles plutôt des "simples" particules réelles, et de la sacro-sainte dualité onde/corpuscule
Aucune des deux images ne me semble soutenable (on pourrait développer), mais ne manquent pas de poésie...
Bah après je suis pas physicien, j'essaye de comprendre de quoi tu parle, formulé des exemples et voir au ça mène.
Pourquoi les tamissier ne sont pas soutenable?
Richirolatre
il y a 5 mois
D'après toi d'où vient cette énergie?
Du vide du champ lui-même -- qui n'est pas rien, mais son état quantique (au sens où tu peux lui associer une fonction d'onde) de plus basse énergie.
Le vide quantique est évidemment différent du vide classique -- même si le premier est la limite classique du second. En utilisant le principe d'indétermination, on constate que si l'on considère un intervalle de temps court alors l'énergie est indéterminée. Cette énergie peut même être supérieure à l'énergie de création d'une particule autorisant (avec une certaine probabilité) l'existence de particules pendant cette durée, des fluctuations du vide.
Le calcul montre alors que l'énergie du vide est infinie. Reste que cette énergie est inobservable. (Elle correspondrait à détruire le vide pour en récupérer l'énergie ! Donc, on décrète que l'énergie du vide est physiquement zéro et on modifie l'opérateur hamiltonien en conséquence. )
Richirolatre
il y a 5 mois
Je veut bien, mais je me dit qu'en réalité ça peit venir de toutes les direction.
Les appareils sont imparfaits, on le voit simplement avec l'évolution des caméra ou des radio, tout les capteurs, émetteur recepteur d'ondes vont encore évolué.
Certes. Un siècle qu'on en est là tout de même, et les avancées technologiques ne viennent pas contredire (au contraire !) les principes de base. Maintenant, tout peut arriver...
Ah, mais l'impénétrabilité ne tient plus forcément, pour les particules quantiques justement (à fortiori pour les bosons)
On est donc loin des boules de billard
jjsympas
il y a 5 mois
On dira que ce n'est pas le meilleur lieu pour poser des questions de ce genre ; le forum est pourtant plein de surprises
Ces particules, dont on attribue la fugace émergence aux fluctuations (à entendre en un sens au moins statistique) des états de base des champs quantiques, sont-elles pour vous quelque chose de physique ? Existent-elles en somme, au même titre que leurs contreparties réelles, ou bien ne sont-elles que des artefacts de calcul, nécessaires aux prédictions portant sur des expériences d'interactions ?
charabia indigeste
fatloath2
il y a 5 mois
Certes. Un siècle qu'on en est là tout de même, et les avancées technologiques ne viennent pas contredire (au contraire !) les principes de base. Maintenant, tout peut arriver...
Ah, mais l'impénétrabilité ne tient plus forcément, pour les particules quantiques justement (à fortiori pour les bosons)
On est donc loin des boules de billard
Le rayonnement si, non?
Mbah, je sait pas écoute clé.
Mais tu nous demandais ce qu'on en pensais, m'as réponse c'est que le troisième peut potentiellement changé le comportement des deux deux autres, voir l'espace qu'on observe, apres si completement con, y as pas de honte c est pas du tout mon domaine de competence.
Richirolatre
il y a 5 mois
Bah après je suis pas physicien, j'essaye de comprendre de quoi tu parle, formulé des exemples et voir au ça mène.
Pourquoi les tamissier ne sont pas soutenable?
Et je te remercie, ça fait plaisir de voir quelqu'un participer (je précise d'ailleurs que je ne suis pas physicien moi-même).
J'aurais tendance à dire qu'il n'y a plus lieu de confondre l'individu et l'ensemble, dans la mesure où nous sommes capables d'envoyer une particule à l'unité (canon à électrons).
Maintenant, rien ne nous interdit de considérer que les appareils (ici les tamissiers) sont eux aussi dans une espèce d'état superposé, et quelque chose nous empêche d'en avoir conscience (un esprit pervers, pour filer un peu ta métaphore)
Richirolatre
il y a 5 mois
charabia indigeste
Ah ? Style ampoulé, je peux comprendre. Mais au niveau du lexique, c'est ultra vulgarisé.
Richirolatre
il y a 5 mois
Le rayonnement si, non?
Càd ? Les photons peuvent tout à fait occuper un même état (une même position par exemple), et sont donc bien loin de se repousser.
Richirolatre
il y a 5 mois
Le rayonnement si, non?
Mbah, je sait pas écoute clé.
Mais tu nous demandais ce qu'on en pensais, m'as réponse c'est que le troisième peut potentiellement changé le comportement des deux deux autres, voir l'espace qu'on observe, apres si completement con, y as pas de honte c est pas du tout mon domaine de competence.
C'est pas con du tout, et je te remercie encore de jouer le jeu.
Maintenant, il est vrai que mon propos de base était les particules virtuelles
fatloath2
il y a 5 mois
Et je te remercie, ça fait plaisir de voir quelqu'un participer (je précise d'ailleurs que je ne suis pas physicien moi-même).
J'aurais tendance à dire qu'il n'y a plus lieu de confondre l'individu et l'ensemble, dans la mesure où nous sommes capables d'envoyer une particule à l'unité (canon à électrons).
Maintenant, rien ne nous interdit de considérer que les appareils (ici les tamissiers) sont eux aussi dans une espèce d'état superposé, et quelque chose nous empêche d'en avoir conscience (un esprit pervers, pour filer un peu ta métaphore)
J'utilise beaucoup d'exemples de grains, c'est ultra utile pour vulgarisé les concepts.
Tu secoue des grains de sables, tu as de la poussière, tu as donc la ton "gaz" (visible en plus) et tu as ton grain fin qui passe au travers,
ce meme grains que tu peut ensuite durçif pour qu'il ne pas repasser le filtre sans que tu le fracasse de nouveau.
Ça offre pas mal de possibilitées un peut fun je trouve
Si je met trois petit tamie, je fait passer mon grain dans celui du milieu, je peut ensuite faire apparaitre de la matière ailleur sur met deux autre tamie simplement en renversant les trois.
Ou si on imagine que celui du milieu peut etre amené à glissé sans que les autre ne ce déplace forcément dans le meme sens à la meme vitesse...
Mais j'aime surtout penser, je suis pas au faits de ces chose, c est pourquoi je te demandais des exemple, une petite video de vulgarisation imagé m'aurait surement permis de rebondir de façons plus pertinente.
fatloath2
il y a 5 mois
C'est pas con du tout, et je te remercie encore de jouer le jeu.
Maintenant, il est vrai que mon propos de base était les particules virtuelles
Merci clé, mais je suis trop loin d'etre au point en terme de connaisance sur le sujet malheuresement, c'est pour ça que je te repond à coté
J'espere que tu trouveras ton bonheur
Plaisir partagé meme si malheuresement je t ai répondu à coté
Richirolatre
il y a 5 mois
Sur les particules virtuelles (il en parle surtout à la fin)
https://m.youtube.com/watch?v=5QQHwyzwxyE
Sur la superposition, ce que m'évoque ton tamis et tes grains : https://m.youtube.com/watch?v=zPolTp0ddRg
Richirolatre
il y a 5 mois
Sur les particules virtuelles (il en parle surtout à la fin)
https://m.youtube.com/watch?v=5QQHwyzwxyESur la superposition, ce que m'évoque ton tamis et tes grains : https://m.youtube.com/watch?v=zPolTp0ddRg
fatloath2
il y a 5 mois
Sur les particules virtuelles (il en parle surtout à la fin)
https://m.youtube.com/watch?v=5QQHwyzwxyESur la superposition, ce que m'évoque ton tamis et tes grains : https://m.youtube.com/watch?v=zPolTp0ddRg
Super merci je regarde ça
Moxowitz
il y a 5 mois
charabia indigeste
Q.I de 143, je suppose ?
Moxowitz
il y a 5 mois
Artefacts pour moi. En pratique, je serais bien content de m'en passer. Mais je suis instrumentaliste par nature ("shut up and calculate", tout ça...)
wupykudo
il y a 5 mois
La question des particules virtuelles est fascinante et soulève des débats profonds en physique théorique. Dans le cadre de la mécanique quantique et de la théorie quantique des champs, les particules virtuelles sont souvent considérées comme des manifestations des fluctuations des champs quantiques. Voici quelques points à considérer :
1. Nature des particules virtuelles :
Les particules virtuelles apparaissent dans les calculs des diagrammes de Feynman, où elles interviennent dans les processus d'interaction. Elles ne sont pas directement observables et existent "temporairement" pour faciliter les calculs des amplitudes de probabilité.
Contrairement aux particules réelles, qui peuvent être détectées et mesurées, les particules virtuelles ne respectent pas les mêmes règles, comme le principe d'incertitude, et peuvent "exister" en dehors des contraintes habituelles de conservation de l'énergie sur de courtes périodes.
2. Artefacts de calcul ou réalité physique ? :
Certaines interprétations considèrent les particules virtuelles comme des outils mathématiques utiles pour décrire les interactions, mais ne les classifient pas comme des entités physiques au même titre que les particules réelles.
D'autres physiciens soutiennent que ces fluctuations quantiques et les effets associés (comme l'énergie du vide) peuvent avoir des conséquences physiques mesurables, ce qui leur confère une certaine "réalité".
3. Conséquences physiques :
Les effets des particules virtuelles peuvent être observés à travers des phénomènes comme l'effet Casimir, la renormalisation dans les théories quantiques, ou encore les corrections des propriétés des particules réelles (comme le moment magnétique de l'électron).
En somme, la question de savoir si les particules virtuelles sont "physiques" dépend largement de la façon dont on définit la réalité en physique. Elles jouent un rôle essentiel dans la formulation théorique et les prédictions, mais leur statut ontologique reste un sujet de débat. Elles peuvent être vues comme des éléments nécessaires pour comprendre et calculer les interactions, tout en étant conceptuellement distinctes des particules réelles.
Pseudo1561
il y a 5 mois
Dommage qu'on fait pas de physique abstraite en PSI, on a pas abordé l'optique ou la mécanique quantique dans notre filière.
Richirolatre
il y a 5 mois
Ah mais précisément : peut-on s'en passer ? Outre les explications alternatives de Casimir, je sais que certains essaient de développer des approches non perturbatives de l'électrodynamqiue quantique, et donc sans diagrammes de Feynman. Cela devrait-il aboutir, d'accord, les p.v. en prendraient un coup. Mais à ma connaissance, on en est loin.
Bon il y a aussi la théorie quantique algébrique, ou celle des champs conformes... mais j'ignore s'il elle se passe complètement des fluctuations de certaines grandeurs à l'état de vide du champ (et typiquement, de la.grandeur énergie), pour les modèles.
wupykudo
il y a 5 mois
C'est un sujet riche et complexe. En effet, les approches non perturbatives et alternatives en théorie quantique des champs (TQC) cherchent à contourner certains des défis posés par les méthodes traditionnelles, comme les diagrammes de Feynman et les particules virtuelles. Voici quelques éléments à considérer :
1. Approches non perturbatives :
Théories non perturbatives : Ces méthodes cherchent à décrire les interactions sans recourir à une expansion en séries perturbatives. Par exemple, la théorie des champs confondus, les modèles de champ topologiques, et d'autres approches visent à modéliser des phénomènes comme la confinement dans la chromodynamique quantique (QCD).
Dans ces théories, les fluctuations quantiques sont souvent traitées d'une manière différente, ce qui peut réduire ou modifier le rôle traditionnel des particules virtuelles.
2. Théorie quantique algébrique :
Cette approche tente de formuler la TQC de manière axiomatique, en utilisant des structures algébriques. Elle permet d'étudier les champs sans forcément passer par la formalisation des particules virtuelles.
Bien que les fluctuations quantiques soient inhérentes à la structure même des champs, leur interprétation peut être moins centrée sur les particules virtuelles.
3. Modèles spécifiques :
Dans des modèles comme la théorie des champs conformes, les fluctuations quantiques à l'état de vide sont souvent étudiées, mais l'interprétation peut varier. Ces modèles peuvent parfois contourner l'idée de particules virtuelles, mais ils n'éliminent pas complètement les concepts de fluctuation et d'énergie du vide.
Conclusion :
Bien qu'il soit théoriquement possible de développer des approches qui minimisent ou modifient le rôle des particules virtuelles, leur intégration dans la compréhension des interactions quantiques demeure un outil puissant et souvent indispensable. Les avancées dans les approches non perturbatives montrent qu'il existe des chemins alternatifs, mais nous sommes encore loin d'une compréhension complète qui pourrait se passer des concepts associés aux particules virtuelles. Ces travaux sont encore en développement, et il est fascinant de suivre comment ils pourraient redéfinir notre compréhension de la physique quantique à l'avenir.
Richirolatre
il y a 5 mois
La question des particules virtuelles est fascinante et soulève des débats profonds en physique théorique. Dans le cadre de la mécanique quantique et de la théorie quantique des champs, les particules virtuelles sont souvent considérées comme des manifestations des fluctuations des champs quantiques. Voici quelques points à considérer :1. Nature des particules virtuelles :
Les particules virtuelles apparaissent dans les calculs des diagrammes de Feynman, où elles interviennent dans les processus d'interaction. Elles ne sont pas directement observables et existent "temporairement" pour faciliter les calculs des amplitudes de probabilité.
Contrairement aux particules réelles, qui peuvent être détectées et mesurées, les particules virtuelles ne respectent pas les mêmes règles, comme le principe d'incertitude, et peuvent "exister" en dehors des contraintes habituelles de conservation de l'énergie sur de courtes périodes.2. Artefacts de calcul ou réalité physique ? :
Certaines interprétations considèrent les particules virtuelles comme des outils mathématiques utiles pour décrire les interactions, mais ne les classifient pas comme des entités physiques au même titre que les particules réelles.
D'autres physiciens soutiennent que ces fluctuations quantiques et les effets associés (comme l'énergie du vide) peuvent avoir des conséquences physiques mesurables, ce qui leur confère une certaine "réalité".3. Conséquences physiques :
Les effets des particules virtuelles peuvent être observés à travers des phénomènes comme l'effet Casimir, la renormalisation dans les théories quantiques, ou encore les corrections des propriétés des particules réelles (comme le moment magnétique de l'électron).
En somme, la question de savoir si les particules virtuelles sont "physiques" dépend largement de la façon dont on définit la réalité en physique. Elles jouent un rôle essentiel dans la formulation théorique et les prédictions, mais leur statut ontologique reste un sujet de débat. Elles peuvent être vues comme des éléments nécessaires pour comprendre et calculer les interactions, tout en étant conceptuellement distinctes des particules réelles.
Je sais bien que c'est sujet à débat (chat GPT, à nouveau en ces matières pointues, n'est pas d'un immense secours), mais voulais justement avoir la position des clés au sein du débat
Richirolatre
il y a 5 mois
Dommage qu'on fait pas de physique abstraite en PSI, on a pas abordé l'optique ou la mécanique quantique dans notre filière.
Certes... mais à l'issue de ça, tu dois avoir les bases suffisantes en algèbre linéaire, analyse et théorie des groupes pour aborder au moins la MQ
(Je ne suis pas pur physicien de formation)
Richirolatre
il y a 5 mois
C'est un sujet riche et complexe. En effet, les approches non perturbatives et alternatives en théorie quantique des champs (TQC) cherchent à contourner certains des défis posés par les méthodes traditionnelles, comme les diagrammes de Feynman et les particules virtuelles. Voici quelques éléments à considérer :1. Approches non perturbatives :
Théories non perturbatives : Ces méthodes cherchent à décrire les interactions sans recourir à une expansion en séries perturbatives. Par exemple, la théorie des champs confondus, les modèles de champ topologiques, et d'autres approches visent à modéliser des phénomènes comme la confinement dans la chromodynamique quantique (QCD).
Dans ces théories, les fluctuations quantiques sont souvent traitées d'une manière différente, ce qui peut réduire ou modifier le rôle traditionnel des particules virtuelles.2. Théorie quantique algébrique :
Cette approche tente de formuler la TQC de manière axiomatique, en utilisant des structures algébriques. Elle permet d'étudier les champs sans forcément passer par la formalisation des particules virtuelles.
Bien que les fluctuations quantiques soient inhérentes à la structure même des champs, leur interprétation peut être moins centrée sur les particules virtuelles.3. Modèles spécifiques :
Dans des modèles comme la théorie des champs conformes, les fluctuations quantiques à l'état de vide sont souvent étudiées, mais l'interprétation peut varier. Ces modèles peuvent parfois contourner l'idée de particules virtuelles, mais ils n'éliminent pas complètement les concepts de fluctuation et d'énergie du vide.
Conclusion :
Bien qu'il soit théoriquement possible de développer des approches qui minimisent ou modifient le rôle des particules virtuelles, leur intégration dans la compréhension des interactions quantiques demeure un outil puissant et souvent indispensable. Les avancées dans les approches non perturbatives montrent qu'il existe des chemins alternatifs, mais nous sommes encore loin d'une compréhension complète qui pourrait se passer des concepts associés aux particules virtuelles. Ces travaux sont encore en développement, et il est fascinant de suivre comment ils pourraient redéfinir notre compréhension de la physique quantique à l'avenir.
Des fluctuations sans particules virtuelles, admettons... je crois que tout le monde conviendra que, quitte à choisir, ce qui est réel est plutôt les fluctuations de certaines grandeurs que leur "matérialisation" comme "particules" (concept de toute façon problématique rien qu'en MQ).
En théorie algébrique, ton donné de base, c'est une algèbre de Von Neumann... et les observables de ces algèbres sont soumises à ces petites fluctuations heisenbergiennes.
Moxowitz
il y a 5 mois
Me semble que même les fluctuations du vide peuvent être remises en cause. Faudrait que je retrouve l'ébauche de démonstration...
wupykudo
il y a 5 mois
Je sais bien que c'est sujet à débat (chat GPT, à nouveau en ces matières pointues, n'est pas d'un immense secours), mais voulais justement avoir la position des clés au sein du débat
J'ai 0 connaissance sur le sujet. Il faudrait que je parte du tout début pour comprendre. Mais les IA sont un très bon moyen d'étudier, je pense.
C'est le genre de chose que je n'ai jamais étudié en tant soit peu à l'école. Moi, à 16 ans, je travaillais dans le manuel.
Cependant, je m'y intéresserai quand j'aurai compris des principes plus fondamentaux en science.
Pseudo1561
il y a 5 mois
Certes... mais à l'issue de ça, tu dois avoir les bases suffisantes en algèbre linéaire, analyse et théorie des groupes pour aborder au moins la MQ
(Je ne suis pas pur physicien de formation)
Ca me tente énormément khey en plus j'étais bon en maths. Je suis seulement en première année d'école d'ingé donc il y a surement possibilité de faire un double diplome dans le domaine ou de suivre un master en césure.
Fontana_Lucio
il y a 5 mois
Donc Dieu existe en gros
Richirolatre
il y a 5 mois
J'ai 0 connaissance sur le sujet. Il faudrait que je parte du tout début pour comprendre. Mais les IA sont un très bon moyen d'étudier, je pense.
C'est le genre de chose que je n'ai jamais étudié en tant soit peu à l'école. Moi, à 16 ans, je travaillais dans le manuel.
Cependant, je m'y intéresserai quand j'aurai compris des principes plus fondamentaux en science.
C'est tout à ton honneur, franchement. Et aussi bien, de vouloir commencer par l'épistémologie -- si je comprends bien ?
L'I.A peut aider en première approximation, mais (pour le moment ? À jamais j'espère) ne se substitue pas à un cours pédagogique. Et même à tout prendre, une certaine vulgarisation peut très bien faire son office.
Bon, en quantique, il y a sans doute beaucoup de chose à jeter...
Richirolatre
il y a 5 mois
Ca me tente énormément khey en plus j'étais bon en maths. Je suis seulement en première année d'école d'ingé donc il y a surement possibilité de faire un double diplome dans le domaine ou de suivre un master en césure.
Ah oui, mais tu es largement dans les temps en ce cas !
Sauf erreur, la MQ, en fac ou en prépa, t'y n'y touches qu'en deuxième année -- et encore, ps toujours. C'est en L3 que ça se creuse. Et la theorie des champs, M1 voire M2. Là, les maths deviennent autrement plus corsées
Fonce !
Richirolatre
il y a 5 mois
Donc Dieu existe en gros
???
Ça va même à contretemps de quelque cause transcendante que ce soit. Il est même des modèles cosmopogiques faisant appelle au vide quantique pour expliquer la première phase d'expansion, et récuser tout principe de creatio ex nihilo. Cette recusation est, je crois, le point commun à toutes les cosmogénèses scientifiques contemporaines
Richirolatre
il y a 5 mois